Au diapason de ce qui se passe ailleurs sur les scènes, en Europe ou aux Etats-Unis, les artistes sénégalaises chauffent leur public au propre comme au figuré. Il n’y a pas que la musique qui s’occidentalise à outrance, l’habilement ultra sexy et à la limite indécent fait le bonheur des photographes et de la presse people. Mais sonne la polémique au niveau de l’opinion. Paradoxe de l’effet mimétisme, elles paient souvent cher, dans un pays aux réalités sociologiques tenaces, leur désir d’être hyper sexy comme les Beyonce et autres Lady Gaga.
L’habillement des artistes sénégalaises sur scène bien souvent trop sexy, parfois à la limite de la décence donne souvent lieu à des photos cocasses qui alimentent la rumeur ou donnent lieu à des polémiques médiatiques. Même si nombre de femmes artistes ne manquent pas de clamer leur «africanité» ou leur «sénégalité» en convoquant des modèles comme Aline Sitoë Diatta, Yacine Boubou, Mame Fawade Wellé, Mame Diarra Bousso, entre autres, à la pratique de la scène, elles ont d’autres références, occidentales celles-là. Un véritable déphasage entre nos réalités sociales de pudeur et l’effet mimétique envers la culture urbaine occidentale.
UNE «AMERICANISATION» A OUTRANCE
Aussi bien Viviane que Titi se vantent d’avoir acheté leurs habits de scène ultra sexy dans les mêmes boutiques que les Beyonce, Lady Gaga et autres stars américaines. Et pour ces dernières, leurs valeurs et codes vestimentaires renvoient aux réalités des Américaines et/ou Européennes. Elles peuvent se pavaner à moitié nues sur scène, sans que cela n’émeuve outre mesure l’opinion de leur pays ou leurs fans. Effet stéréotype aidant, nos chanteuses importent tout cela sans trop avoir à l’esprit les réalités sociologiques locales. D’où des heurts avec l’opinion quand certaines photos de scènes sont diffusées.
VIVIANE, QUEEN BIZ ET COUMBA GAWLO : OPERATION «PORTES OUVERTES»
Par le passé, des photographes sénégalais ont ainsi, à plusieurs reprises, eu maille à partir avec Viviane Chidid pour avoir voulu faire leur travail, alors qu’elle s’était présentée en concert en tenue hyper sexy. Viviane est d’ailleurs souvent obligée de tirer ses robes courtes ou sa minijupe vers le bas en public pour tenter de se rattraper. Cela est aussi le cas avec la «bombe» Queen Biz, réputée désormais être une «artiste sulfureuse » en matière de tenue courte et osée. On se souvient ainsi de l’épisode de la finale de Miss Sénégal à Saly, où elle a laissé apparaître toute sa féminité, mais ne s’est pas gênée de sommer les photographes de limiter leurs flashes. Le dernier cas en date, c’est avec l’artiste Comba Gawlo. Lors de la soirée anniversaire marquant ses 24 ans de musique, celle que l’on surnomme pourtant la diva a versé dans ce péché mignon. En effet, celle qui se bombe toujours le torse pour prétendre être une valeur africaine, s’est présentée au Grand Théâtre moulée dans une petite robe avec bas, telle une jeune ado de 17 ans. Ce qu’il y a de plus drôle avec Coumba Gawlo, elle a exigé des photographes qu’ils s’abstiennent de la photographier en contreplongée.
«Hé photographe, na nga xam li ngay foto, ndax man ken musama xam ci lu ñak fadyda», a-t-elle lancé. Et bien avant cela, il y a eu les cas Mbathio et Ndèye Guèye qui ont été photographiées en jupe courte toute leur intimité dehors sans que personne s’émeuve.
CE QUE LES SENEGALAIS PENSENT DES TENUES SEXY DES ARTISTES
La nouvelle tendance vestimentaire des artistes femmes, notamment celles de la jeune génération, qui mettait en avant les tenues sexy, ne laisse pas indifférents les Sénégalais. La quarantaine sonnée, Aminata Sadio Fall parle, avec amertume, du phénomène : «Je suis mère de famille et je suis sidérée quand je vois nos artistes s’afficher en public avec des tenues indécentes. Avec tout ce qu’on voit comme tenues indécentes, je me dis que la femme n’a plus de valeur aujourd’hui. Et ce qui est choquant, c’est de constater que ce sont ces mêmes artistes qui citent les femmes modèles dans le pays. Or, elles ne sont en aucun moment sur la même ligne que ces modèles. C’est des hypocrites».
Mme Fall, poursuivant son propos: «Parfois, c’est vous les medias qui leur donnez de l’importance, tout en disant oui c’est des modèles. Je suis désolée, mais certaines parmi ces artistes ne sont absolument pas des modèles. C’est même des contres modèles. Pour autant, elles ne peuvent pas s’en prendre aux photographes par exemple en les pointant du doigt. Parce que c’est elles qui exhibent leur corps au vu de tout le monde». Pour sa part, la dame Amy Fall, croisée dans une station service à Castors, n’y va pas par quatre chemins pour déverser sa colère. «Je ne cache pas que je suis une fan de Coumba Gawlo, mais ce qu’elle avait porté le jour de son anniversaire m’a beaucoup choquée. Car, elle dégageait pour moi du respect. Mais avec cette tenue, c’est une image indigne de la femme sénégalaise enracinée qu’elle a véhiculée. Et vu son âge, elle devait dépasser certaines tenues. Même si elle est artiste, il y a d’autres tenues de scène beaucoup commodes que ce qu’elle nous a présenté. Mais c’est les medias et surtout les télévisions qui encouragent cela. Car vous n’osez pas critiquer les artistes, surtout les grands noms de notre musique», souligne Mme Fall.
Quant à Abou Lo, étudiant, il soutient : «A cette période où on dit qu’on a perdu nos valeurs, ce qu’on pouvait attendre des femmes artistes, c’est qu’elles jouent leur partition, en tant que porte-voix, pour véhiculer des messages et des images de nature à restaurer ces valeurs. Mais c’est malheureux de le dire, la dépravation des moeurs dans notre pays est aussi encouragée par ces artistes femmes. Elles ont une grande part de responsabilité dans ce qui se passe dans notre pays. Car pratiquement toutes les filles les imitent. On peut bien s'habiller sur une scène, sans être sexy et dénudée».
Babou Nar Fall pense que toutes les artistes ne sont pas à ranger dans le même sac. Il en veut pour preuve que «Titi, lors de son anniversaire, était très bien habillée, avec des tenues décentes. Que nos soi-disant stars arrêtent donc leur hypocrisie. Vouloir tout mettre sur le dos des photographes, comme le font Coumba Gawlo et Viviane qui s’en prennent à eux en plein spectacle, c’est oublier que c’est elles qui exposent leur corps à travers ces tenues indécentes. Le pire, c’est que les medias les considèrent comme des reines, des exemples, des modèles, alors qu’elles sont justement des contre modèles».
COUMBA GAWLO SECK, ARTISTE-CHANTEUR - «MALGRE CE QUE J’AI DIT, UN PHOTOGRAPHE A SORTI UNE PHOTO OU ON APERCEVAIT MES JAMBIERES»
Dans le cadre de notre dossier sur ses tenues qualifiées de «osées» de certaines artistes, nous avons tenté de joindre Coumba Gawlo pour de plus amples explications, mais en vain. Cependant, invitée de l’émission «Appartement 221» animée par Maty 3 Pommes, samedi soir dernier, sur la SenTv, l’auteur de «Femme objet» s’est expliquée sur sa tenue et aussi l’histoire avec les photographes. «En un moment donné, j’ai senti que ma robe était un peu relevée, parce qu’il y avait une queue de pie. Et aussi, vu que la scène du Grand Théâtre est un peu à la hauteur du photographe qui est en bas, il peut photographier n’importe quoi. Alors, comme moi personne ne me connaît dans certaines bassesses, j’ai anticipé en leur (aux photographes) parlant gentiment, mais avec beaucoup de conviction. Car, les photographes ce sont mes invités, ils sont venus faire leur travail de manière professionnelle. Ils ont tous reçu des accréditations. Aussi, avec un brin d’humour, j’ai parlé avec eux, avec du professionnalisme, en disant que personne ne s’accroupisse pour prendre des poses. Car, je suis quelqu’un de digne», s’est justifiée l’artiste. Coumba Gawlo de poursuivre en soutenant qu’on n’agresse pas ses invités. Mais que c’était là pour elle une manière d’alerter, chose qu’elle a faite. «Mais dans les grands événements, les photographes on les loge en haut. Car avec leurs objectifs, ils peuvent prendre tout ce qu’ils veulent. Pourtant, malgré ce que j'ai dit, il y a un photographe qui a sorti une photo où on apercevait mes jambières. Mais encore une fois, c’était mes invités et je ne voulais en aucun moment les vexer. Je tiens aussi à m’excuser si on leur a causé du tort. Car ce n’était pas notre but, ni notre objectif. Que la fête soit belle, c’est tout ce qu’on voulait», a-t-elle lâché.
DR DJIBY DIAKHATE, SOCIOLOGUE - «DES ARTISTES VEULENT COMBINER DEUX CHOSES QUI DIFFICILEMENT PEUVENT ALLER ENSEMBLE…»
Analysant la problématique actuelle des tenues indécentes des artistes Sénégalaises, le sociologue Djiby Diakhaté souligne que le fait que l’acteur social sénégalais est quelqu’un qui revendique avec soin l’attachement à des valeurs, des principes, des représentations, mais ne le manifeste qu’à un moment de ferveur religieuse, notamment durant le ramadan. Et c’est pour faire une corrélation avec l'artiste tout en soulignant que «dans la pratique quotidienne, c’est quelqu’un qui pose des actes qui sont en complet déphasage avec les principes dont il se réclame».
Selon lui, cette réalité renvoie à celle de société qui est celle de «la tricherie, du mensonge, de la calomnie, du vol, de la corruption, de la délation, du manque de loyauté, de la transhumance, etc.». «C’est pourquoi je dis que nous sommes en présence d’un acteur qui adopte un comportement structuré par le paradoxe», ditil. Et il relève que c’est ce même paradoxe qu’on retrouve dans le domaine de l’art. «En vérité, l’acte trahit le discours. Le discours est empreint de moralité, de religiosité, de vertu. Mais, les actes qui sont posés au quotidien sont des actes qui renvoient à d’autres perspectives», note-t-il.
A en croire le sociologue, à partir de ce moment- là, «il y a un conflit entre deux ordres de valeurs différentes : celles locales et celles occidentales. Et des artistes veulent combiner deux choses qui difficilement peuvent aller ensemble. On veut être en même temps les Byoncé et parler en même temps des Mame Diarra et autres. On essaie de les concilier pour avoir avec soi tout le public, celui local et celui branché. Nous sommes ici dans une perspective de prosélytisme, c’est une démarche de marketing. L’idée, c’est de mobiliser tout le public autour de soi pour que personne ne soit mécontent».
Pour Djiby Diakhaté, il est bien évident que la contradiction atteint des proportions élevées, lorsqu’une artiste cherche à interdire d’être capturée en photographie ou autres images dans sa tenue «hors normes». «C’est comme si nous sommes dans la dialectique de l’être et du paraître», note-t-il.
MOUHAMADOU DIOP, ALIAS «DIOP LE MAIRE» PHOTOGRAPHE A «LA TRIBUNE» - «SI LES ARTISTES S’HABILLAIENT DECEMMENT, IL N’Y AURAIT PAS TOUT CE DEBAT»
Souvent accusés d’être des «amateurs d’images perverses», en cherchant toujours à photographier les artistes chanteuses ou danseuses, dans des postures inconfortables quand elles s’affichent en public en tenues très sexy, les photographes s’en défendent. Faisant partie des premiers photographes people du monde médiatique, Mouhamadou Diop, alias «Diop le Maire» estime qu’une artiste peut certes s’habiller sexy si elle le désire, car elle fait du marketing, «mais le photographe a lui aussi sa part de responsabilité. Car son information, c’est de photographier l’artiste. Et cela, même si elle est trop sexy. Mais si une artiste s’affiche trop sexy, si elle affiche tout son corps, sans aucune pudeur, je regrette, elle ne peut pas après se retourner pour accuser le photographe ».
Bien que faisant partie des pionniers de la photo people au Sénégal, «Diop le Maire» souligne qu’il «n’a jamais photographié une artiste qui met en valeur son sexe, à moins qu’elle ne soit en nuisette». Pour autant, il note que chacun à sa mentalité et ses choix, mais qu’il n’est pas d’accord que certains de ses confrères aillent chercher autre chose que prendre des photos et faire correctement leur travail. «Car, le fait de photographier une artiste dans une posture hyper sexy, jusqu’à capturer son intimité, n’apporte rien de particulier au photographe, sinon détruire l’artiste ou bien créer une haine entre l’artiste et le reporter photographe», affirme-t-il.
Clamant qu’il ne défend personne, il relève néanmoins que ce que Coumba Gawlo avait porté, lors de son anniversaire, ne permettait pas de voir jusqu’à son intimité. «Car, indique-t-il, elle avait mis un bas à l’intérieur de sa petite robe. Mais il est vrai qu’elle avait la main tout le temps scotchée devant son s... et c’était assez subjectif, même si je crois que c’était pour éviter un moment de flottement sur scène. Certes ce qu’elle a porté était sexy, mais on ne pouvait rien voir».
Mouhamdou Diop affirme, par ailleurs, que la réalité qu’il avait du people et ce qui se passe aujourd’hui est bien différent. «Ce n’est pas parce que l’artiste a porté quelque chose de court que, coûte que coûte, on doit viser sa partie intime. Si la personne montre carrément son sexe, on n'y peut rien. Pourtant, ce qui est plus sexy, ce n’est pas que le sexe, mais il y a leurs seins avec les décolletés osés, leurs cuisses qu’elles exposent encore plus. Quand même, il ne faut pas perdre de vue que certains photographes prennent les artistes dans des positions compromettantes, c’est cela la ligne éditoriale de leurs journaux ou de leurs titres d’informations», dit-il en confiant que «maintenant, c’est aux artistes de revoir leurs tenues de scène pour éviter tous ces problèmes. Si les artistes s’habillaient décemment, il n’y aurait pas tout ce débat entre elles et les photographes. Le problème, c’est que même les gens qui critiquent, ils aiment ça».
CHEIKH DIALLO, PHOTOGRAPHE AU «POPULAIRE» - «CE QU’ELLES FONT, MEME EN EUROPE ON NE LE FAIT PLUS»
Faisant partie aussi des doyens des photographes, reconnu parmi les pionniers de la photo people, celui que certains surnommaient «la terreur de la presse people», met la polémique actuelle sur l’indécence des tenues des nos chanteuses sur le dos de ces dernières. Cheikh Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, attribue toute la responsabilité du phénomène actuel aux artistes.
Soutenant que lorsque le photographe fait son boulot, il ne vise pas intentionnellement la féminité de l’artiste, M. Diallo affirme que «c’est après avoir déclenché son appareil qu’on se rend compte de l’image capturée. Et parfois, oui, c’est une image qui est assez choquante de par ce qu’elle reflète». Le photographe du journal «Le Populaire» d’ajouter que le problème découle en partie du fait que certaines parmi nos artistes s’affichent sciemment dans des postures compromettantes. «Parce qu’elles savent que derrière, elles vont faire le buzz dans les journaux ou sur les sites internet. La vérité, c’est que beaucoup de nos artistes sont loin d’être des modèles, encore moins des références. Elles préfèrent exhiber leur corps et après, elles n’assument pas leur responsabilité et mettent tout sur le dos des photographes. Parce que, sur des scènes comme Sorano ou le Grand théâtre, l’artiste sait qu’elle est au dessus de tout le monde et que les photographes sont en bas, en face d’elle. Alors, si elle met une petite tenue, il n'a même pas besoin de se pencher pour voir son entrejambe quand elle déambule. Car, elle est déjà exposée à la vue de tous», confie Cheikh Diallo pour qui, il appartient aux artistes de prendre leurs dispositions en portant des tenues décentes qui ne les exposent pas.
«Parfois, on voit des artistes qui se produisent et qui ne sont même pas à l’aise, tellement ce qu’elles portent est trop court ou trop sexy. Alors, on les voit gesticuler, se rajuster et s’activer à échapper aux flashes des photographes. Dans ces cas là, moi j’immortalise l’instant en les prenant en photos. Je me dis que si elles sont ainsi prises à défaut, la prochaine fois, elles n’oseront pas s’afficher publiquement dans des tenues indécentes», explique-t-il sans manquer de relever que «ce qu’on voit maintenant au Sénégal, en matière de tenues sexy des artistes, même en Europe ne voit plus ça. C’est au Sénégal seulement que certaines de nos artistes sont habillées par n’importe qui et n’importe comment. Alors qu’une artiste doit avoir un couturier ou un costumier. Car, il y a des tenues pour une soirée, un concert, un dîner, etc.».
OUSTAZ ASSANE SECK DECELE UNE ABSENCE DE PUDEUR ET UN MANQUE DE VERGOGNE
Oustaz Seck, animateur religieux à la radio Zik fm et Sen Tv, rappelle d’emblée aux artistes qui affichent toute leur forme et leur nudité en public, qu’elles sont avant tout des femmes, donc des mères, des musulmanes aussi, avant d’être des musiciennes. Selon lui, la religion musulmane leur a déjà trouvé un habillement et ce n’est pas à elles de choisir leurs tenues. «Il faut que ces artistes arrêtent de se cacher derrière l’art pour faire n’importe quoi. L’art comme l’artiste n’a pas ’habillement.
Mais c’est la musulmane ellemême qui a un habillement. Ce n’est pas parce que tu es musicienne que tu dois avoir ton propre habillement», dit-il en notant que certaines parmi ces chanteuses n’ont aucune pudeur, encore moins de la vergogne. Et pour lui, celle qui incarne le plus cette contradiction, c’est Coumba Gawlo Seck. «Elle parle souvent de pudeur et de respect de la femme. Mais cela, elle ne l’incarne pas dans son accoutrement. Car elle est presque toujours en tenues très sexy. Vous avez vu son clip ‘Femme objet’, il heurte la morale et les règles de notre société. Et, elle ne se rend même pas compte de la contradiction. Car elle est ‘femme objet’ dans ce clip sans le savoir. A propos de l’habillement, j’insiste elles n’ont pas de choix, il n’y a aucun clip encore moins une scène qui demande à une chanteuse d’être sexy», soutient-il. «Prenons l’exemple de Titi, sa première tenue, lors de sa soirée, c’est ça un boubou adéquat devant des milliers de personnes qui te regardent», dit-il en relevant que ce qui s’est passé au Grand Théâtre entre Coumba Gawlo et les photographes, est révélateur du danger qui guette notre jeunesse. Aussi, affirme-t-il que «Coumba Gawlo doit se remettre en cause. Sans défendre les photographes, personne n’a le droit de leur reprocher quoi que ce soit. Car, ce sont des chasseurs d’images, même si parfois ils en font trop. Il appartient à cette chanteuse d’avoir un bon comportement, de mieux se vêtir devant un public. Mais si elle met une tenue aussi impudique que celle qu’elle a portée ce soir-là, et qu’elle nous dise qu’elle croit en Dieu, il y a problème. Même nos coutumes, nos artistes ne les respectent pas».
Donnant une leçon de morale aux artistes chanteuses qui, selon lui, doivent penser certes à leur carrière, mais aussi à ce qu’elles représentent aux yeux des jeunes, il estime qu’elles ne doivent pas tomber dans certains travers. Pour lui, elles ne doivent pas se comporter en «actrices de cinéma», parce qu’elles sont des épouses et des mères. «L’histoire retient qu’il n’y a pas d’excuses en islam consistant à dire je suis artiste, je porte ce que je sens. Non ! Pour une musulmane, il faut s’habiller selon ce que l’islam recommande. Il n’y a pas d’autres issues», a asséné Oustaz Assane Seck qui «prie pour que Dieu détourne leur chemin et les remette sur le bon chemin. Car avec ce qu’elles font actuellement, ces artistes détruisent toute une génération. Mais, comme le disait le Prophète (Psl), : ‘Arrive un moment où les femmes auront beaucoup d’habits dans leur armoire, mais au fond elles n’ont rien’».
Source : le populaire
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31 Commentaires
Bomb
En Mai, 2014 (02:19 AM)May Lène
En Mai, 2014 (02:19 AM)Titen
En Mai, 2014 (02:36 AM)Hallali
En Mai, 2014 (02:58 AM)Si le pays était au vert quand Abdou Diouf quittait sa tête, il a viré au rouge quand Abdoulaye Wade cédait à son corps défendant la place à Macky Sall. Lui-même avait averti les Sénégalais sur la situation économique catastrophique du Sénégal hypothéquant le paiement des salaires des fonctionnaires dans les mois qui suivraient sa fin de mission forcée. Par conséquent, venir après tout cela témoigner son empathie à la souffrance des Sénégalais qu’il a crucifiés impitoyablement pendant douze longues années, c’est faire preuve de sado-machiavélisme.
A présent qu’il a perdu le pouvoir et que son fils croupit en prison, Wade pense que seules la ruse et la rue lui donneront ce que le peuple lui a retiré : le pouvoir.
Pour Lane?
En Mai, 2014 (03:14 AM)Restons et respectons ce que nous sommes!
Sene
En Mai, 2014 (04:48 AM)Ass
En Mai, 2014 (05:18 AM)Khe
En Mai, 2014 (06:34 AM)Afcamho
En Mai, 2014 (06:58 AM)Waalo31
En Mai, 2014 (07:16 AM)Nadiolo
En Mai, 2014 (08:11 AM)Tempo
En Mai, 2014 (08:40 AM)Gregg
En Mai, 2014 (09:22 AM)Go
En Mai, 2014 (09:23 AM)Hypocrisie
En Mai, 2014 (11:28 AM)Arrêtons de nous mentir les gars.
Vous pouvez vous mentir ou mentir aux autres, mais pas à Dieu.
Ragalène Yallah, té di doundé linguène di woté.
Kinz
En Mai, 2014 (12:03 PM)Soka
En Mai, 2014 (13:40 PM)Add
En Mai, 2014 (14:36 PM)Boy Touns Touns
En Mai, 2014 (15:57 PM)Onditout
En Mai, 2014 (16:11 PM)Fol
En Mai, 2014 (16:20 PM)Fiat
En Mai, 2014 (16:35 PM)Tamika
En Mai, 2014 (16:39 PM)La Sainte Trinite
En Mai, 2014 (18:05 PM)Ghislaine
En Mai, 2014 (19:36 PM)Aboubakr111
En Mai, 2014 (19:42 PM)C'est dommage, car dans notre Sénégal on ne fait jamais la promotion des vrais modèles. Le système LMD (Lamb ou Lutte,Musique et Danse) est le plus privilégié. Le Lamb, où des Mbeurs qui sont encore plus impudique avec un petit nguimbeu laissant apparaitre toute leur nudité, sont plébiscité matin, midi et soir. Des gens qui ne peuvent rien produire, si ce n'est remplir un stade où des idiots venant assisté à un combat qui ne dure pas plus de 10 minutes et voyant des lutteurs empochés des millions dans un pays pauvres où on ne mange rarement à sa faim. C'est honteux!!! Balla, Yékini, Tyson, Modou Lo, Emeu Séne, Gris Bordeaux, ne ne sont pas les modèles qui peuvent intellectuellement échelonner le pays. Est-ce ces gens qui développeront le Sénégal. Et sur qui miser pour espérer faire émerger notre Sénégal qu'on aime tant voir plafonner économiquement, socialement et culturellement? De meme les danseurs sur qui je ne vais pas m'attarder car des attardés qui pervertissent le Sénégal ne sont qu'à l'image d'une population d'ambiance et du bruit, de la polution sonore et des sabares qui n'ont et n'auront aucun impact sur l'émergence d'un Sénégal en retard dans un monde qui court à une vitesse extrêmement rapide où l'oisiveté, la récréation une pause qui s'impose doivent venir après un long effort de travail, de sérénité, de sérieux. Ne laissons pas nos passions prendre le dessus sur la réalité des choses: un monde, un pays qui se veut émergent se doit de travailler durement. Que ce soit en Europe, aux USA, en Chine, le travail est primé, privilégié sur toute chose. Nous qui y vivons savons pertinemment que bon nombre de fainéants sénégalais endormis par un système laxiste n'y auront pas leur place tellement que tout est bien fait, bien organisé, structuré et chaque chose à son temps et son moment. Eux peuvent et pouvaient dormir tranquillement car ayant atteint presque le summum mais se rivalise par faire émerger encore et encore leur pays.
Alors retenons une chose importante une bonne fois: ni les rappeurs qui sont des ras-peurs (notamment de y'en a marre), ni les Mbalax men ou women à dont Youssou N'dour est la tête de fils, qui sont un véritable appareil de perversion de la société, ni les lutteurs qui sont des têtes vides et ne pouvant rien apporter aux jeunes sénégalais si ce n'est la violence, et l'impudique, ni les danseurs qui sont des ratés et qui ne sont qu'une bande de trainés, d'analphabète, ni les politiciens qui sont les véritables sorciers de la société sénégalaise et les complices d'un système en panne, ni et ni Ces marabouts mendiants qui ont totalement désamorcé l'émergence d'une société sénégalaise... ne peuvent nous apporter le minimum de développement. Tout pays qui veut se développer en toute franchise comptera sur des hommes et des femmes, des jeunes déterminés, animés d'un esprit de patriotisme, et une conviction claire à servir sans faille et incontestablement son terroir, sans rien attendre. Tout commence par éradiquer le mal, et le mal et dans notre système social, qui a gangréné et bloqué tout le système: économique, politique, religieux,...
Peut être en le corrigeant et en se corrigeant atteindrons nous enfin, l'autosuffisance alimentaire qui est le b-a ba de tout peuple.
Illio
En Mai, 2014 (20:06 PM)Illios
En Mai, 2014 (20:45 PM)Adama
En Mai, 2014 (10:27 AM)Dialloyaya
En Mai, 2014 (14:04 PM)Xipi
En Mai, 2014 (11:26 AM)Participer à la Discussion