Symbole De L’amitié Entre Les Peuples....
Mardi 27 Août, 2019
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En Octobre 1858 dés la fin des cérémonies de circoncision de Sydya, ses partisans s’insurgèrent et la révolte qui partit du village de Breune ,envahit tout le walo. Les colonnes militaires françaises du Gouverneur Faidherbe menèrent une féroce répression contre les populations, les villages furent incendiés, le bétail abattu. Les insurgés walo walo furent vaincus, et à Rosso, devant la foule nombreuse réquisitionnée, les troupes françaises fusillèrent publiquement Youga Fally le chef de la révolte, ainsi que Madyaw Xor Ndiaye et Birane Gaye, les nommés Aly Thiam et Birane Sarr furent déportés en Côte d’Ivoire et Birane Thiam au Gabon. Pour calmer les partisans de Sydya le Gouverneur Faidherbe créa une cinquième canton à Nder avec Sydya comme chef, mais administré provisoirement par Ndiack Coumba Mbodj son cousin. De force le gouverneur Faidherbe emmena le jeune Sydya à Saint- Louis à la gouvernance et en fit son fils adoptif. Ainsi Sydya Ndate Yalla domicilié chez le gouverneur FAIDHERBE fut inscrit à l’école des otages .Excellent élève major de sa classe dans tout le cycle primaire, il fut envoyé au lycée impérial d’Alger en Avril 1861 afin de poursuivre ses études secondaires. A son retour au Sénégal en 1863 Sydya suivit pendant quelques mois les cours de l’école des frères , et fut baptisé ayant pour parrain le gouverneur FAIDHERBE qui lui donna son deuxième prénom LEON .
En 1868 il reçut le brevet de sous lieutenant indigène au bataillon des tirailleurs sénégalais le décret qui le nomme est du 18 mai 1868 il fut l’un des premiers sénégalais à obtenir le grade d’officier.
La Colonie lui confia le commandement du canton de NDER Ne voulant pas être un relais docile de l’administration coloniale, il refusa d’appliquer les impôts injustes et essaya d’introduire de nouvelles spéculations agricoles ainsi que la scolarisation en masse dans le Walo.
Dans ce Waalo annexé et ruiné, son aristocratie déchue, ses populations en désarroi en proie à la famine et aux épidémies de fièvre jaune et de choléra ; un mouvement politico religieux inspiré par le marabout toucouleur Amadou Sheikhou BA de Ouro Madyou et dirigé localement par Amadou Mbodj Briok, Marabout à Doune Dialang (Lac de Guiers) gagnait chaque jour du terrain
Le marabout Amadou Sheikhou avait adressé un message aux populations de la Sénégambie présentant les épidémies de choléra et de fièvre jaune ,comme une malédiction due à la présence coloniale française. Seule une conversion massive des populations à l’ islam, passant par l’expulsion des francais du Sénégal pourrait apporter la clémence divine .La jihad qu’ Amadou Sheikhou proclamait eut un écho immense dans tous les royaumes du Nord sénégambien particulièrement au Walo , au Cayor et au Djolof . Sydya Ndaté accepta de suivre la lame de fond politico religieux qui secouait le Waalo
De façon solennelle devant une grande assemblée de dignitaires du Waalo et une foule nombreuse, il jeta dans la rivière TAOUEY tous ses habits et autres attributs européens. Il prit le bain rituel royal dans la rivière pour se rhabiller avec des tenues traditionnelles. Il jura de ne plus parler la langue des colonialistes le français
Ensuite il partit à TIANALDE se faire des tresses de ceddo. Ce sera le signal fort de sa dissidence de son refus de l’assimilation, du rôle sur mesure de chef nègre, de suppôt colonial ; les populations du Walo le proclamèrent Brack. En novembre 1869 L’insurrection dirigée par SYDYA fut générale au Waalo .Il rejoignit avec ses partisans la coalition de résistance antifrançaise composée des forces de Lat Dior et du Marabout Amadou Cheikhou BA.
Le Gouverneur Valère dans une dépêche du 17 décembre 1869 devait reconnaître l’échec de la domination française au Walo « Le Walo, tôt abandonné en lui même, s’est laissé insensiblement entraîné par d’habiles meneurs et n’attend qu’une occasion favorable pour secouer notre domination, et servir de trait d’union à nos ennemis du Kadyoor et du Fuuta tooro Déjà l’insubordination est à l’ordre du jour, tous les chefs qui sont pour nous sont abandonnés par leurs gens et un de cinq chefs de Cercle Léon Diop (Sydya) ,annonçant hautement son intention de redevenir seul maître du pays ,entretient au vu et au su de tous ceux qui sont encore soumis, des relations amicales avec Lat Dior pour agir ouvertement contre nous » dixit.
Tous les autres Chefs de cantons alliés aux autorités coloniales, Yoro Boly DIAW, le Djoos Yamar MBODJ , Samba DIENE , le DIiombanakh Yoro Altiné DIAW durent se réfugier dans les forts et garnisons français, assiégés par les insurgés dirigés par Sydya. Les troupes coloniales subirent de lourdes défaites au Waalo et au Cayor face à la coalition des troupes de Sydya, Lat Dior et du marabout Amadou Cheikhou BA.
Devant l’ampleur de la résistance, le Gouverneur Valère était forcé au compromis. Surtout avec la défaite en Europe des armées française du 2ème empire face à l’Allemagne Bismarckienne et à la chute de Napoléon III, et de l’avènement de la 3ème République, la France était plus préoccupée plus par une politique de redressement national interne ,que celle d’une expansion coloniale. Avec la réduction de la subvention métropolitaine à la colonie du Sénégal, le Gouverneur Valère n’avait plus les moyens financiers pour mener des expéditions militaires. Devant le nouveau rapport de force le Gouverneur se résolût d’accepter de reconnaître Lat Dior comme Damel du Cayor et de nommer Sydya comme Chef Supérieur du Waalo .
La nouvelle alliance de Sydya et du Damel Lat Dior avec les français, permit à ces derniers des actions militaires d’une extrême brutalité contre les partisans d’Amadou Cheikhou en brûlant, pillant, plusieurs villages de Tooro.
Mais malgré cette offensive coloniale française le Marabout Toucouleur consolidait et élargissait sa base politique dans toute la Sénégambie.
Il envahit en1873 le Djolof et le mouvement politico- religieux s’implanta rapidement et profondément dans le Ndiambour, le Waalo et au Cayor qui fut occupé en 1874.
Au Waalo Sydya le chef supérieur, dut se résoudre encore une fois à épouser les aspirations profondes des populations et rompit l’alliance avec les français.
Une levée en masse eut lieu, et au Waalo ;Sydya réoccupa tout le royaume sauf les postes militaires de Richard – Toll, Lampsar, Dagana.
En janvier 1875, Sydya fut destitué par le gouverneur Valère qui pour juguler la résistance au waalo nomma un nouveau Chef supérieur, le Djoos Yamar Mbodj qui échappera à une tentative d’assassinat à Ndiangué par le chef de guerre de Sydya le Dialigué Meissa Ndiaye.
Le Gouverneur renforça la garnison militaire de Richard- Toll, et arma tous les autres Chefs de Canton profrançais, pour qu’ils refoulent Sydya et ses partisans hors du Waalo. L’ancien Chef supérieur se replia en Mauritanie, chez son cousin maternel le roi du Trarza Ely, fils de sa tante la Linguére Ndjembeut, grande sœur de sa mère.
De la rive droite du fleuve Sydya mena plusieurs incursions au Waalo et réoccupa les Cantons de Nder et de Foss situés sur les deux rives du Lac de Guiers. Afin d’affaiblir le roi du Trarza qui, soutenait son cousin maternel Sydya, le Gouverneur arma des princes maures Trarzas, dissidents hostiles à Ely Ndjembeut pour les inciter à piller et à razzier les populations du Waalo.
Cette politique échoua, et devant les résistances des populations, l’administration coloniale envoya une puissante colonne expéditionnaire par voie fluviale et par route le 20 novembre 1875. Ainsi pendant un mois ;tout le Waalo fut mis à sac avec une politique systématique de confiscation, de destruction, de liquidation physique ; les Cantons de Nder et de Foss virent tous leurs villages incendiés .
Son alliance du Nord avec Ely Ndjembeut fragilisée, Sydya adressa des correspondances, des propositions de coalition à Alboury Ndiaye et à Lat Dior pour constituer un front commun contre la politique de conquête coloniale. (Voir en annexe les copies de lettres )
Lat Dior de connivence avec les français fit mine d’accepter la proposition d’alliance de Sydya. L’armée Waalo Waalo pressée de toutes parts par les troupes coloniales se dirigèrent vers le Cayor à la rencontre des troupes de Lat Dior pensant qu’elles sont ses alliées.
A Cayor, l’armée Waalo Waalo fut sciemment dispersée à travers plusieurs, puits très distants l’un de l’autre. Trahi, seul avec son état major au village de Banghoye, le 21 Décembre 1876 Sydya tombera dans un guet apens il sera blessé et fait prisonnier par les troupes de Lat Dior
Lors de sa capture par les forces de Lat Dior 12 membres de l’état major de SYDYA tomberont les armes à la main pendant les combats :
TITRES NOMS ET PRENOMS
LIEU D’ORIGINE
1.
Le Prince Loggar Sayoodo Yacine Paté MBODJE
Khouma
2.
Le Prince Loggar Mambodj Coumba Khonté MBODJE
Khouma
3.
Le Briok Naatogo Arame Soxna MBODJE
Khouma
4.
Le Riket Diaalo Aysé MBODJE Mbilor
5.
Le dialigué Ngotty Ndiaye SALL
Nder
6.
Le Dialigué Ndiack Wade Khary Massago SARR
Nder
7.
Le Berlof Makoura Fabinta NIANG
Ndiakhaye
8.
Birane Ngor Gamou DIOP
Mbilor9.
Aly Badeigne SARR
Syer
10.
Babacar DIAL
Dagana
11.
Faly DIOP
Ndiangué
12.
Amar GUEYE
Guidick
Lat Dior va livrer Sydya blessé au Gouverneur Valère à Saint – Louis. Sydya sera jugé et condamné par un tribunal colonial à une peine de bannissement à perpétuité au Gabon à la séance du 17 Janvier 1876. Le 23 Février 1876 Sydya est déporté au Gabon
Jamais dans l’histoire des royaumes de la Sénégambie, un souverain local n’a osé refuser l’exil à un autre Chef déchu. Cette entorse à la tradition d’honneur et aux principes d’hospitalité et de droit d’asile par Lat Dior a été un fait sans précédent. Plus tard beaucoup de Djambour et de Diami Bour du Cayor lui en voudront pour cet acte.
Lat Dior lui même dans une correspondance ultérieure au Gouverneur en 1879 le reconnut. « J’ai fait beaucoup pour la France car c’est moi qui ai livré Sydya le Brac du Waalo , qui était le frère du roi du Trarzas et mon parent. J’ai fait cette mauvaise action pour plaire aux français et m’attirer leur protection. Ni le Tégne du Baol , ni aucun autre roi n’aurait voulu livrer Sydya ; car depuis cette époque je suis devenu l’ennemi d’Ely roi des trarzas et cependant l’amitié du Cayor et du Trarza existent depuis des siècles » dixit. Source de la lettre : Archives Nationales Françaises, section Outremer S1 dossier 66 b.Page 263 du livre (Conquête coloniale Pouvoir ceddo du Professeur d’histoire Mamadou DIOUF)
Le Gouverneur Valère à qui Lat Dior avait remis Siydya adressa une correspondance au Ministre des colonies en date du 20 Janvier 1876 relatant la capture. Cette lettre se passe de tout commentaire « Lat Dior reconnaissant de ce que nous avons faits pour lui me l’a fait conduire à Saint – Louis. C’est la première fois qu’on voit au Sénégal, un souverain en livrer volontairement un autre sur ordre du Gouverneur. Ce fait prouve l’importance que nous avons acquise sur les populations noires en particulier sur les Woloffs…
Je doit ajouter un grand nombres d’habitants ont été étonnés et mécontents de la conduite de Lat Dior et que celui - ci s’est fait des ennemis, s’est trouvé en butte aux réclamations et aux reproches de plusieurs de ses sujets. Pour avoir agi de la sorte il faut qu’il ait été poussé par un sentiment puissant, que nous ne pouvons attribuer qu’a la reconnaissance » dixit. Archives Nationales Françaises (SOM dossier 60b Valère au Ministre 20 janvier 1876. Page 269 du livre (Conquête coloniale Pouvoir ceddo du Professeur d’histoire Mamadou DIOUF).
Au Gabon le déporté Sydya réussit à gagner la sympathie des officiers français dont le Commandant Supérieur le capitaine de frégate CAUDIERE et le médecin chef BESTTION qui décidèrent de le renvoyer au Sénégal sous prétexte qu’il était atteint d’aliénation mentale et devrait être soigné à l’hôpital de Dakar.Il fut embarqué au bord du bateau le LOIRET à destination de Dakar .
Le LOIRET arrivé au large de Dakar, le gouverneur du Sénégal BRIERE DE L’SLE donna l’ordre de refuser tout débarquement à Sydya et son renvoi immédiat à son lieu d’exil au Gabon.
Désespéré de ne plus retourner au Sénégal Sydya se suicidera le 26 juin à 23 H 30 en se tirant une balle dans la région du cœur. (Voir acte de décés en annexe )
A cause du rôle joué par Lat Dior ,dans la capture de Sydya, une véritable conspiration du silence entoure l’histoire de Sydya ,de peur d’éclabousser l’image d’épinal du héros national. Sydya fut le premier nationaliste Sénégalais à cerner les enjeux de la colonisation car étant formé à l’école française.
Sidya avait dépassé le cadre du Waalo pour prêcher l’union du Djolof, du Fouta et du Cayor, bref du futur Sénégal pour constituer un bouclier contre la colonisation. IL ne s’est pas battu pour conserver son royaume, mais pour la Dignité de l’homme noir.
La jeunesse Sénégalaise informée, avec tous les démocrates et patriotes se chargeront de la réhabilitation historique du fils de la Linguère Ndatté Yalla.
Nous espérons que l’Etat Sénégalais dirigé par le Président Abdoulaye WADE homme épris de justice, redresseur de tort ne sera pas sourd à l’appel de tous les Waalo Waalo, de tous les Sénégalais, pour que les restes de Sydya soient solennellement rapatriés au Sénégal.
Ce sera l’occasion pour l’Armée nationale, de rendre hommage, à ce premier officier Sénégalais, à la Nation d’honorer ce héros inconnu. Les restes de Sydya pourront être inhumés sous le grand baobab de NDER à côté de ceux de son grand – mère, la martyre de Talatay Nder , la Linguère Fatime Yamar Khouriyaye.
La réhabilitation de la figure historique qui est Sydya, devra être le début d’une réécriture de notre histoire, loin des falsifications coloniales et néo-coloniales.
Sources documentation :
Tradition orale du Walo
Les livres
· « Le Kayoor au XIX éme siècle Pouvoir Ceddo et Conquête Coloniale » du professeur Mamadou DIOUF édition Karthala .
· « Le Royaume du Waalo » du professeur Boubacar BARRY
Archives Nationales du Sénégal
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Mardi 26 Juin, 2018
J'aimerais Ici Apporter Un Petit éclaircissement Historique Qui Ne Dédouane Pas Toutefois Lat-dior Pour Son Geste, Honni En Son Temps Par Tous Les Chefs Noirs De L’époque Et Plus Particulièrement Par Le Roi Des Maures Trarza, Ely-ndieumbeut Mbodj (fall), Cousin Maternel De Sidya, Devenu Pour Ce Fait Ennemi Irréductible De Lat-dior. D'abord Si Lat-dior A Livré Sidya à La France C'est Parce Que Celui-ci était Redevable à Ce Pays De L'avoir Réinstallé Sur Le Trône Du Cayor, Après Qu'il En Fut Chassé Par L'almamy Cheikhou Ahmadou Ba. Celui-ci En Effet, Non Content De S’être Déjà Emparé Du Djolof, En Août 1870, S'était Tout Aussi Emparé Du Cayor, En Juillet 1874, D'où Il Avait Rejeté Lat-dior Qui, Réfugié à Thiélémane Dans Le Gandiole, Avait Sollicité Alors L'appui Français Pour Retrouver Son Trône, Ce Qui était Sans Imposer Quelques Conditions... Au Moment Où Lat-dior Se Voyait Chassé De Son Pays Par L'almamy Foutanké Du Djolof, Sidya Diop S'était Pour Sa Part Révolté Auparavant Contre La France Qui Avait Contribué à Son éducation, Sa Formation Et Son Installation Comme Chef De Canton à Nder, Au Détriment Des Princes Légitimes Mbodj. Son Choix Par La France, Favorisé Par La Foule Nombreuse De Ses Jeunes Compagnons Lors De Sa Circoncision, était Surtout En Fait Voulu Pour Contrebalancer L'influence Du Prince Trarza Ely-ndieumbeut Son Aîné Et Cousin Maternel "tedjeck" Qui Disposait D’importants Partisans Au Waalo Et Risquait De Fusionner Ce Pays (celui De Sa Mère Ndieumbeut Mbodj) Au Trarza (celui De Son Père Mohammed-el-habib), Au Détriment De La Position Française Enclavée De Saint-louis. Cette Révolte De Sidya, On Le Sait, Est Surtout Due Au Chant De Diamathie, Le Célèbre Griot De La Famille "tedjeck" Qui Se Refusait De Chanter Un Prince Du Waalo Considéré Alors à L'époque Par Ses Sujets Comme Un "nègre Blanc" Et Collaborateur Des Français. Après Ce Célèbre Chant Dédié à Sa Famille Lui Reprochant Ses Us Et Coutumes « Toubab », Sidya Se Convertit à Sa Négritude Et Se Révolta Dès Lors Contre L’autorité Coloniale, Refusant De Ne Plus S'habiller Ou De Parler Comme Les Français. Précisons Ici Que Sidya-ndatté A été éduqué Par Le Gouverneur Faidherbe Lui-même Qui L'a Adopté Comme Son Propre "fils" Et Lui A Donné Son Propre Prénom "léon", D'où Son Appellation "sidya-léon"... Il Ne Mangeait D'ailleurs Qu'à Table Avec Couverts, Portant Costume Militaire, Gants Et Bottes à La Française Et Ne Parlant Que Français, Avant Sa Fameuse "révolte" Suite à L'affaire De Diamathie. Ainsi Sa Tête Mise à Prix, Il Se Réfugia D'abord Au Trarza, Auprès De Son Cousin Ely Qui Le Rabroua Pour Son Comportement Vis-à-vis Des Princes Tel Yamar Mbodj, Avant De Le Quitter Pour Aller Rechercher Alliance Auprès De L'almamy Cheikhou Au Djolof, Un Peu Avant L'expédition De Ce Dernier Contre Lat-dior, En 1874. Ce Dernier Avait Donc Un Grief Sérieux Contre Lui Qui était D’avoir Collaboré Avec Son Ennemi. Lat-dior Lui Gardait Aussi Une Autre Rancune Plus Lointaine, Celle D'avoir Permis De Son Propre Chef L'assassinat De Youga-faly Aram-bakar (fils De Salla-bigué Koura-ngouye Dieng), Un Des Lieutenants De Lat-dior Et Dont La Mère, Aram-bakar, était Fille De Laty Mbodj Koumba Lamdou Du Waalo. Sidya Traitait En Privé Ce Personnage De "couillon" Et Avait Autorisé Ses Courtisans De Le Faire Tuer En Son Absence... Ce Qui Fut Fait (à Coups De Bâtons) Et Les Parents De La Victime S'en étaient Plaints à Lat-dior Qui En Exigea Alors à Sidya Le Prix Du Sang Que Celui-ci Se Refusait De Lui Payer Comme « Diya » De Réparation Pour Son Homicide. C'est Pourquoi, Lorsque La France, Après Avoir Restauré Lat-dior Dans Tout Son Pouvoir Au Cayor, Suite à La Bataille De Samba-sadio (11 Février 1875), Demanda En 1876 à Celui-ci De Lui Livrer Sidya "léon" Diop, Qui était Venu Se Réfugier Au Cayor Après Samba-sadio, Fuyant En Cela Le Djolof Où Sa Tête Avait été Mise à Prix Par Les Forces De La Résistance Du Djolof Tel Al-boury Ndiaye, En Tant Que Partisan De L"almamy Vaincu, Lat-dior N'hésita Pas à Le Livrer, Après Que Les Parents De Youga-fally Aram-bakar, Aient Surpris Sidya En Pleine Prière De Tissbar, Lui Assénant Coups De Crosse à La Tête, Au Moment Où Il Nouait Son Son Roukko. Voici Donc Toute Cette Histoire De Triste Mémoire : Une Simple Affaire De Vendetta... "la Revanche Est Un Plat Qui Se Mange Froid" Dit L'adage... Notons Que Sidya était Connu En Outre Comme étant L'ennemi Héréditaire Du Prince "djoss" Yamar Mbodj Qu'il A Plusieurs Fois Tenté De Faire Tuer Par Surprise En Vain... Yamar En Effet, En Tant Que Mbodj Et Membre Du Parti Adverse (djoss), Donc En Sa Qualité De Prince « Garmi » (sidya Ne L’était Pas), était Une Menace Sérieuse Pour Sa Légitimité Dans Le Waalo Qu’il Ambitionnait De Commander Tout En Entier (pour Le Compte De La France). Sidya Lui Avait En Outre Confisqué De Force Son épouse (guilé Mbodj) Pour L'offrir à Son Propre Cousin Sa-yacine Pathé (père De Samba-yomb Guilé Mbodj)... Raison Pour Laquelle, Lorsque Sa Tête Fut Mise à Prix Par La France, C’est Yamar Mbodj Plus Principalement Qui Le Prit En Chasse Dans Le Waalo, Avant Qu’il N’aille Se Réfugier Au Trarza.
Suite Fusionner Ce Pays (celui De Sa Mère Ndieumbeut Mbodj) Au Trarza (celui De Son Père Mohammed-el-habib), Au Détriment De La Position Française Enclavée De Saint-louis. Cette Révolte De Sidya, On Le Sait, Est Surtout Due Au Chant De Diamathie, Le Célèbre Griot De La Famille "tedjeck" Qui Se Refusait De Chanter Un Prince Du Waalo Considéré Alors à L'époque Par Ses Sujets Comme Un "nègre Blanc" Et Collaborateur Des Français. Après Ce Célèbre Chant Dédié à Sa Famille Lui Reprochant Ses Us Et Coutumes « Toubab », Sidya Se Convertit à Sa Négritude Et Se Révolta Dès Lors Contre L’autorité Coloniale, Refusant De Ne Plus S'habiller Ou De Parler Comme Les Français. Précisons Ici Que Sidya-ndatté A été éduqué Par Le Gouverneur Faidherbe Lui-même Qui L'a Adopté Comme Son Propre "fils" Et Lui A Donné Son Propre Prénom "léon", D'où Son Appellation "sidya-léon"... Il Ne Mangeait D'ailleurs Qu'à Table Avec Couverts, Portant Costume Militaire, Gants Et Bottes à La Française Et Ne Parlant Que Français, Avant Sa Fameuse "révolte" Suite à L'affaire De Diamathie. Ainsi Sa Tête Mise à Prix, Il Se Réfugia D'abord Au Trarza, Auprès De Son Cousin Ely Qui Le Rabroua Pour Son Comportement Vis-à-vis Des Princes Tel Yamar Mbodj, Avant De Le Quitter Pour Aller Rechercher Alliance Auprès De L'almamy Cheikhou Au Djolof, Un Peu Avant L'expédition De Ce Dernier Contre Lat-dior, En 1874. Ce Dernier Avait Donc Un Grief Sérieux Contre Lui Qui était D’avoir Collaboré Avec Son Ennemi. Lat-dior Lui Gardait Aussi Une Autre Rancune Plus Lointaine, Celle D'avoir Permis De Son Propre Chef L'assassinat De Youga-faly Aram-bakar (fils De Salla-bigué Koura-ngouye Dieng), Un Des Lieutenants De Lat-dior Et Dont La Mère, Aram-bakar, était Fille De Laty Mbodj Koumba Lamdou Du Waalo. Sidya Traitait En Privé Ce Personnage De "couillon" Et Avait Autorisé Ses Courtisans De Le Faire Tuer En Son Absence... Ce Qui Fut Fait (à Coups De Bâtons) Et Les Parents De La Victime S'en étaient Plaints à Lat-dior Qui En Exigea Alors à Sidya Le Prix Du Sang Que Celui-ci Se Refusait De Lui Payer Comme « Diya » De Réparation Pour Son Homicideconsidéré Alors à L'époque Par Ses Sujets Comme Un "nègre Blanc" Et Collaborateur Des Français. Après Ce Célèbre Chant Dédié à Sa Famille Lui Reprochant Ses Us Et Coutumes « Toubab », Sidya Se Convertit à Sa Négritude Et Se Révolta Dès Lors Contre L’autorité Coloniale, Refusant De Ne Plus S'habiller Ou De Parler Comme Les Français. Précisons Ici Que Sidya-ndatté A été éduqué Par Le Gouverneur Faidherbe Lui-même Qui L'a Adopté Comme Son Propre "fils" Et Lui A Donné Son Propre Prénom "léon", D'où Son Appellation "sidya-léon"... Il Ne Mangeait D'ailleurs Qu'à Table Avec Couverts, Portant Costume Militaire, Gants Et Bottes à La Française Et Ne Parlant Que Français, Avant Sa Fameuse "révolte" Suite à L'affaire De Diamathie. Ainsi Sa Tête Mise à Prix, Il Se Réfugia D'abord Au Trarza, Auprès De Son Cousin Ely Qui Le Rabroua Pour Son Comportement Vis-à-vis Des Princes Tel Yamar Mbodj, Avant De Le Quitter Pour Aller Rechercher Alliance Auprès De L'almamy Cheikhou Au Djolof, Un Peu Avant L'expédition De Ce Dernier Contre Lat-dior, En 1874
Uprès De Son Cousin Ely Qui Le Rabroua Pour Son Suite... D’avoir Collaboré Avec Son Ennemi. Lat-dior Lui Gardait Aussi Une Autre Rancune Plus Lointaine, Celle D'avoir Permis De Son Propre Chef L'assassinat De Youga-faly Aram-bakar (fils De Salla-bigué Koura-ngouye Dieng), Un Des Lieutenants De Lat-dior Et Dont La Mère, Aram-bakar, était Fille De Laty Mbodj Koumba Lamdou Du Waalo. Sidya Traitait En Privé Ce Personnage De "couillon" Et Avait Autorisé Ses Courtisans De Le Faire Tuer En Son Absence... Ce Qui Fut Fait (à Coups De Bâtons) Et Les Parents De La Victime S'en étaient Plaints à Lat-dior Qui En Exigea Alors à Sidya Le Prix Du Sang Que Celui-ci Se Refusait De Lui Payer Comme « Diya » De Réparation Pour Son Homicide. C'est Pourquoi, Lorsque La France, Après Avoir Restauré Lat-dior Dans Tout Son Pouvoir Au Cayor, Suite à La Bataille De Samba-sadio (11 Février 1875), Demanda En 1876 à Celui-ci De Lui Livrer Sidya "léon" Diop, Qui était Venu Se Réfugier Au Cayor Après Samba-sadio, Fuyant En Cela Le Djolof Où Sa Tête Avait été Mise à Prix Par Les Forces De La Résistance Du Djolof Tel Al-boury Ndiaye, En Tant Que Partisan De L"almamy Vaincu, Lat-dior N'hésita Pas à Le Livrer, Après Que Les Parents De Youga-fally Aram-bakar, Aient Surpris Sidya En Pleine Prière De Tissbar, Lui Assénant Coups De Crosse à La Tête, Au Moment Où Il Nouait Son Son Roukko. Voici Donc Toute Cette Histoire De Triste Mémoire : Une Simple Affaire De Vendetta... "la Revanche Est Un Plat Qui Se Mange Froid" Dit L'adage... Notons Que Sidya était Connu En Outre Comme étant L'ennemi Héréditaire Du Prince "djoss" Yamar Mbodj Qu'il A Plusieurs Fois Tenté De Faire Tuer Par Surprise En Vain... Yamar En Effet, En Tant Que Mbodj Et Membre Du Parti Adverse (djoss), Donc En Sa Qualité De Prince « Garmi » (sidya Ne L’était Pas), était Une Menace Sérieuse Pour Sa Légitimité Dans Le Waalo Qu’il Ambitionnait De Commander Tout En Entier (pour Le Compte De La France). Sidya Lui Avait En Outre Confisqué De Force Son épouse (guilé Mbodj) Pour L'offrir à Son Propre Cousin Sa-yacine Pathé (père De Samba-yomb Guilé Mbodj)... Raison Pour Laquelle, Lorsque Sa Tête Fut Mise à Prix Par La France, C’est Yamar Mbodj Plus Principalement Qui Le Prit En Chasse Dans Le Waalo,
Suite...... Simple Affaire De Vendetta... "la Revanche Est Un Plat Qui Se Mange Froid" Dit L'adage... Notons Que Sidya était Connu En Outre Comme étant L'ennemi Héréditaire Du Prince "djoss" Yamar Mbodj Qu'il A Plusieurs Fois Tenté De Faire Tuer Par Surprise En Vain... Yamar En Effet, En Tant Que Mbodj Et Membre Du Parti Adverse (djoss), Donc En Sa Qualité De Prince « Garmi » (sidya Ne L’était Pas), était Une Menace Sérieuse Pour Sa Légitimité Dans Le Waalo Qu’il Ambitionnait De Commander Tout En Entier (pour Le Compte De La France). Sidya Lui Avait En Outre Confisqué De Force Son épouse (guilé Mbodj) Pour L'offrir à Son Propre Cousin Sa-yacine Pathé (père De Samba-yomb Guilé Mbodj)... Raison Pour Laquelle, Lorsque Sa Tête Fut Mise à Prix Par La France, C’est Yamar Mbodj Plus Principalement Qui Le Prit En Chasse Dans Le Waalo, Avant Qu’il N’aille Se Réfugier Au Trarza Fin
Conclusion: Lat-dior Et Sidya Ont ètè 2 Traîtres Alliés Aux Français Pour Vaincre Ahmadou Cheikhou Ba. Ils Ont Tout Les Deux Récoltés Les Fruits De Leur Traîtrise, L'un En étant Liquidé Par Ces "amis" Français,l'autre En Se Suicidant. Et On Nous Vend Ces Guignols Comme Des Héros Nationales?
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