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Mardi 27 Août, 2019
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Si la date du 8 mars est consacrée à travers le monde comme journée internationale de la femme, la date du 7 mars devrait être célébrée au Sénégal comme la journée nationale dédiée aux femmes sénégalaises en hommage du sacrifice suprême des femmes de Nder.
En effet, il y a 195 ans, le mardi 7 mars 1820, le Walo vécut l’une des épisodes les plus tragiques de son histoire avec le sacrifice des femmes de Nder qui ont préféré se brûler vives que de devenir captives des maures.
Ce pan de l’histoire du Walo se confond avec l’histoire coloniale française. Ce fut dans cette contrée du Walo que la France a eu à expérimenter toutes les phases d’exploitation coloniale, avant de les appliquer au reste de l’Afrique noire.
On ne peut raconter l’histoire de la tragédie de « Talatay nder » sans relater un épisode tragique de l’histoire française celui du naufrage du« radeau de la Méduse ».
En Juin 1815 s’était déroulée en Belgique la bataille de Waterloo opposant les armées napoléoniennes et celles des Alliés, composée principalement de Prussiens, de Anglais et des hollandais . Cette bataille se termina par la victoire décisive de ces derniers .Ce fut la chute de l’empereur Napoléon 1er et le début de la restauration, le roi Louis XVIII fut installé sur le trône francais .
Le traité de paix de Vienne qui fut signé entre la France et l’Angleterre avait une clause qui stipulait la rétrocession des possessions françaises au Sénégal. L’Angleterre acceptait de remettre le comptoir de Saint louis (qu’elle occupait de 1809 à 1817) aux français à la condition qu’ils abolissent la traite négriére.
Afin de prendre le contrôle de la colonie du Sénégal la France envoya une expédition navale.
Le 17 juin 1816 de la Vendée une flottille composée de la corvette "l’Echo", de la flûte "la Loire" et du brick "l’Argus" et de "La Méduse" ayant à son bord plus de 400 passagers appareilla sous les ordres du commandant Hugues Duroy de Chaumaray, avec à son bord le futur gouverneur du Sénégal, le colonel Julien Désiré Schmaltz accompagné de sa femme de leur fille, de scientifiques, de soldats et de colons.
L'inexpérience de l'équipage, provoqua l'échouage de la Méduse sur le banc d'Arguin près de la ville de Nouadihbou sur la côte mauritanienne
Après plusieurs essais infructueux pour dégager la frégate, l'ordre d'évacuer le navire fut donné. Les 250 passagers privilégiés, dont Chaumareys, Schmaltz et sa famille, s'installèrent confortablement dans les chaloupes qu'ils se sont réservés, les cent cinquante marins et passagers furent entassés sur un radeau construit depuis la veille.
Pire encore : alors que le plan d'évacuation prévoyait le remorquage du radeau par les chaloupes, les occupants de ces dernières, après quelques moments de navigation, coupèrent les cordes et abandonnèrent les naufragés du radeau à leur triste sort.
Le deuxième canot s’appelait "le Sénégal", car il devait être laissé à la colonie fut le premier à aborder la côte et à débarquer ses passagers, imité par d’autres canots. Chaumareys, Schmaltz et sa famille furent parmi les cent seize personnes qui se mirent en route vers Saint-Louis en longeant la côte mauritanienne. Après d’éprouvantes péripéties dont la rencontre avec les Maures, le gouverneur Schmaltz et sa suite parvinrent à Saint-Louis le 13 juillet.
Sans eau ni vivres le calvaire des 150 soldats et marins du radeau à la dérive qui va durer douze jours peut alors commencer.
Après treize jours, le radeau est repéré par le brick l'Argus, quinze rescapés restent à bord : pour leur survie ils ont pratiqué très vraisemblablement le cannibalisme, cinq mourront dans les jours qui suivent.
Nombreuses sont les personnes qui connaissent le magnifique et terrible tableau de Géricault qui se trouve actuellement au musée du Louvre à Paris connu sous le nom du "Radeau de la Méduse". Beaucoup plus rares sont celles qui sont capables de localiser, de dater l'événement et de relier à l’épisode tragique des femmes de Nder.
Le colonel Julien Désiré Schmaltz après moult péripéties avait réussi à gagner à pied le comptoir de Saint Louis ou il prit ses fonctions de gouverneur du Sénégal. La mission que le Ministre des Colonies, le Baron Portal avait assignée au gouverneur schmaltz était de créer une colonie agricole au Walo.
C’était le début de la révolution industrielle en Angleterre, la machine était en train de remplacer la force de travail humaine ou animale. L’Angleterre puissance dominante préconisait l’abolition de la traite négriére afin de vendre ses machines.
La traite abolie la France trouvait plus rentable économiquement d’acquérir des terres de cultures en Afrique et d’y faire cultiver du coton et de la canne à sucre que de transporter des négres dans les plantations en Amérique.
Le gouverneur Schmaltz chargé d’appliquer cette politique porta son choix sur le royaume du Walo pour ses projets de colonisation agricole. Dans une lettre adressée au Ministre des Colonies, le 4 septembre 1819 le gouverneur Schmaltz disait ceci « J’ai toujours soigneusement observé les pays que j’ai parcourus et je n’ai pas vu de plus beau, de plus propre à de grandes entreprises que le Sénégal. Les bords du Gange ne m’ont point paru plus fertiles que ceux de notre Fleuve et je n’ai le moindre doute d’y réussir les cultures qu’on y voudra. »
Après deux jours de négociation le 8 Mai 1819 à bord du navire l’Isère ancrée sur le fleuve Sénégal en face du village de Ndiao, au nom du roi de France le Colonel Schmaltz signa avec le roi du Walo le Brack Amar Fatim Borso MBODJE et les principaux chefs du pays : le Diawdine Madiaw Xor Aram Bakar DIAW, le Béthio Sakoura DIOP, le Maalo Ndiack Ndongo DIAW , le Diogomaye Ndiack Arame Kélar DIAW , le beuk Negg Ndiourbel Birame Coura DIAGNE le traité dit Traité de Ndiao
Notons entre parenthèse que c’est ce traité qui est à l’origine de la création de la ville de Richard Toll
Ce traité devait permettre à la France de créer des établissements de culture et de construire des forts militaires à Lampsar et à Dagana et sur la rivière Taouey pour les protéger des peuples voisins près du village de Ndioukouck moyennant une redevance annuelle de 11 715 ,70 francs.
Cette alliance économique et militaire entre le Walo et la France entraîna des réactions hostiles de tous les peuples voisins.
Pour l’Almamy du Fouta la construction d’un fort militaire au village de Dagana etait un casus belli. De cette place forte de Dagana, les Français avaient la possibilité d’attaquer le Fouta .L’almamy envoya une correspondance au Brack lui demandant de rompre le Traité avec les infidèles français sous peine de lui déclarer la guerre et lui rappelant que le village de Dagana était une possession du Fouta .
Fort de la nouvelle alliance militaire de la France le Walo refusa de payer la coutume annuelle de 100 bœufs qu’il payait à l’Emirat maure du Trarza afin d’éviter à ses populations des razzias et rapines.
A la frontière sud le Damel Birima Fatma Thioub Fall était hostile à la présence française au Walo. C’était un précèdent dangereux pour lui car pour la première fois des blancs quittaient les îles ou ils étaient installés( Gorée ,Saint Louis ) pour s’établir à l’intérieur des terres sur le continent .
Les mulâtres et négociants du comptoir de saint louis s’opposaient aussi au projet de colonisation agricole au Walo. Intermédiaires entre les chefs locaux et le comptoir de dans le commerce de la gomme et la traite des esclaves, les mulâtres voyaient dans la promotion des cultures de produits exotiques au Walo une source certaine de leur ruine
Un espion anglais le major Gray assurait la liaison entre ces différents pôles d’intérêts hostiles au projet de la colonisation agricole. Il distribuait de l’argent et des armes à tous ces royaumes hostiles au Walo
Le 21 Septembre 1819 avec la complicité du mulâtre saint-louisien Pellegrin les troupes de l’Emir du Trarza Amar Ould Moctar attaquèrent par surprise le village de Thiaggar ou le Brack Amar Fatim Borso MBODJE tenait un conseil du trône.
Lors de cette attaque appelée en wolof « Mbettoum Thiaggar » le Brack eut la jambe fracturée et fut évacué à Saint louis ; les chefs de guerre le Diawdine Madiaw Xor Aram Bakar DIAW et Moussé Sarr Fary DIOP furent blessés, le Mangass Boubacar Daro MBODJ . Au nombre des chefs tués, se trouvaient le Mahlo N'Diack-N'Dongo Diaw , le Maalo Ndiack Ndongo DIAW, le Beur-Ti Yérim-Salma DIOP . 26 autres habitants du village furent tués et bien d’autres amenés en captivité en Mauritanie dont le griot Mbaydé Fapeinda Thioune DIOP.
Le verrou militaire que constituait le village fortifié de Thiaggar ayant sauté la voie était libre pour la prise de la capitale Nder
Le 7 Mars 1820 la capitale Nder fut conquise malgré la résistance opiniâtre du Kaddj Yérim Mbagnick Tegue Rella MBODJE et de la Linguére Fatim Yaamar Khouryaye MBODJ (mère des Linguéres Ndjeumbeut et Ndaté Yalla ) en l’absence du Brack Amar Fatim Borso blessé se trouvant à Saint Louis pour des soins.
Submergée par les assaillants la Linguère préféra se brûler vive dans la case royale avec plusieurs de ses courtisanes dont la Beuk Negg Mbarka Demba Laobé Boh NDIAYE et Seydané que de tomber dans les mains des maures. Pour sauvegarder la lignée royale la Linguére avait réussi à évacuer vers leur tante paternelle Ndikcou Fatim Borso à Ronkh, ses deux jeunes filles les futures Linguéres Ndjeumbeut et Ndaté Yalla .
La Riposte du Walo ne se fera pas attendre le Kaddj Yérim Mbagnick Tegue Rella MBODJE rassembla les débris de l’armée du Walo et une levée en masse se fit.
Avec le concours du Gouverneur Schmaltz qui fournit à son armée beaucoup d’armes et de munitions le Kaddj Yérim Mbagnick Tegue Rella MBODJE secondé par le Diawdine Madiaw Xor Aram Bakar DIAW et le Béthio Sakoura DIOP traversa le fleuve Sénégal à Ronkh et battit les troupes maures de Amar Ould Moctar à Ouara Ouar qui se réfugia dans l’Adrar laissant sur le terrain plus de 150 morts.
Ayant capturé le Makhchare (camp royal) de l’Emir, le Kaddj par vengeance coupa les oreilles comme trophée de guerre de toutes les princesses maures dont l’épouse de l’Emir , Mrasse. Il délivra les habitants de Nder faits prisonniers. Et les griots du Walo lui inventèrent au Kaddj cet hymne « Yérim Mbagnick MBODJE Mo dakh Naar yi Mouni kouni weyli weyli dé ».
Laissons à Yoro Boly DIAW le soin de narrer la suite des évènements « Apres cette défaite l’Almamy et le roi des Trarzas levèrent une nouvelle armée qui se réunit à M'boumba. Le Kaddj Yérim Mbagnick Tegue Rella MBODJE secondé par le Diawdine Madiaw Xor Aram Bakar DIAW se préparèrent à la défense et battirent les coalisés à Dialaoualy, le jour même de leur entrée dans le Oualo. En moins d'une heure, 600 Ouoloffs, renforcés de 150 Maures au maximum, mirent en pleine déroute cette grande armée Maure et Toucouleur évaluée à 11.000 hommes. Elle laissa le champ de bataille « pavé de morts » et fut poursuivie avec acharnement jusqu'à Fanaye. Les Ouoloffs établirent leur camp et demeurèrent dix jours sans être inquiétés ni par le Lam-Toro Samba-Dithié, le chef des vaincus, ni par l'Almamy qui l'avait chargé de cette guerre. Yérim-M'Bagniek rentra glorieusement à Dagana où la population le salua.»
. Un autre hymne du Walo vit le jour « Dialawaly Faye Nder ba Ndaam li dess Walo ».
Voici telle racontée l’histoire des femmes de NDer qui devait être le credo de libération des femmes sénégalaises.
Les femmes sénégalaises n’ont pas besoin comme modèles ;Rosa Luxembourg ni Jeanne d’Arc ni d’autres héroïnes des autres peuples mais elles peuvent s’inspirer des célèbres femmes sénégalaises.
La journée internationale des femmes qui trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977 cette journée ne peut rien apporter de plus dans l’émancipation de la femme sénégalaise
Ces femmes occidentales étaient en retard par rapport aux sénégalaises dont certaines régnaient depuis des siècles à la tête des certains royaumes.
Le Sénégal devrait plutôt officialiser la date du 7 mars comme journée nationale de la femme sénégalaise en souvenir de de la tragédie de Talatay nder
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Mr Amadou Bakhaw Diaw Vous Nous Avez Gratifié D'une Belle Page D'histoire Du Walo. Nos Sincères Remerciements. Salutations Fraternelles.
Apres Laparition De Quelques Amis D Esclaves En France Sous La Direction De Victor Sholcher Et La Revolte Desesclaves En Haiti Sain Domingue Sou La Direction De Tousaint Louverture Les Negries Ont Decide De Changer De Tactique Cela Consisterait A Au Lieu Des Prendre Des Esclaves Les Amener En Amerique Les Echanger Contre Du Cafe Sucre Et Tabac Il Fallait Mieux Essayer De Cultiver Tous Ces Produits La En Afrique Meme Cainsi Quil Ont Envoyer Un Ingenieur Agronome Dunom De Richard Adamson D Oulenom Derichard Toll Lingenieur Qui Etait Dans Leradeau De La Meduse Qui Afait Naufrage Au Bancdarguin Sur Les Cotes Mauritanienne Cette Representation Du Naufrage Du Radeau De La Meduse Est Immortaliser Dans Une Peinture Par Gericault D Une Maniere Ou Dune Autre L Ingenieur Arrive A St Louis Avec Le Proget De Colonisation Des Terres Du Walombarack- Vs Savaisque Depuis Le 16 17 Et 18 Siecle Le Parti Musulman Triomphe Sur Le Parti Gerrier Impliquer Dans Le Commerce Negrier Et Ce Sous La Direction D Elimane Boubacar Kane Chef Du Dimar Nee En 1721 Decede Le 26 Mars 1851 Donc 130 Anne De Vie C Presque Incrayable Mais Bcp Delements Ont Montrer Qu Il A Vecu Tous C Moment Diallo Boubacar Demba General Des Armees D Elimane Boubacar Kane Aurais Passe La Nuit Apres La Bataille De Gaw Del Et Celle De Nder Quiaeu Lieu Le 7 Mars 1820 A 3 Km A L Est De Dagana Au Lieu Dit Tamarinier De Fakade L Endroit Pris Desormais Le Surnom De Diallo Waly Enpulaar Diallo A Passer La Nuit En Cet Endroit Diallowali Noo Pour Burveiller Les Excursion Des Gerriers Du Walo Qui Etait Pour La Colonisation Agricoles Des Terres Du Walo C Apres Plusieurws Defait Sur Les Armees D Elimane Boubacar Un Mardi Talataay Nder C Femmes C Sont Enfermer Dans Une Case Etcsont Donner Du Feu Pour Ne Pas Etre Capturer Pour Plus De Precisions Reporter Vous Aux Ecrits De Vincent Monteuil Et De Nbrs Conference Ou Causeries Du Professeur Seydou Kane Plus Connu Sous Le Nom Tant Simpatique De Moustapha Boly Dont La Mere D Ailleur Est D Orine Walo Walo Et Lepere Est Du Fouta Paix A Son Ame Wasalam
Talatay Nder Racontee Par Yoro Boly Dyao Le Roi Des Trarzas Amar-ouidj-el-mokhtar Reprit L'offensive Dans Le But De Rompre Le Traité D'alliance Conclu à N'diao Le 17 Mai 1817 Entre M. Schmaltz, Gouverneur Du Sénégal D'une Part, Et Le Brack Amar- M'bodje Et Les Principaux Chefs Du Oualo D'autre Part, Par Lequel Ceux-ci, Moyennant Des Coutumes Annuelles, Cédèrent à La France Toutes Leurs Terres Et îles Qu'elle Voudrait Cultiver ». Les Trarzas étaient Campés à Tokochcoumba, Le Brack Et Les Chefs Ouoloffs à N'tiaggar. Amar-oulad-el-mokhtar Surprit Et Détruisit Le Camp De N'tiaggar, « Le Brack Eut Les Deux Cuisses Traversées Par Une Balle Et Fut Embarqué Dans Une Petite Embarcation De Commerce Pour Aller Se Faire Panser à Saint-louis Par Les Médecins Français. Le Diaoudine Ma-diao-khohre, Le Père De Mon Père Fara-peinda, [eut] Le Mollet Brisé. ». Après Une Héroïque Résistance, Ses Guerriers, Captifs Et Autres, Le Ramenèrent à Sa Résidence De N'dlao, Fortifiée D'un Tata Imprenable Pour Des Indigènes. De Nombreux Chefs Et Guerriers Furent Tués Ou Blessés. Au Nombre Des Chefs Tués, Se Trouvaient Le Mahlo N'diack-n'dongo Diaw , Le Manggas Boubakar-dahro, Le Beur-ti Yérim-shelma (avril 1818). En Novembre De La Même Année 1818, En L'absence Du Brack Toujours à Saint-louis, Les Trarzas Détruisirent N'der, La Capitale Du Oualo, Sous La Conduite D'ahmar- Ould-el-mokhtar, Avec L'aide De Leurs Alliés Les Toucouleurs De L'almamy. Beaucoup De Guerriers Furent Tués Par Les Vainqueurs. A La Honte De Tomber Aux Mains Des Maures Et Des Toucouleurs, Un Grand Nombre Des Femmes De La Linguère-aouo Fahty-yamar Préférèrent Se Brûler Vives Dans Une Grande Case, Sur La Proposition De L'une D'elles, M'barka, Favorite De La Princesse. Au Moment De La Prise De N'der, Le Diaoudine, Quoique Encore Souffrant De Sa Blessure, Commençait à Se Tenir à Cheval. Il Institua Régent L'héritier Présomptif Yérim-m'bagnieck Appela Aux Armes Les Débris Des Armées Battues à N'tiaggar Et à N'der, Consolida L'alliance Entre Le Oualo Et Mohamet-ould-eli-el-kewri, Obtint Celle Du Gouverneur Schmaltz Et Construisit, à Dagana, Un Solide Tata; Prés De La Station Militaire Fondée En Ce Lieu Par Monsieur Schmaltz, Cette Même Année. Yerim Mbagniek Prince Audacieux Et Plein De Vigueur Répondit Aux Espoirs De Son Protecteur. Secondé à Droite Par Le Diaoudine Et à Gauche Par Le Beurknehck-ndiourbel Biram-koura, Il Traversa Le Fleuve à Ronq. Renforcé D'un Petit Contingent De Maures El-guébba, Partisans De Mohamet-ould-el-kewri, Il Pénétra Dans Le Pays Des Trarzas Et Le Ravagea Jusqu'aux Dunes Centrales. Trois Mois Durant, Le Roi Des Trarzas Fut Pourchassé à Travers Son Pays Par Les Ouoloffs Et Leurs Alliés Maures. Il Masquait Sa Fuite En Disant Vouloir Attirer Les Ennemis « Dans Les Endroits Les Plus Reculés Pour Les Anéantir Sans Reste [totalement] La Vigueur De La Poursuite Et L'impitoyable Dévastation Du Pays Le Décidèrent Enfin à Livrer Combat à Ouaraouar. Après Quelques Décharges, L'armée Des Trarzas Fut Rapidement Mise En Fuite, Laissant Sur Le Champ De Bataille Près De 150 Morts Et Emportant De Nombreux Blessés. Vivement Poursuivi, Amar-ould-el-mokhtar, Abandonnant Son Pays à La Merci Des Vainqueurs Qui Le Saccagèrent, Gagna Précipitamment La Région De L'adrar. Les Noirs Ne Pouvaient Aller L'y Attaquer, étant Donnée L'aridité Du Pays. Yérim-mbagniek S'empara Du Makhchar (ou Camp Royal) Et Captura La Famille Du Roi Fuyard. Il Y Trouva Un Grand Nombre De Ouoloffs Faits Prisonniers à N'der Et Ses Guerriers En Délivrèrent également Beaucoup Au Cours De Leurs Expéditions De Pillage. Avant De Quitter Le Makhchare Pour Regagner La Région Du Fleuve Avec Un Immense Butin, Yérim- Yérim-mbagniek Fit Couper Les Oreilles De Mrasse, La Femme D'amar-ould-el-mokhtar. L'almamy. Et Le Roi Des Trarzas Levèrent Une Nouvelle Armée Qui Commença à Se Réunir Au Mois D'avril 1819 à M'boumba. Yêrim-m'bagnieck Et Le Diaoudine Se Préparèrent à La Défense Et Battirent Les Coalisés à Dialaoualy, Le Jour Même De Leur Entrée Dans Le Oualo. En Moins D'une Heure, 600 Ouoloffs, Renforcés De 150 Maures Au Maximum, Mirent En Pleine Déroute Cette Grande Armée Maure Et Toucouleur évaluée à 11.000 Hommes. Elle Laissa Le Champ De Bataille « Pavé De Morts » Et Fut Poursuivie Avec Acharnement Jusqu'à Fanaye. Les Ouoloffs établirent Leur Camp Et Demeurèrent Dix Jours Sans être Inquiétés Ni Par Le Lam-toro Samba-dithié, Le Chef Des Vaincus, Ni Par L'almamy Qui L'avait Chargé De Cette Guerre. Yérim-m'bagniek Rentra Glorieusement à Dagana Où La Population Le Salua. Ahmar-ould-el-mokhtar, Poussé Par L'état Pitoyable De Son Royaume Et Par La Crainte De Perdre Sa Couronne, Demanda La Paix En Acceptant Toutes Les Conditions Des Ouoloffs. Il Ne L'obtint Qu'après La Mort De Mohamet-ould-Ël-kewri, Tué Au Cours D'un Pillage. Le Traité était Des Plus Avantageux Pour Le Oualo Les Principales Clauses étaient Les Suivantes 1' Suppression Des Tributs élevés Imposés Par Les Maures Aux Seigneurs Ouoloffs Des Villages Du Fleuve 2' Les Maures S'engageaient à Ne Plus Piller Sur La Rive Gauche Ni Sur Le Territoire De La Rive Droite Faisant Partie Du Oualo 3' Rétablissement Des Tributs Annuels Paysé Par Les Trarzas Et Les El-guëbba Aux Bracks, Représentant Le Paiement Pour Le Séjour D'été Des Maures Sur Le Territoire Du Oualo, Ainsi Que Le Droit De Pacage.
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