LE SÉNÉGAL S’ENGAGE À REBOISER 2 MILLIONS D’HECTARES AVANT 2030
Pour lutter contre la déforestation, le Sénégal s’engage à restaurer 2 millions d’hectares de terres d’ici 2030. L’annonce a été faite, selon L’As, par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim, lors d’une table ronde organisée sur le défi de Bonn. Ce défi, rappelle le journal, a été lancé depuis 2011 avec un premier objectif de 150 millions d’hectares à reboiser dès 2020 et 350 millions à l’horizon 2030. Ce, à la suite de la déclaration de New York en 2014 lors du sommet sur le climat.
Ce programme du Sénégal est comme un jeu d'anfants !
COMPARE à ce que fait le peuple Ethiopien c'est la honte pour le Sénégal !
POUR INFO :
Une jeune fille prend par à l'opération nationale de plantage d'arbres à Addis Ababa en Ethiopie, le 28 juillet 2019. AFP
Le gouvernement affirme que ce lundi 350 millions d’arbres ont déjà été plantés dans le pays, ce qui serait un record à l’échelle mondiale.
• L'Ethiopie veut planter 4 milliards d'arbres
Ces temps-ci, quand le Premier ministre éthiopien Ahmed Abiy apparaît en public, il ôte sa veste, retrousse ses manches, empoigne une pelle et se met à planter des arbres. Le chef de gouvernement montre l’exemple. L’Ethiopie prévoit de planter quatre milliards d’arbres d’ici octobre pour promouvoir la reforestation, dans le but de combattre le réchauffement climatique et protéger les ressources naturelles.
Lundi, les fonctionnaires éthiopiens ont été exemptés de travail pour aller planter des arbres, pendant qu'Ahmed Abiy cherchait à convaincre le reste du pays de suivre le mouvement. Le gouvernement affirme que ce jour-là 350 millions d’arbres ont été plantés dans le pays, ce qui serait un record à l’échelle mondiale. Depuis mai, quelque trois milliards d’arbres auraient déjà été plantés, selon les autorités éthiopiennes.
«Nous avons démontré notre capacité à nous rassembler pour mettre en œuvre une vision commune», déclare à l’AFP, Seyoum Billene, la porte-parole du Premier ministre. Le chiffre stupéfiant de 350 millions d’arbres plantés a déclenché un certain scepticisme. «Personnellement, je ne pense pas qu’on en ait planté autant», avoue Zelalem Worqagegnehu, porte-parole du parti d’opposition Ezema, en se félicitant tout de même que plusieurs centaines de membres de son parti ont contribué à cet effort lundi. «Nous avons pris ça comme une bonne opportunité d’être solidaires de nos concitoyens», remarque-t-il. «Notre inquiétude, c’est l’héritage environnemental, faire de l'Ethiopie un pays écologique.»
La première étape
Les forêts couvraient environ 40% du pays il y a un demi-siècle, contre près de 15% aujourd’hui, selon Abiyot Berhanu, directeur de l’Institut de recherche éthiopien sur l’environnement et les forêts. «La déforestation est devenue un problème très sérieux dans plusieurs endroits d’Ethiopie», constate-t-il. Les efforts récents de replantation ciblent des régions d’où les arbres ont disparu au fil des années, explique Seyoum Billene. Selon elle, des espèces d’arbres différentes ont été plantées en fonction des régions. Selon l’ONU, la couverture forestière de ce pays africain a chuté de 35% au début du XXe siècle à un plus de 4% dans les années 2000, rapporte la BBC.
«Beaucoup de pépinières ont travaillé à produire plus d’arbres jeunes ces deux derniers mois», ajoute-t-elle. Certains des jeunes plants et arbustes sont aussi arrivés de l’étranger. La reforestation tient une large part dans les efforts mondiaux pour absorber les émissions de CO2. Elle permet aussi de purifier l’eau, produire de l’oxygène et renforcer le revenu des agriculteurs, rapporte Tim Christophersen, président du Partenariat mondial sur la restauration des forêts et des paysages. Mais selon lui, planter des arbres n’est que la première étape.
«Le facteur le plus important, c’est la pression du pâturage. Si vous plantez un arbre et qu’un jour plus tard, les chèvres arrivent, c’est sûr qu’elles mangeront l’arbre d’abord et ensuite l’herbe sèche aux alentours», explique-t-il à l’AFP. «On ne parle pas tant de planter des arbres que de les faire pousser», souligne-t-il.
Message pro-environnement
Selon lui, planter 350 millions d’arbres nécessite un espace équivalent à 350 000 hectares, et un volontaire peut planter jusqu’à 100 arbres dans une journée. «Ce n’est pas impossible, mais ça demanderait un effort très bien organisé», observe-t-il. Cet expert remarque que l’Ethiopie est un des cinq pays seulement considérés comme ayant une contribution «suffisamment ambitieuse» à l’accord de Paris de 2015 sur le climat, destiné à contenir le réchauffement climatique.
Cette campagne de reforestation en Ethiopie s’inscrit dans un projet environnemental plus vaste, connue sous le nom de «Green Legacy Initiative» (Initiative d’héritage écologique), qui prévoit de nettoyer les cours d’eau et de rendre l’agriculture plus durable. Seyoum Billene estime que la mobilisation de lundi démontre que le message pro-environnement du Premier ministre résonne véritablement dans le pays.
«Tout le monde a compris la vision à long terme», affirme-t-elle. «Ils adhèrent aux avantages d’avoir un pays sensible à l’écologie.» Si l’Ethiopie a réellement planté 350 millions d’arbres lundi, elle aura surpassé le précédent record d’environ 50 millions détenu par l’État indien d’Uttar Pradesh. Mais il faudra sans doute attendre pour que ce record soit officiellement reconnu. Pour l’instant, l’Ethiopie n’a pas tenté de le faire enregistrer auprès du livre Guinness des records, a indiqué la porte-parole de l’organisation Jessica Dawes, dans une réponse écrite à l’AFP.
Comme le note la BBC dans son article, si la plantation des 350 millions d'arbres a globalement été saluée certains reprochent à Ahmed Abiy d'utiliser cette campagne pour distraire la population des défis auxquels le gouvernement est confronté, notamment les conflits ethniques qui ont contraint quelque 2,5 millions de personnes à quitter leur domicile.
Ils feront rien comme d'habitude depuis le temps que l'on parle de reboisement vallées fossiles bassins de rérention grande muraille verte ce pays aurait du etre une foret
Une astuce, après avoir mangé vos fruits ayant des graines ou des noyaux, lancez les dans la brousse quand vous voyagez à l'intérieur du pays et à la prochaine pluie y a des chances de voir certains germer.
Avant de penser à reboiser pensons à préserver déjà ce qui existe. En effet si je vois ce que l'on a fait et ce que l'on est entrain de faire de la zone humide des Niayes (Croisement Camberene - marché Gueule Tapée - Technopole - Patte d'Oie), qui est un poumon vert naturel de Dakar, je me demande toujours à quoi servent le ministère de l'environnement, la direction des eaux et forêts.
Voilà une zone interdite de construction, mais que l'État fu Senegal par son laxisme et son irresponsabilité par rapport aux générations futures laisse des criminels détruire un écosystème unique dans son genre dans le département de Dakar.
C'est tellement facile d'aller raconter des histoires dans les instances internationales plus tôt que de prendre ses responsabilités et préserver ce qui existe déjà.
Des criminels sont en train de détruire le JARDIN CAMBERENE avec la complicité de l'Etat du Senegal.
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5 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2019 (13:10 PM)COMPARE à ce que fait le peuple Ethiopien c'est la honte pour le Sénégal !
POUR INFO :
Une jeune fille prend par à l'opération nationale de plantage d'arbres à Addis Ababa en Ethiopie, le 28 juillet 2019. AFP
Le gouvernement affirme que ce lundi 350 millions d’arbres ont déjà été plantés dans le pays, ce qui serait un record à l’échelle mondiale.
• L'Ethiopie veut planter 4 milliards d'arbres
Ces temps-ci, quand le Premier ministre éthiopien Ahmed Abiy apparaît en public, il ôte sa veste, retrousse ses manches, empoigne une pelle et se met à planter des arbres. Le chef de gouvernement montre l’exemple. L’Ethiopie prévoit de planter quatre milliards d’arbres d’ici octobre pour promouvoir la reforestation, dans le but de combattre le réchauffement climatique et protéger les ressources naturelles.
Lundi, les fonctionnaires éthiopiens ont été exemptés de travail pour aller planter des arbres, pendant qu'Ahmed Abiy cherchait à convaincre le reste du pays de suivre le mouvement. Le gouvernement affirme que ce jour-là 350 millions d’arbres ont été plantés dans le pays, ce qui serait un record à l’échelle mondiale. Depuis mai, quelque trois milliards d’arbres auraient déjà été plantés, selon les autorités éthiopiennes.
«Nous avons démontré notre capacité à nous rassembler pour mettre en œuvre une vision commune», déclare à l’AFP, Seyoum Billene, la porte-parole du Premier ministre. Le chiffre stupéfiant de 350 millions d’arbres plantés a déclenché un certain scepticisme. «Personnellement, je ne pense pas qu’on en ait planté autant», avoue Zelalem Worqagegnehu, porte-parole du parti d’opposition Ezema, en se félicitant tout de même que plusieurs centaines de membres de son parti ont contribué à cet effort lundi. «Nous avons pris ça comme une bonne opportunité d’être solidaires de nos concitoyens», remarque-t-il. «Notre inquiétude, c’est l’héritage environnemental, faire de l'Ethiopie un pays écologique.»
La première étape
Les forêts couvraient environ 40% du pays il y a un demi-siècle, contre près de 15% aujourd’hui, selon Abiyot Berhanu, directeur de l’Institut de recherche éthiopien sur l’environnement et les forêts. «La déforestation est devenue un problème très sérieux dans plusieurs endroits d’Ethiopie», constate-t-il. Les efforts récents de replantation ciblent des régions d’où les arbres ont disparu au fil des années, explique Seyoum Billene. Selon elle, des espèces d’arbres différentes ont été plantées en fonction des régions. Selon l’ONU, la couverture forestière de ce pays africain a chuté de 35% au début du XXe siècle à un plus de 4% dans les années 2000, rapporte la BBC.
«Beaucoup de pépinières ont travaillé à produire plus d’arbres jeunes ces deux derniers mois», ajoute-t-elle. Certains des jeunes plants et arbustes sont aussi arrivés de l’étranger. La reforestation tient une large part dans les efforts mondiaux pour absorber les émissions de CO2. Elle permet aussi de purifier l’eau, produire de l’oxygène et renforcer le revenu des agriculteurs, rapporte Tim Christophersen, président du Partenariat mondial sur la restauration des forêts et des paysages. Mais selon lui, planter des arbres n’est que la première étape.
«Le facteur le plus important, c’est la pression du pâturage. Si vous plantez un arbre et qu’un jour plus tard, les chèvres arrivent, c’est sûr qu’elles mangeront l’arbre d’abord et ensuite l’herbe sèche aux alentours», explique-t-il à l’AFP. «On ne parle pas tant de planter des arbres que de les faire pousser», souligne-t-il.
Message pro-environnement
Selon lui, planter 350 millions d’arbres nécessite un espace équivalent à 350 000 hectares, et un volontaire peut planter jusqu’à 100 arbres dans une journée. «Ce n’est pas impossible, mais ça demanderait un effort très bien organisé», observe-t-il. Cet expert remarque que l’Ethiopie est un des cinq pays seulement considérés comme ayant une contribution «suffisamment ambitieuse» à l’accord de Paris de 2015 sur le climat, destiné à contenir le réchauffement climatique.
Cette campagne de reforestation en Ethiopie s’inscrit dans un projet environnemental plus vaste, connue sous le nom de «Green Legacy Initiative» (Initiative d’héritage écologique), qui prévoit de nettoyer les cours d’eau et de rendre l’agriculture plus durable. Seyoum Billene estime que la mobilisation de lundi démontre que le message pro-environnement du Premier ministre résonne véritablement dans le pays.
«Tout le monde a compris la vision à long terme», affirme-t-elle. «Ils adhèrent aux avantages d’avoir un pays sensible à l’écologie.» Si l’Ethiopie a réellement planté 350 millions d’arbres lundi, elle aura surpassé le précédent record d’environ 50 millions détenu par l’État indien d’Uttar Pradesh. Mais il faudra sans doute attendre pour que ce record soit officiellement reconnu. Pour l’instant, l’Ethiopie n’a pas tenté de le faire enregistrer auprès du livre Guinness des records, a indiqué la porte-parole de l’organisation Jessica Dawes, dans une réponse écrite à l’AFP.
Comme le note la BBC dans son article, si la plantation des 350 millions d'arbres a globalement été saluée certains reprochent à Ahmed Abiy d'utiliser cette campagne pour distraire la population des défis auxquels le gouvernement est confronté, notamment les conflits ethniques qui ont contraint quelque 2,5 millions de personnes à quitter leur domicile.
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En Octobre, 2019 (13:51 PM)Voilà une zone interdite de construction, mais que l'État fu Senegal par son laxisme et son irresponsabilité par rapport aux générations futures laisse des criminels détruire un écosystème unique dans son genre dans le département de Dakar.
C'est tellement facile d'aller raconter des histoires dans les instances internationales plus tôt que de prendre ses responsabilités et préserver ce qui existe déjà.
Des criminels sont en train de détruire le JARDIN CAMBERENE avec la complicité de l'Etat du Senegal.
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