LA REVOLTE DES THIEDOS GUERRIERS WOLOFS REDUITS EN ESCLAVAGE EN AMERIQUE AU XVIII eme SIECLE

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LA REVOLTE DES THIEDOS GUERRIERS WOLOFS REDUITS EN ESCLAVAGE EN AMERIQUE AU XVIII eme SIECLE

 

Le  18e Damel Mahaoua Mbatio Sambe FALL de lignée  matrilinéaire Dorobé de Guénio Fall-Tié-Yacine, régna  à la tête du royaume du Cayor  de 1749 à 1756. Quelque temps après être arrivé au pouvoir,  grâce au soutien du Brack du Walo Ndiack Aram Bakar MBODJ ,le Damel Mahaoua entra dans le Baol avec une armée, chassa Tègne Thié Yasin Yasin Issa Fall et se fit proclamer Damel-Teigne.

Le Tègne Thié Yasin Yasin Issa Fall alla rejoindre Maïssa-Bigué Fall qui avait sous ses ordres un parti assez puissant, dont les principaux chefs étaient son oncle Tiàlao-Massamba-Dîèy, chef de la province de Salao sous Maïssa-Teinde, Diaoudine-Ndiéguène, chef de Ndiéguène sous Maïssa-Bigué, et le Diogomay-Ndiounob Amar-Oum-Siré. Tous ces princes, à la tête d'une armée, allèrent assiéger Makâ, capitale du Cayor, et forcèrent le Damel Mahaoua à abandonner sa résidence; mais en evacuant son palais, le Damel tua, de sa propre main, le  Tègne Thié Yasin Yasin Issa Fall qu'il aperçut à quelques pas de lui. Arrivé à Ndiob, Mahaoua réunit tout son monde et parvint à chasser ses ennemis du Cayor en le poursuivant, de village en village,

Après avoir ainsi pacifié le Cayor, le Damel-Teigne Mahàoua se rendit dans le Baol pour réduire un des principaux lieutenants de Maïssa-Tend, le  Fara-Kaba, nomme Mbissane-Ndangâne commandant en chef des guerriers du parti rival  des Gueidj.

Ce dernier dans une embuscade blessa mortelle le Damel  et sera immédiatement mis à mort par la garde royale  de Mahaoua qui fit en meme  prisonniers la plupart des thiedos de son armée  qui seront vendus  aux negriers de Gorée .

  Ceux sont ces thiedos  wolofs  réduits en esclavage en Amerique dont Faidherbe relate la révolte  dans le texte ci-dessous

« Nous allons donner au sujet de la traite des nègres un épisode intéressant arrivé dans nos établissements du Sénégal à la fin du dix-septième siècle.

Il y eut à  cette époque un changement de dynastie dans le Cayor, dont dépendait alors le Baol. Le chef de la nouvelle dynastie, qui porte le nom de Gueidj, était LatirFal Soucabé. Après lui régna son fils Maïssa-Tend, qui eut à détendre son trône contre un descendant de l'ancienne dynastie, nommé Mahaoua1.

Ce dernier, après avoir essuyé plusieurs défaites, était découragé et décidé à renoncer à ses prétentions. Un jour, il se reposait, couché sur le sable, et réfléchissait à sa destinée il avait près de lui un canari plein d'eau (vase aux flancs arrondis). Il vit une de ces énormes grenouilles (ou plutôt crapauds) que l'on rencontre au Sénégal, attirée par l'instinct de la soif, s'approcher du vase pour tâcher de boire. Naturellement, le malheureux batracien ne put grimper; à son premier effort, il roula sur le dos; il recommença dix, quinze, vingt fois, toujours avec le même résultat. Mahaoua l'observait avec intérêt; il crut que l'animal renonçait à son entreprise, mais loin de là lorsque celui-ci eut repris un peu de force, il recommença ses assauts sans être plus heureux. Nouveau repos, puis nouveaux assauts, et cela dura plusieurs heures. Mais enfin, par un effort suprême, étant parvenu à accrocher une de ses pattes au bord du col, l'animal tomba dans l'eau et s'en donna à cœur joie. « C'est, une leçon que Dieu me donne s'écria Mahaoua, et aussitôt il se mit à recruter quelques partisans et à recommencer les hostilités. Il parvint à recouvrer son titre de Damel, après avoir surpris dans son village un des principaux lieutenants de Maïssa-Tend, nommé Fara-Caba, chef du village de Caba, dans le Baol, et commandant aux meilleurs guerriers du parti des Gueidj. Il le tua et fit prisonniers la plupart de ses gens. Comme d'habitude, il alla les vendre à nos traitants de Gorée.

Ce qui suit, à leur sujet, est extrait d'un ouvrage imprimé A Amsterdam en 1789, et dont l'auteur, désigné par les seules initiales M. P. D. P., avait été ancien conseiller au conseil souverain du Sénégal, ensuite commandant du fort Saint-Louis de Cregov, au royaume de Juda (Ouidah), et enfin gouverneur pour le roi de la ville de Saint-Dié-sur-Loire.

La majeure partie des prisonniers fut vendue, au nombre de près de cinq cents, en plusieurs fois; mais cette victoire pensa coûter cher à tous les blancs qui se trouvaient dans l'île. L'usage, dans cette île, est qu'à mesure que l'on traite des captifs, de quelque nation qu'ils soient, on les met au collard deux à deux, en attendant qu'on ait occasion de les embarquer.

Ce collard est une chaine de fer de cinq à six pieds de long. On tient à un des bouts un collier de fer plat, et qui s'ajuste autour du col. Il se ferme et se goupille de manière que ces captifs ne peuvent l'ouvrir sans outils on a grand soin de n'en point laisser à leur disposition.

En cet état, libres de leurs bras et de leurs jambes, ils sont conduits au travail par un, deux ou trois maîtres de langue, suivant la quantité qu'ils sont on les occupe souvent à casser des roches pour bâtir, à les transporter d'un lieu à un autre, ou à lever des terres, rouler des barriques d'eau, décharger les canots, les chaloupes; le soir, revenus du travail, après leur repas, on les enferme dans une captiverie, située dans la cour du fort.

Les cinq cents captifs, dont j'ai parlé plus haut, abhorrant la captivité plus que tous les autres peuples leurs voisins, après avoir pris connaissance du fort et de l'ile, y complotèrent une révolte formée avec intelligence, très bien tramée, et qui ne pouvait manquer de réussir, sans un jeune enfant de onze a douze ans qu'on avait mis à la captiverie, les fers aux pieds, pour le punir de quelques petits vols qu'il avait faits. Cet enfant était couché, lors du complot, sur un cuir de bœuf, comme s'il eût dormi mais, comme il s'était réveillé, il entendit tous les arrangements de la révolte, qui devait s'exécuter le jour même, à six heures du soir, en rentrant du travail. Ce projet ne pouvait manquer de réussir si cet enfant ne nous eut pas fait appeler le matin, après que les captifs furent sortis, pour nous révéler le complot projeté. Voici de quelle manière il devait s'exécuter Le soir, en rentrant, le tiers des révoltés devait se jeter brusquement sur le corps de garde qui est à la porte du fort, s'emparer des armes des soldats, posées sur leurs râteliers, tuer les dix ou douze soldats de garde, qui ne s'y seraient point attendus; pendant laquelle opération un autre tiers des révoltés entrerait dans le fort, s'emparerait du magasin aux fusils, de la salle d'armes, de la poudrière, etc. et pendant cette expédition, le dernier tiers devait se rendre au village et se disperser, pour massacrer tous les blancs et autres qu'ils rencontreraient, afin que, rien ne s'opposant plus à leurs projets, maîtres du fort et de l’ile, ils pussent tous s'armer de chacun un fusil, poudre, balles, emporter les marchandises les plus fines et les plus précieuses, et de moindre volume, et enfin descendre ensuite au bord de la mer, s'embarquer dans les chaloupes pontées, canots et pirogues qu'ils y trouveraient, et passer de suite à la Grande Terre, d'où ils auraient gagné facilement le pays où leur jeune roi détrôné s'était réfugié. Ils n'auraient couru aucun risque d'être attaqués en chemin, étant bien armés et non attendus. Cette révolte, si bien concertée, ne manqua d'avoir son exécution que par leur défaut d'attention à n'avoir pas aperçu l'enfant couché auprès d'eux, ainsi qu'il vient d'être dit. Sans ce bonheur, nous étions tous perdus, et eux au comble de leurs vœux. C'est ainsi que la fortune se joue souvent des projets les mieux concertés des faibles mortels, et souvent leur prépare des dangers ou les en garantit.

Aussitôt que nous fûmes informés de cette conspiration, pendant que les captifs étaient dehors, au travail, l'on fit tripler la garde, avec ordre d'être sous les armes, la baïonnette au bout du fusil, lorsque les captifs rentreraient. On eut soin de ne les faire avancer au fort qu'en plusieurs bandes. Le reste de notre garnison se mit sous les armes, avec quatre petites pièces de canon chargées à mitraille, braquées sur l'endroit par où devaient rentrer ces noirs dans le fort; de manière qu'en approchant du corps de garde il ne leur fut pas difficile, en voyant cinquante autres soldats sous les armes, de s'apercevoir que leur projet était éventé et manqué. Ils rentrèrent donc, à l'ordinaire, et l'instant d'après, entourés de plus de cent fusiliers, on leur fit mettre les fers aux pieds, bien goupillés, et même des menottes à ceux que l'on croyait les plus déterminés. En cet état, ils furent renfermés dans la captiverie, avec une sentinelle à la porte.

Le lendemain matin, le commandant de l'ile les fit tous assembler dans la cour du fort, et s'adressa particulièrement aux deux ou trois chefs de la révolte, qu'on savait être des grands de leur pays, pour leur demander s'il était vrai qu'ils eussent projeté, la veille, de massacrer tous les blancs de l'ile. A cette première question, qui leur fut faite devant tout le monde, les deux chefs, loin de nier le fait, ni chercher des faux-fuyants, répondirent avec hardiesse et courage que rien n'était plus vrai, qu'ils devaient ôter la vie à tous les blancs de l'ile, non pas par haine pour eux, mais bien pour qu'ils ne pussent s'opposer à leur fuite et au moyen qui leur était offert d'aller rejoindre leur jeune roi qu ils avaient tous la plus grande honte de n'être pas morts les armes à la main sur le champ de bataille, pour lui; mais qu'actuellement, puisqu'ils avaient manqué leur coup, ils préféraient la mort à la captivité. A cette réponse vraiment romaine, tous les autres captifs crièrent d'une voix unanime Dé gue la! Dé gue la! (Cela est vrai! cela est vrai !). La réponse de ces deux captifs à l'interrogatoire qui venait de leur être fait était trop claire pour qu'il fut nécessaire de leur faire d'autres questions. Le Conseil de la Direction s'assembla pour délibérer sur ce qu'il y avait de mieux à faire dans cet événement. Pour donner un exemple à tout le pays, il fut décidé que les deux chefs de la révolte seraient mis à mort le lendemain, devant tous les captifs et les gens de l'ile assemblés, de la manière suivante

Le lendemain, on fit assembler tous les captifs dans la savane. On en fit former un rond ovale, ouvert par un bout. vis-à-vis de cette ouverture, on fit placer deux petites pièces de canons chargés non à boulet, mais de la seule bourre enfin, à l'extrémité de cette ouverture, les deux chefs de la révolte y furent placés, et, tirés par le maître canonnier, et avec la seule bourre de canon, ces malheureux furent jetés morts à quinze pas d'où ils avaient été canonnés.

Tous les autres captifs, frappés d'un exemple aussi terrible de sévérité, rentrèrent à la captiverie dans la plus grande consternation. Si cette exécution paraît terrible et inhumaine, elle est une suite nécessaire du-commerce infâme que presque tous les Européens font dans ces contrées, et sur lequel je me permettrai quelques réflexions à la fin de cet ouvrage. Je crois intéressant de rapporter ce qui est arrivé aux cinq cents captifs dont les deux chefs furent suppliciés, quoiqu'ils pensassent en vrais Romains.

Après que leurs tentatives furent découvertes, il nous arriva un vaisseau de la Rochelle, appartenant à un négociant de cette ville, capitaine Avrillon, frété par la Compagnie des Indes pour apporter des approvisionnements au Sénégal, et pour prendre ensuite un chargement de noirs que nous avions ordre de lui donner pour faire son retour, et de toute la quantité qu'il en pourrait prendre. En conséquence, le jour pris pour embarquer cette cargaison de noirs, on les marqua, suivant l'usage, de la marque de la Compagnie, sur l'épaule, ou au bras, ou à la cuisse. Je me rappelle que chaque fois que je reconnaissais que les captifs destinés à être embarqués l'après-midi provenaient des cinq cents captifs révoltes, je* les faisais apercevoir au capitaine Avrillon,, en lui conseillant de les tenir bien enferrés, s'il ne voulait lui-même éprouver une révolte; il me répondit, avec le ton d'un homme qui aime à paraître n'ignorer de rien, qu'il en avait bien conduit d'autres, quoique certainement il n'eût jamais connu les noirs de cette nation.

Enfin, il les embarqua tous, et partit; mais le deuxième ou troisième jour après être en mer, il eut l'imprudence d'en faire déferrer quatorze ou quinze, et de les mettre sur son pont à manœuvrer, pour soulager, disait-il, son équipage. Ces nègres déferrés ne manquèrent pas de ramasser tous les clous et les ferrements qu'ils purent trouver dans le navire; ils les donnèrent furtivement à leurs camarades, avec lesquels ils trouvèrent le moyen de se déferrer dans une seule nuit. Le sixième jour du départ du navire, le capitaine Avrillon paya cher d'avoir négligé les avis que je lui avais donnés. En allant, à la pointe du jour, de sa chambre pour se rendre sur le gaillard d'avant, il fut empoigné par la jambe par un bras vigoureux qui le tira de dessus le passe-avant et le fit tomber sur le pont, où tous les captifs étaient déjà montés, les fers aux pieds en apparence, mais sans goupilles. Le capitaine fut assommé à l'instant à coups de boulons des fers des captifs.

Au premier cri qu'il lit d'abord, un de ses officiers vint à son secours avec cinq de ses matelots, qui tous furent assommés en un instant. Si dans ce moment une partie des nègres déferrés étaient montés sur le gaillard de derrière, ils se seraient trouvés entièrement maîtres du navire; mais le reste de l'équipage consistait en vingt-deux ou vingt-quatre hommes; éveillés par le bruit, voyant tous les captifs déferrés, ils eurent la présence d'esprit de sauter sur la porte de la cloison à claire-voie, qui sépare les nègres du gaillard de derrière, et de courir au coffre d'armes, d'en prendre les fusils et les pistolets, de les charger, et de tirer, toujours à balles, sur les captifs révoltés, et particulièrement sur ceux qui, plus alertes et plus enjambes, cherchaient à monter le long des manœuvres du navire, pour franchir  l'obstacle de la cloison à claire-voie et s'emparer des blancs qu'ils savaient être en très petit nombre; mais chaque nègre qui se trouvait prêt à passer par-dessus était décoche, jusqu'à bout portant, par une bain' de fusil qui le faisait tomber; mais il était aussitôt remplace par un ou plusieurs autres à la fois, sans qu'ils fussent Cela dura près d'une heure; ils se suc cédaient les uns aux autres par différents cordages et éprouvaient le même sort. On ne tirait point sur le gros de la cargaison, plus pour ménager le bien de l'armateur que par humanité. La rage des révoltés à prétendre passer par-dessus la barrière augmenta si fort, malgré la mort qui les attendait, que voyant que rien ne les rebutait, l'officier resté commandant sur le gaillard de derrière, craignant de n'avoir pas le temps de charger ses armes, se décida à faire tirer à mitraille deux petits canons qu'on tient toujours en chandelier dans la claire-voie de la cloison, et toujours pointés sur le pont, on l'on tient les nègres dans le jour.

Ces deux coups de canon, chargés de beaucoup de mitraille, tuèrent un si grand nombre de ces malheureux, que le reste se jeta en pagaille dans l'entrepont. Lorsqu'il ne parut plus un seul noir, l'on vint fermer les panneaux des écoutilles l'on compta les morts, qui montaient à deux cent trente, non compris sept blancs, qui furent tous jetés à la mer. Que l'on juge présentement du coup d'œil affreux d'une si horrible boucherie!

Cette troisième catastrophe est encore une suite de cet infâme commerce, dont je ne peux dire trop de mal. Je me permettrai d'en parler dans une autre occasion.

Je reviens à la narration de ce navire révolté, de M. Racot, de la Rochelle. Il a continué sa route, s'est rendu en Amérique, y a vendu le restant de sa cargaison à un prix si avantageux, que la Compagnie des Indes nous a marqué qu'il avait mis au pair, c'est-à-dire qu'il n'avait rien perdu sur son voyage. Sans nous étendre sur toutes les réflexions auxquelles pourrait donner lieu ce récit dramatique, bornons-nous à faire observer que l'immense majorité des esclaves nègres transportés pendant plusieurs siècles d'Afrique en Amérique se recrutait dans les classes non guerrières des populations.

Quand un chef nègre fait une expédition de guerre pour fournir aux commandes des acheteurs d'hommes, les noirs guerriers se font tuer ou s'échappent, et ce sont les masses non guerrières qu'on ramasse pour les vendre. C'est ce qui explique comment ces noirs supportent en général l'esclavage avec résignation.

Il n'en eût pas été de même si les négriers avaient eu souvent à porter en Amérique des cargaisons de la nature de celle dont il vient d'être question; et si l'on avait pu suivre les traces de ceux de ces Tiédo qui survécurent à leur double révolte, on aurait certainement trouvé qu'ils ne supportèrent pas l'esclavage sans protestations, et que beaucoup d'entre eux allèrent augmenter le nombre de ces nègres marrons qui faisaient le désespoir des colonies.

En effet, ces Tiédo sénégambiens sont souvent des hommes indomptables, et on en a vu un, il y a quelques années, à Saint-Louis, repris après maintes évasions d'une audace inouïe, rester dix jours sans boire et sans manger, parce qu'on lui avait enchaîné les mains et qu'il ne voulait pas, disait-il, laper comme un chien. On finit par lui détacher les mains à l'heure du repas, pour lui sauver la vie, et on l'envoya à la Guyane.

Ceux qui pratiquaient la traite des nègres n'étaient pas sans courir quelques dangers.

Les infamies qu'ils commettaient en enlevant eux-mêmes, dans les villages, les noirs que les chefs leur avaient vendus, et même en retenant prisonniers, par trahison, ces chefs venus avec confiance à leur bord, les exposaient parfois à des représailles ».

M. Leon Faidherbe, (1818-1889) Gouverneur de la Colonie du Sénégal

EXTRAITS DU LIVRE « Notice sur la colonie du Sénégal et sur les pays qui sont en relation avec elle  par M. Leon Faidherbe, (1818-1889)  Date d'édition : 1859 »

 

 


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Babacar - #1

On Nous Tue Mais On Ne Nous Déshonore Pas.telle était La Devise De Ses Vaillants Sénégalais Plein De Jom Et De Sens De L\'honneur. Quelle Leçon De Dignité à Apprendre à La Génération Actuelle.!

le Samedi 25 Avril, 2015 à 16:03:42RépondreAlerter

Anonyme - #2

Texte Très Instructf Sur La Résistance Des Thiédo Tonton Amadou Bakhao Diaw En Retraçant L’histoire De La Mise En Esclavage En Afrique, On S’aperçoit Qu’elle Est Jalonnée De Révoltes Armées, D’exodes Massives Ou De Fuites Individuelles, Et Ces Résistances Ont Revêtu Des Formes Multiples. La Violence Et La Fréquence De Ces Soulèvements Contre L’esclavage Se Sont Accentués Avec La Fulgurance De La Mise En Captivité Et De L’esclavage Du Au Développement De La Traite Atlantique. Les Soulèvements Et Les Rebellions Des Esclaves Contre Les Maîtres Ont Conduit Dans Certaines Régions Du Continent à La Libération De Grands Espaces D’où Ont émergé Des États Dirigés Par D’anciens Esclaves. Les Témoignages Sont Notamment Nombreux Sur Des évasions, Des Révoltes Victorieuses Ou Durement Réprimées Dans Les Captiveries Des Comptoirs De La Côte Atlantique, à Partir Du Xviie Siècle. Dans Plusieurs Cas, Les Activités De Traite Ont été Remises En Cause Dans Différentes Régions Du Continent Par Des Révolutions Politiques Victorieuses.

le Samedi 25 Avril, 2015 à 16:05:06RépondreAlerter

Babacar - #3

On Nous Tue Mais On Ne Nous Déshonore Pas.telle était La Devise De Ces Vaillants Sénégalais. Pas De Mensonges Même Devant La Mort.quelle Leçons De Courage Et De Dignité Pour La Génération Actuelle.

le Samedi 25 Avril, 2015 à 16:14:55RépondreAlerter

Al Fulani - #4

Ce Qu\'il Faut Retenir Nous Sommes Nos Propres Ennemis. L\'esclavage Et La Colonisation Nont Ete Possibles Qu\'avec La Participation D\'une Frange De Notre Societe. Et Aujourd\'hui Cela Continue De Plus Belle Avec Cette Nouvelle Generation D\'epicuriens

le Samedi 25 Avril, 2015 à 22:19:49RépondreAlerter

Lebaolbaol Tigui - #5

Texte Très Important Voilà Un Document Historique Qui Nous Enseigne Beaucoup De Choses Sur Notre Histoire.

le Samedi 25 Avril, 2015 à 23:23:12RépondreAlerter

Mandiaye Thioune - #6

« ,quand Un Chef Nègre Fait Une Expédition De Guerre Pour Fournir Aux Commandes Des Acheteurs D\'hommes, Les Noirs Guerriers Se Font Tuer Ou S\'échappent, Et Ce Sont Les Masses Non Guerrières Qu\'on Ramasse Pour Les Vendre. C\'est Ce Qui Explique Comment Ces Noirs Supportent En Général L\'esclavage Avec Résignation».ceci Montre Que Les Ancetres Des Noirs Americains Etaient Des Wolofs Non Ceddo Soient Des Griots Des Badolos Paysans Ou Des Forgerons

le Mercredi 29 Avril, 2015 à 22:07:26RépondreAlerter

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