Le Blogs de : Alioune badara NIANG

Atroce, odieuse et tragique pour certains, agaçante pour d'autres, la mort par balle d’un « good street » taximan ne laisse personne indifférent. Tuer pour une simple querelle de cours d'école. Ça devient fort !  Incroyable mais vrai. Le parfait « vilain » pétomane de balles de flingue qui a butté et tué hier de manière vile et vilaine ce chauffeur de taxi qui, peut être était père de famille, fils unique, orphelin, a visiblement bien mesuré son geste d’ou sa décision volontaire de se livrer aux pandores. En attendant que les efficaces hommes en bleu ouvrent une enquête (nécessaire) qui révélera les réelles circonstances de cette barbarie, je me donne le temps de m’émouvoir. Oh quel cauchemar ! Ah quel désastre !  C'est terrible à répéter en boucle, mais cet exemple révoltant, dans des circonstances inattendues, d’une mort aux allures de douloureuse comme l’est toujours le fait de passer l’arme à gauche, mais ici, tellement facile, tellement automatique, tellement ignorante, ça se passe de commentaire. C'est sidérant.  ++++Jesuistaxi-mal++++ Psychopathe ou terroriste ? Symptomatique, énigmatique ? Un non-dit qui dit tout ? Comme s'il fallait choisir. Ce qui est certain et évident, « je te butte si tu me parles de la sorte (...) », est typique du mal qui ronge notre pays.Ce chauffeur de taxi, un mort de plus, un mort de trop. Je suis triste pour ses collègues, fous de colère, allant même irresponsablement jusqu'à barrer la circulation à plusieurs endroits de la capitale. Dans les régions, par effet de contagion ?  Mon pays ne peut tomber de Charybde à Scylla. Cela démontre que les médicaments administrés jusqu'ici sont à des années-lumière du traitement de choc qu'il faudrait prodiguer ? Les Sénégalais s'en doutaient ; désormais, ils savent à quoi s'en tenir. C'est dire qu'ils ne peuvent plus prendre des lunettes d'hier pour juger le Sénégal violent d’aujourd’hui. Autrement dit, en regardant habituellement les choses en face. Pour échapper à l'insoutenable réalité, nous avions trop souvent tendance à se réfugier derrière la fatalité. Oui, elle existe mais ne peut infiniment expliquer ces actes de gangsta de « Sénégalais » armés, tirant à tout va comme des chasseurs en training.  Par conséquent, nous attendons de l'autorité qu'elle ne laisse surtout pas traîner les choses en longueur mais frapper vite et fort pour éviter les gangrènes. Elle doit faire preuve de fermeté, de solidité pour zapper ces inepties car les sénégalais espèrent les voir enterrées, sans cérémonie. Nulle faiblesse n’est tolérable. +++Jesuistaxi-man+++ ABN