"Des individus malintentionnés ont exercé une violence inouïe contre le personnel. Ils étaient composés essentiellement de dockers journaliers, communément appelés dockers sur carte d'identité, ils ont cru nécessaire de violer tous les principes qui régissent notre secteur". Les faits se sont déroulées au Port dans la journée du 08 mai 2024. Ces derniers étaient venus réclamer, selon le communiqué du syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal ( SATS), leur "sukaru kor" et des tenus que l'entité précise ne point le leur devoir.
D' ailleurs le SATS affirme que près de 40 personnes dont la situation a été jugée « précaire », avaient bénéficié l’année dernière d'un soutien de la Direction du Port autonome de Dakar (PAD). Une aide composée de denrées comme le riz, le sucre, du café, des dattes, entre autres. Le syndicat note que c'est pour cette raison qu'ils estiment que ceci est un droit acquis. "Ces dockers au comportement non conventionnel et fortement répréhensible qui n'honore pas notre secteur, au lieu de tenir compte de tous les avantages, en plus du strict respect de la législation en la matière, ont cru devoir user de la démagogie, de l'irresponsabilité et de la violence.
Ne se limitant pas à cela, ils ont battu et blessé une dame, responsable du pôle administratif du SATS", se desole Insa Dieng, Chef du service des Opérations Portuaires qui a signé le document. Il ajouté que leur comportement est aux antipodes des valeurs qui fondent le Port de Dakar,et ils ne peuvent nullement nuire, ni remettre en question la crédibilité acquise avec 28 ans d'expérience. Mieux, ils ne peuvent entraver le bon fonctionnement des activités portuaires.
Tout en les mettant en garde contre toute action récidiviste, le SATS se donne le droit de porter plainte afin que "ce soient traqués ces brigands qui n'ont pas leurs places dans le port.
Le syndicat souligne que le décret 94-814 fixant les conditions particulières d'emploi des dockers des ports du Sénégal est scrupuleusement respecté dans le cadre du bon fonctionnement de toutes les activités professionnelles portuaires. "À ce propos, nous demandons la révision de ce décret qui date de 1994 pour l’adapter aux réalités actuelles qui sous-tendent les activités professionnelles des ports.
Comme quoi, ces individus aux sombres desseins inavoués ne comprennent pas que ces comportements déviants n’ont pas de place dans un environnement professionel", plaide le SATS.
3 Commentaires
Pasdejustif
il y a 2 semaines (18:58 PM)il y a une vraie mafia dans ce secteur. les soi-disant dockers (avec carte), il y en a qui ont 10 cartes, d'autres plus.
au moment d'embaucher des dockers, ils pointent les cartes. ils sont payés 5 000 F la journée. Ils sous traitent le job aux journaliers (dockers sans cartes) et leur payent des miettes (j'ai vu 1 500 F la journée). A la fin de la journée, on leur compte largent(nombre de cartes pointées x 10) et à eux de payer ceux qu'ils ont sous traité alors que toute la journée ils sont restés à lombre.
une personne m'a une fois demandé de largent alors qu'il venaient de finir sa journée. je lui ai dit tu demande de largent alors que tu as travaillé? il m'a dit: gni dou nou nit, amounou khol, si souba batay mangui si glace bi, 1500 lan ma faye. je lui ait dit pourquoi tu acceptes. Il m'a dit je n'ai pas le choix, sinon je ne travaillerai. jeme suis renseigné on m'a dit que c'est pratique courante. il y a quelques malabar qui ont une izaine de cartes de dockers, quils font embaucher chaque fois (bien sur il uy a des complices), sous traitent le job et encaissent dans le pire des cas plus de la moitie de la paie.
Resultat: les thoniers preferent debarquer à Abidjan ou ils paient les dockers à la tonne dechargée. les gens debarquent le plus rapidement possible, empochent leur argent et tout le monde est satisfait.
A Dakar:
- le gars est sosu traité, sous payé, il sait qu'il est exploité, il ne va pas se tuer à la tache
- puisque c'est paye à la journée et que ce n'est pas tous les jours qu'il y bateau pour tout le monde, plus le débarquement s'étire, plus il y a de jour travaillé. L'armateur n'est pas content, il va voir ailleurs et le senegal et le dockers perdent
il m'est arrivé de voir un navire ou les gens ralenti ,leyr cadence jusqu'a 19h et on dit que c'est lheure de la descente alors quil' était possible tout terminer en moins d'une heure.
il a fallu qu'on leur payent l'quivalent d'une journée de travail pour quil finissent le travail en une demi heure.
ils se croient malin.
il y a 16 ans nous avons acheté du poisson à une société espagnol, il devait debarquer en 2 jours, les gars on fait trainer jusquà le faire en 3 jours. Resultat: il nous a dit meme si vous me payez un milliard je ne debarque plus à Dakar.
Ce secteur doit etre assaini. il faut de la transparence dans la delivrance des cartes de dockers.
que tous ceux qui en ont besoin puissent lavoir. comment vous venez dans un bareau, aucun de ceux qui font le plus dur ne sont pas des dockers. Des fois meme il n'y a aucun docker. C'est ca la vrai exploitation
Gass
il y a 2 semaines (22:22 PM)Doux Ng
il y a 2 semaines (22:23 PM)au port en tant que Docker CI et trés sincérement c'est un milieu où régne l exploitation de l'homme par l' homme
et ce qui est grave dans cette histoire c'est que les responsables des dockers comme le sieur Massar Sarr et sa bande s'avait tout ce qui se passé mais ils s'en foutaient complétement et vu que c'est un milieu où trés souvent c'est la famille ou l hethnicisme qui fonctionnait entre les équipes des séréres ,les baols baols?les lébous de bargny les hals poulars c'etait une descrimanation extraordinaire et le systéme de la magouille trés bien orchestré avec le fameux (DIAPE LOKHO)qui consiste a faire travailler le pauvre journalierqui n'a pas le choix et lui donné la maudite somme de 1500 francs là où le Docker professionnel ou occasionnel touche 5000 francs et ces gens peuvent le faire a n'importe qui meme leur propre enfant c'est un milieu trés mal saint et jespére que le nouveau régime va pointer le nez pour régler ce probléme
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