Dans leur formulation, les points objets du référendum peuvent susciter l’euphorie. À les analyser de près, la méfiance et la prudence s’imposent dès l’instant que la validation du texte, par vote populaire, en cas de victoire du oui, aura des incidences sur la vie de chaque citoyen sénégalais. Seneweb vous détaille, point après point les enjeux et implications, mais aussi les pièges que renferme le nouveau projet de texte du référendum à soumettre au peuple, le 20 mars prochain.
La modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique
En attendant, d’y mettre un contenu, cette proposition formulée comme telle, s’avère vide de sens. Étant donné que la constitution du Sénégal a déjà traité cette question et cela depuis les indépendances. Aussi, depuis 1960, aucun pouvoir politique n’a été en mesure d’appliquer les lois sur les partis politiques : absence de comptabilité, financement occulte… Avant de moderniser, le bon sens voudrait d’abord que les régimes en place aient le courage d’appliquer les lois en vigueur. En France, Nicolas Sarkozy n’est-il pas poursuivi pour financement illégal de sa campagne de 2012 ? L’on devrait alors le courage d’exiger une comptabilité des partis politiques.
La participation des candidats indépendants à tous les types d’élections
À première vue, cette proposition suscite l’enthousiasme chez les personnes animées d’une ambition politique, mais qui ne se retrouvent pas dans le fonctionnement habituel ou traditionnel des partis politiques. Elle est intéressante, certes, mais peut également contribuer à la fragilisation des partis politiques traditionnels. À l’heure où tout le monde décrie la pléthore de formations politiques que compte le pays, voilà qu’on veut leur permettre de se présenter à des élections. L’idée n’est pas mauvaise en soi, elle est alléchante même ; mais il y a un risque de dérapage et d’absence de contrôle sur les candidatures indépendantes. On peut également redouter un émiettement accru voire une fragilisation des formations politiques.
La promotion de la gouvernance locale et du développement territorial par la création du Haut conseil des collectivités territoriales
Une manière de faire accepte, par l’opinion, le retour du Sénat supprimé au lendemain de l’accession au pouvoir de Macky Sall. Le Haut conseil des collectivités territoriales, n’en est pas moins un Sénat bis, une institution budgétivore dont l’utilité, reste discutable, à l’image du Conseil économique social et environnemental, destiné, tous à entretenir une clientèle politique dont on ne sait que faire. La suppression du Sénat, une demande sociale satisfaite par Macky Sall, son retour sous un nouvel habillage, sonne comme un retour à la case de départ, et s’avèrent être une trahison de l’esprit qui a aminé les mouvements populaires sous Wade, lesquels exigeaient la suppression pure et simple du Sénat.
La reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens : droits à un environnement sain, sur leurs ressources naturelles et leur patrimoine foncier.
Un terme fourre-tout, car il s’agit ici de reconnaitre des droits qui ne l’étaient pas. Une vieille démocratie comme le Sénégal voudrait garantir de «nouveaux droits» à ses citoyens. Devant l’intense lobbying des organisations gays, homosexuelles, souvent sous le couvert d’organisations de défense des droits de l’homme, parler de «reconnaissance de nouveaux droits», dans l’entendement de nombre de Sénégalais, renvoie systématiquement à l’homosexualité que le président Macky Sall a chassée officiellement, par la grande porte, mais qui manœuvre fort pour revenir par la fenêtre. Il en est de même pour la légalisation de l’avortement médicalisé, et l’instauration de l’autorité parentale à travers le vote du nouveau Code de l’Enfant, que demandent avec insistance, des organisations internationales.
Droit à un environnement sain : encore une répétition.
Il faut rappeler que le droit à un environnement sain, existe dans déjà dans la constitution : www.gouv.sn/Titre-II-Des-libertes-publiques-et.html . Aussi, quand on parle de droits des citoyens, il est nécessaire de rappeler que le droit le plus important est le droit à la propriété. Or, la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite) a gravement porté atteinte à ce droit ,en expropriant par exemple les sociétés de Bibo Bourgi sur la base de simple témoignage, alors que Bibo, présenté comme un prête-nom de Karim Wade, dispose d’actes notariés authentiques, établis par des notaires régulièrement établis au Sénégal et qui n’ont jamais été poursuivis pour faux ou usage de faux. Autrement dit, au Sénégal la Crei a établi une jurisprudence grave qui voudrait ce que les actes établis par un notaire, n’ont aucune valeur devant un témoignage, c'est-à-dire l’acte notarié ne pèse rien devant la parole. Il s’agit d’une grave atteinte au droit à la propriété, car en définitive, dans le contexte actuel, aucun citoyen ne dispose d’une sécurité suffisante pour la protection de ses biens : les actes qui prouvent sa propriété peuvent être remis en cause à tout à moment.
Statut de l’opposition et de son chef
Un non-sens d’autant plus que l’opposition a déjà un statut (déjà consacré par la constitution : www.gouv.sn/Titre-V-De-l-Opposition.html ) qui lui revient de fait, lequel s’impose le plus naturellement du monde. Le non-sens réside dans le fait, pour l’Etat, de reconnaître une personne, un leader politique comme chef d’une opposition qui pourrait ne pas se retrouver en cette personne. Le fait d’être reconnu par le pouvoir en place peut procurer certes (à la personne reconnue) des avantages sur le plan financier (indemnités, avantages d’ordre pécuniaire, etc.). Inutile de dire que les démocrates avertis se méfieront d’un chef de l’opposition qui tire une partie de ses financements, du pouvoir en place. Il y a lieu aussi de retenir que le statut de l’opposition existe déjà dans la constitution de 2001. Ces nouvelles retouches apportées au texte de constitution pourraient être assimilées à du remplissage pour habiller une constitution à refaire, certes, mais pas dans le sens des «réformettes» proposées par le président Macky Sall.
Les limites des candidatures indépendantes
On peut noter que cette disposition sur le statut de l’opposition est en contradiction avec la promotion des candidatures indépendantes. Le statut de l’opposition concerne les partis, mais on a rarement noté, pour ne pas dire jamais, au cours d’une élection, que les candidats indépendants viennent en 2e position et deviennent de fait les chefs de l’opposition comment faudrait-il trancher le débat ? La question reste ouverte.
Enfin, ce qui est à redouter, c’est de faire avaliser par les électeurs, une nouvelle constitution pratiquement vide de contenu, de surcroit impopulaire au regard de l’adhésion des Sénégalais qui sera différente de l’adhésion à la constitution de 2001, votée à plus de 90 %.
Proposer des réformes à la fin d’un mandat : un non-sens !
Il convient de s’arrêter un moment sur l’opportunité de ces réformes, le fait de vouloir imposer à l’opinion, un débat sur les quinze ou quatorze points de réformes, alors que le vrai débat devait porter sur le reniement du président de la République à propos de son mandat. Aujourd’hui, le pouvoir a quasiment réussi à amener les Sénégalais, les électeurs, à débattre de ces «réformettes» qui interviennent en fin de mandat, du jamais vu. L’objet du referendum est faussé d’autant plus qu’il ne porte plus sur le mandat comme annoncé à l’opinion précédemment. Or, dans la tradition démocratique, il est rare de voir un président de la République entamer des réformes à la fin d’un mandat. Les reformes sont entreprises souvent dans la première année d’arrivée au pouvoir, pour permettre au président nouvellement élu, d’asseoir sa politique qu’il aura définie auparavant, avant de solliciter les suffrages de ses compatriotes. Une interrogation logique s’impose : à quoi bon faire voter des réformes alors qu’on n’est pas sûr de rester au pouvoir pour pouvoir les mettre en place ? Pourquoi faire voter des réformes que le prochain chef de l’État va sans doute jeter à la corbeille, pour prendre ses distances d’avec son prédécesseur.
Contre-vérités entretenues par le pouvoir
Beaucoup d’encre et de salive ont coulé autour de l’avis du Conseil constitutionnel, un avis pour les uns, une décision pour les autres. On peut simplement noter, qu’à ce jour, le nouveau texte qui a adopté en conseil des ministres et qui sert de document de base, n’a pas été renvoyé au Conseil constitutionnel comme le veut l’orthodoxie républicaine. Ce qui s’avère être une faute technique notoire. Il faut rappeler que les «sages» avaient, dans un pli confidentiel, amendé le premier projet de texte proposé à la révision, alors que ce texte devrait préalablement être adopté en Conseil des ministres.
Les conclusions de la Cnri, le parent pauvre du texte de constitution
Après son revirement sur la réduction de son mandat, le chef de l’Etat n’est pas bien placé pour proposer des réformes. Surtout lorsque le cœur de ce que les Assises suggèrent comme réformes a été extrait du projet de texte. C’est le cas des conclusions de la Cnri sur la séparation réelle des pouvoirs (l’incompatibilité des fonctions de chef de l’État et de chef de parti).
Ce qu’il faut retenir
Enfin, l’autre piège du référendum, c’est le débat sur les réformes, une autre manière de diviser les Sénégalais en trois camps : le oui, le non et l’abstention. Mais les Sénégalais ne devraient pas perdre de vue que, quels que soient les résultats du référendum, l’adhésion au nouveau texte de constitution ne connaîtra pas le même succès que l’adhésion à la constitution de 2001, qui s’avère plus populaire, pour avoir recueilli plus de 90 % des suffrages. Un taux que l’on ne peut pas comparer avec les 30 % d’adhésion qu’espèrent les tenants du pouvoir qui, malgré leur assurance, n’écartent pas l’idée que le Non puisse émerger au soir du 20 mars. En attendant, bien relire les propositions du texte du référendum, avant de se décider pour le oui ou pour le non.
84 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (16:04 PM)Aussi parce qu’il faut faire prendre conscience à nos dirigeants politiques d’aujourd’hui et de demain le respect qu’ils doivent à notre loi fondamentale.
Anonyme
En Mars, 2016 (16:06 PM)Arissoi
En Mars, 2016 (16:07 PM)NON AU REFERENDUM
Anonyme
En Mars, 2016 (16:08 PM)1) Extension de la déclaration de patrimoine prévue pour le Président de la République à l’article 37 de la Constitution actuelle aux Ministres, aux membres du bureau de l’Assemblée, aux hauts fonctionnaires?;
2) Déclaration de patrimoine du Président de la république à la fin de son mandat?; Pouvoir au conseil constitutionnel de contrôler celle-ci et celle faite en début de mandat?;
3) Interdiction aux ascendants, descendants, collatéraux au premier degré??, ou conjoints de succéder ou assurer la suppléance du Président de la République?;
4) Incompatibilité de la fonction de Président de la République avec l’appartenance à toute assemblée élective nationale ou locale ainsi qu’avec l’exercice de toute autre fonction, publique ou privée?;
5) Limitation du nombre de ministres à vingt?? cinq et limitation du titre et prérogatives de Ministre aux seuls membres du Gouvernement?;
6) Saisine du Conseil constitutionnel par un nombre insignificatif de citoyens car aujourd’hui seuls le Président de la République et des députés peuvent le saisir.
7) Présidence du Conseil supérieur de la Magistrature par le Président du Conseil Constitutionnel pour aider à construire une véritable indépendance de notre magistrature?;
8) Élargissement du cercle des personnalités désignant les membres de la cour constitutionnelle.
Anonyme
En Mars, 2016 (16:09 PM)Miaouu
En Mars, 2016 (16:10 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:12 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:14 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:14 PM)Enfin
En Mars, 2016 (16:18 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:19 PM)Gor Ca Wax Ja
En Mars, 2016 (16:24 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:27 PM)Anonymeradou
En Mars, 2016 (16:29 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:52 PM)CONSTITUTION de Abdoulaye Wade DU 22 JANVIER 2001
Article 26 :
Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et au
scrutin majoritaire à deux tours.
voici ce que macky a enleve: scrutin majoritaire à deux tours et il a remplace
par:
a la majorite absolue des suffrages exprimés.
Article 27 :
La durée du mandat du Président de la République est de sept ans.
Le mandat est renouvelable une seule fois.
Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
la constitution du président Macky Sall
«Article 26. – Le President de la République est élu au
suffrage universel direct et a la majorite absolue des suffrages exprimés.
scrutin majoritaire à deux tours :enleve
ce qui permettra une breche ( BOROKH NDOLOU) a un Constituonaliste-Tailleur dinterpreter, de tailler sur mesure la Volonte de macky.
Macky sall na pas le droit de faire moins que wade
«Article 27. – La duree du mandat du President dc la
République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consecutifs.
Le probleme ici cest le mot consecutifs: Apres 2 Mandats, il
pourra faire Comme Putin en Russie etre remplace par Alioune sall et revenir au pouvoir comme Putin en Russie.
Que les Aperistes ne nous tympanisent pas avec Larticle 33 qui ne fait pas partie des 15 points de Macky.
Larticle
33 est dans la constitution de 2001. en Plus de Larticle 26 avec
Scrutin majoritaire a 2 tours que Macky a change a Raw Gadou
Diane
En Mars, 2016 (17:03 PM)Diane
En Mars, 2016 (17:03 PM)Diane
En Mars, 2016 (17:03 PM)Diane
En Mars, 2016 (17:03 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (17:07 PM)Moy Lolou
En Mars, 2016 (17:10 PM)Fallou Diémé
En Mars, 2016 (17:12 PM)Le fond du probléme c'est le reniement sur le mandat. Et là il faut sanctionner lourdement ce pouvoir le 20 mars 2016.
Report Du Referendum
En Mars, 2016 (17:23 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (17:52 PM)Volai414
En Mars, 2016 (18:05 PM)À part les participations de la sélection nationale de foot aux divers championnats, je n'ai jamais assisté à autant d'engouement de la part de mes frères et sœurs. Quand il est question de toute une jeunesse qui échoue parce que moins d'un élève de terminale sur deux réussit le bac, sans compter ceux qui n'arrivent même pas au bfem, alors là le taux de sénégalais aphones et non intéressés devient phénoménal.
Quand je vois les problèmes rencontrés par l'Eduucation au Sénégal et qui demeurent chroniques, je me demande si l'Education ne mérite pas une place de choix dans ce foutu référendum qui semble plus que vital pour les sénégalais qui n'ont plus que ce mot à la bouche.
Anonyme
En Mars, 2016 (18:13 PM)Contrlespoliticiens
En Mars, 2016 (18:14 PM)Zig.bo
En Mars, 2016 (18:22 PM)Abou
En Mars, 2016 (18:51 PM)C'est le peuple qui dit non, des sénégalais sans parti ni parti pris
NOUS DISONS NON NGONÉ LAYTR, NOUS DISONS NON NGONÉ LATYR, NOUS DISONS NON...
Junior
En Mars, 2016 (19:02 PM)c'est la reconnaissance de plus de droit pour un environnement sain, sur les ressources naturelles et sur le patrimoine foncier . Cela n'a rien n'avoir avec l'homosexualité . ARRÊTER L'INTOX
Anonyme
En Mars, 2016 (19:25 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:25 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:50 PM)chassons maky le 20 Mars
Anonyme
En Mars, 2016 (19:59 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (20:00 PM)Wadjou Bakh
En Mars, 2016 (20:18 PM)En effet notre système électoral n'est pas parfait, il nous a donné deux alternances démocratiques mais tout n'est pas parfait, il doit être amélioré. Laissons aux générations futures leurs droits de choisir leurs propres lois.
Je ne suis pas juriste mais j'attire l'attention de mes compatriotes sur quelques insuffisances de ce système électoral:
1-L’élection des députés sur la liste nationale : la CNRI avait proposé à Macky la suppression de cette liste nationale et l'établissement d'un scrutin proportionnel;
2-Le cumul de fonctions doit être supprimé : député maire, ministre maire, etc..
3-Le président de la république ne peut être chef de parti: C'est une proposition de la CNRI dont Macky fait fi.
4-La non limitation du nombre de mandat des élus locaux : Au niveau présidentiel il y a eu des alternances, le pouvoir a changé de mains , mais au niveaux de certains collectivités il n'y a toujours pas d'alternance , ce sont les mêmes qui sont toujours là.
Denise D'erneville
En Mars, 2016 (20:27 PM)ON NE PEUT PAS ALLER A CE REFERENDUM SANS CONNAITRE LE CONTENU DU BON TEXTE PROPOSE. POUR NE PAS AVOIR A LE REGRETTER.
Il faut chercher le piège : c'est une raison de plus pour différer ce référendum.
Dans la Constitution du 22 janvier 2011, l'article 26 est libellé ainsi : " Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours". pourquoi modifier le mode de scrutin de l'élection du PR dans le projet de modification qui sera soumis au référendum ?
Ils avaient parlé de durée de mandat et de nombre de mandat.
Anonyme
En Mars, 2016 (20:53 PM)Senegal En Danger
En Mars, 2016 (20:54 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (20:55 PM)NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
Ptt
En Mars, 2016 (20:56 PM)Pathe
En Mars, 2016 (21:00 PM)C'est accompagner le soleil levant de la démocratie sénégalaise, et pour ce là, rien ne peut arrêter ou dévier son parcours ni son rayonnement
Anonyme
En Mars, 2016 (21:17 PM)maky payera pour ce qu il a fait à wade
Anonyme
En Mars, 2016 (21:59 PM)on vote Non pour tes points ce qui nous intéresse c'est le mandat de 5 ans donc avant qu'un autre président débarque mou wax gnou lou léer. Machy dans ta tête tu est flou. politicien féenn rék. MOI JE NE VOUS CROI PLUS
Anonyme
En Mars, 2016 (22:27 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (22:28 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (00:11 AM)C'est accompagner le soleil levant de la démocratie sénégalaise, et pour ce là, rien ne peut arrêter ou dévier son parcours ni son rayonnement
Atta
En Mars, 2016 (00:13 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (00:29 AM)NIT DAFA WARA AM LOUMOU GUEUM WALA MOU DOON MALA
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!
Anonyme
En Mars, 2016 (00:30 AM)NIT DAFA WARA AM LOUMOU GUEUM WALA MOU DOON MALA
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!
Anonyme
En Mars, 2016 (00:30 AM)NIT DAFA WARA AM LOUMOU GUEUM WALA MOU DOON MALA
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!
Attention
En Mars, 2016 (03:23 AM)Samy
En Mars, 2016 (07:18 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (09:11 AM)Atypico
En Mars, 2016 (10:11 AM)B
En Mars, 2016 (11:28 AM)Article 26 :
Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et au
scrutin majoritaire à deux tours.
voici ce que macky a enleve: scrutin majoritaire à deux tours et il a remplace
par:
a la majorite absolue des suffrages exprimés.
Article 27 :
La durée du mandat du Président de la République est de sept ans.
Le mandat est renouvelable une seule fois.
Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
la constitution du président Macky Sall
«Article 26. – Le President de la République est élu au
suffrage universel direct et a la majorite absolue des suffrages exprimés.
scrutin majoritaire à deux tours :enleve
ce qui permettra une breche ( POROKH NDOLOU) a un Constituonaliste-Tailleur dinterpreter, de tailler sur mesure la Volonte de macky.
Macky sall na pas le droit de faire moins que wade
«Article 27. – La duree du mandat du President dc la
République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consecutifs.
Le probleme ici cest le mot consecutifs: Apres 2 Mandats, il
pourra faire Comme Putin en Russie etre remplace par Alioune sall et revenir au pouvoir comme Putin en Russie.
Que les Aperistes ne nous tympanisent pas avec Larticle 33 qui ne fait pas partie des 15 points de Macky.
Larticle
33 est dans la constitution de 2001. en Plus de Larticle 26 avec
Scrutin majoritaire a 2 tours que Macky a change a Raw Gadou
Anonyme
En Mars, 2016 (11:31 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (11:33 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (15:30 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (15:39 PM)Réviser une constitution doit se faire de façon consensuelle avec les acteurs politiques avant de le soumettre en referendum au peuple.
Une seule personne ne peut s'enfermer avec ses conseillers pour retoucher les articles qui lui conviennent.
A titre d'exemples, pourquoi ne pas changer le dispositif qui fait que les députés sont élus sur une liste (donc par le parti - le chef de parti - qui les copte pour les aligner sur une liste par ordre de préférence. Un député doit être élu par la population directement, et répondre de ses actes et décisions de vote devant les élus et non son parti.
Depuis Wade, nous avons des problèmes d'interprétation de certains articles, notamment concernant le Conseil Constitutionnel, pourquoi ne pas revoir de façon claire les articles qui les concernent, les rédiger de façon à éviter les interprétations.
Le Sénat : il existe au bon gré des Présidents. Pourquoi la constitution ne fixerait elle pas définitivement les règles de son existence ? Il en est de même du Conseil Economique et du nouveau machin de décentralisation qui va être crée.
Vous voyez il y'a beaucoup de choses importantes dont il faut discuter, et surtout le faire de façon consensuelle. On ne peut voter les articles un par un, il faut donc que les parts politiques et des représentants de la société civile s'assoient pour y travailler ensemble.
Voilà pourquoi il faut voter "NON" et demander qu'une révision globale de la constitution se fasse, incluant bien sûr la durée du mandat qui doit être ramené à cinq ans.
Anonyme
En Mars, 2016 (18:53 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:07 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:57 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (20:05 PM)Sophos
En Mars, 2016 (22:49 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (22:52 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (23:00 PM)Degg Deug
En Mars, 2016 (09:23 AM)Ils ont créer aussi LATIF COULIBAL le journaliste mercenaire qui sortait des livres sur l'ancienne régime.
Ils sont faire croire au sénégalais que le fils de WADE est un voleur. Moi personnellement je demande pardon à KARIM WADE que j’insultai tout les jours. Mais beaucoup de sénégalais connaissent la vérité. Car EN POLITIQUE TOUT LES MOYENS SONT BON pour éliminer ton adversaire.
Depuis qu'ils ont enfermé ce gosse ils arrivent pas à nous montrer les preuves. SVP ils est temps qu'on tourne dos à Macky et son régime.
Etudiant
En Mars, 2016 (11:20 AM)Anonymelune
En Mars, 2016 (12:00 PM)A cotè de la fraude Macky Sall et son clan vont utiliser la corruption massive en achetant le vote des electeurs de l’argent contre le bulletin du NON
Ils vont aussi proceder au sabotage du scrutin dans certaines zones ou ils sont sur de perdre
Malgrè tout cela ILS SERONT HUMILIES
Anonyme Bassirou Mbacke
En Mars, 2016 (12:07 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (13:59 PM)Doulikesse
En Mars, 2016 (14:58 PM)Ndiakhoum
En Mars, 2016 (16:48 PM)Salam et vive le sénégal
Hore Pouthiou
En Mars, 2016 (16:56 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (17:23 PM)Xc
En Mars, 2016 (20:32 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (21:39 PM)Lettre ouverte à Macky Sall : Pourquoi ce silence obstiné sur l’alinéa 86-6 ?
Dans votre projet de loi soumis au référendum du 20 mars (nouvel alinéa 6 de l’article 86) vous reprenez une disposition très controversée, l’alinéa 49-3 de la Constitution française. Cet alinéa vous permet de faire passer des lois sans aucun vote des députés. Et même sans débat si le gouvernement le souhaite.
François Hollande, alors député socialiste, avait eu en 2006 des mots très durs pour cette disposition. Selon lui, il s’agit d' »une brutalité, un déni de démocratie et une manière d’empêcher le débat parlementaire ». Il réclamait alors sa suppression pure et simple. Tout comme son Premier ministre Valls qui avait déposé avec dix autres députés un projet de loi pour l’abrogation de cet alinéa.
Une fois au pouvoir, il a oublié cet engagement, un » wax waxeet » (reniement) qui n’est certainement pas étranger à sa grande impopularité.
Cette disposition controversée figure dans la Constitution française depuis longtemps. Ni Senghor ni Diouf ni Wade n’ont cru devoir reprendre dans notre Constitution un alinéa aussi « parlementaricide ».
Vous, vous le faites.
L’étonnant est que vous n’en donnez aucune explication. Aucune allusion à l’alinéa 86-6 dans vos deux discours, ni dans votre exposé des motifs ni dans les déclarations de vos partisans. Bien au contraire, un accent est mis sur un prétendu » renforcement des pouvoirs du Parlement. »
Tout se passe comme si un rideau de fumée est savamment mis en place pour faire embarquer un passager clandestin, indésirable, dans votre charrette de réformettes.
A quelles fins ?
Le contenu du 86-6 et la tentative de le faire passer en cachette n’est pas pour rassurer les Sénégalais qui vous soupçonnent d’envisager des réformes sociétales dites de « modernisation ».
Si votre projet passait en effet, les Sénégalais n’auraient plus que leurs yeux pour pleurer quand le 86-6 vous permettra de faire adopter sans vote ni débat certaines lois de dépénalisation ou de légalisation qui donnent aujourd’hui des cauchemars aux Sénégalais vigilants.
Ce n’est pas respecter les Sénégalais que de les inviter à » subir » vos réformettes, sans chercher à les comprendre et sans que vous ne leur en expliquiez les véritables motifs.
C’est la même méthode que vous avez utilisée dans votre tentative avortée de « rendre intangible » la laïcité. Aucune explication au moment de son introduction. Aucune explication au moment de son retrait qui n’est que stratégique.
Au nom du droit des Sénégalais de bénéficier d’un minimum de respect et de considération de la part de leurs dirigeants, le MPS/SELAL vous invite à sortir de votre silence calculé et à vous expliquer clairement sur le 86-6.
Le ferez-vous ?
Dakar le 6 mars 2016
Le Bureau Politique
MOUVEMENT POPULAIRE SOCIALISTE (Mps/SELAL)
Anonyme
En Mars, 2016 (22:36 PM)Wade avait bénéficié d'une décision et non d'un avis , et malgré cela il a été sanctionné par le peuple , pour dire que finalement décision ou avis , le dernier mot revient au peuple
Les 14 points soumis au référendum peuvent être votés par l'assemblée , seule la durée du mandat du président de la république doit être soumise au référendum .
L'article 27 du projet de révision dispose que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. La limitation à deux mandats est prévue depuis 2001 par la constitution , mais ce qui est inquiétant c'est d'avoir ajouter consécutifs , ce qui signifie qu'on peut revenir au pouvoir , après avoir été remplacé par son successeur .
Les lois expressément rétroactives peuvent rétroagir, tout comme les lois pénales plus douces, il suffisait donc tout simplement de prévoir la durée de cinq ans qui allait ainsi rétroagir
Anonyme
En Mars, 2016 (22:43 PM)Anonymelune
En Mars, 2016 (00:38 AM)C’EST POUR ENVOYER UN MESSAGE FORT A CET INCOMPETENT ET MINABLE MACKY SALL LUI FAIRE COMPRENDRE QU’IL N’A RIEN FOUTU DEPUIS QU’IL EST LA
L’AUTRE AVANTAGE C’EST ENVOYER A LA RETRAITE POLITIQUE DEFINITIVE CES VIEUX POLITICIENS POURRIS
NIASS,DJIBO,TANOR,DANSOKHO,LANDING,BATHILY,ROBERT SAGNA
je demande à la jeunesse senegalaise de tous les partis meme ceux de l’APR de saisir cette occasion pour PRENDRE LE POUVOIR ENVOYEZ AU DIABLE CES VIEUX POLTICIENS POURRIS QUI SONT LA DEPUIS 1960 et qui ne vivent que de la politique
UNE VICTOIRE DU NON sonnerait LA RETRAITE POLITIQUE POUR MOUSTAPHA NIASS,DJIBO KA,TANOR DIENG,ROBERT SAGNA,AMATH DANSOKHO ,BATHILY
Je vous demande de ne pas prolonger la vie politique de ces politiciens pourris dèja ils profitent de la faiblesse et de la manque d’experience de Macky Sall pour lui soutirer des centaines de millions par mois
Demontrons qu’ils sont finis JEUNES du Senegal mobilisez vous PRENEZ LE POUVOIR L’AVENIR VOUS APPARTIENT
Anonyme
En Mars, 2016 (23:24 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (14:33 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (17:33 PM)Participer à la Discussion