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Lundi 07 Octobre, 2019
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La situation
actuelle de la circulation routière urbaine
et inter urbaine est d une gravité qui ne laisse personne indifférent. Chaque
jour avec son lot
d accidents le plus souvent mortels. Pour réduire considérablement le nombre d accidents sur nos routes les experts en charge de la prévention routière doivent se poser les bonnes questions pour avoir les bonnes réponses.La première bonne question qu’ils doivent se poser est de déterminer les facteurs accidentogenes.
Il y a 3 facteurs accidentogenes qui sont :
-L état de la route,
-L état du véhicule,
-L état du conducteur.
La deuxième bonne question est de savoir comment résoudre cette équation en supprimant ou en réduisant ces facteurs accidentogenes.
Les routes n’étant pas mises en cause dans la majorité des accidents, il faut s attaquer aux 2 autres facteurs.
L état du véhicule.
Il faut revoir l obtention du contrôle technique en augmentant les points de contrôle. Il y a beaucoup de voitures qui ne devraient plus rouler. Ces tombeaux roulants parfois plus âgé que le conducteur sont constitués de métaux qui ont perdu avec le temps leur solidité.
Les pneus sont d une importance capitale pour un véhicule.ils assurent la liaison et l adhérence du véhicule au bitume. Je m amuse souvent a regarder les pneus des voitures parfois chez le laveur ou au parking d un supermarché, et je m étonne de constater que la majorité des voitures, sont équipées de pneus neige sans doute ignoré par le propriétaire du véhicule. Ces pneus étant conçus pour rouler sur la neige, sont souvent neufs car ayant été peu utilisés, juste le temps d un hiver. Comment peut on monter des pneus conçus pour rouler sur la neige avec des températures allant de 0 a -60 degrés, sur du goudron avec des températures supérieures a 30 degrés ? L autoroutes à péage est jonché tous les jours de débris de pneus. Ces pneus sont différenciés des autres par le cycle hiver que l on voit souvent sur les réfrigérateurs, congélateurs, split etc.
L état doit interdire en urgence l importation de ces pneus qui sont a l origine des sorties de route.
Comme tout produit, il y a aussi des contrefaçons de pièces détachées.ces pièces contrefaites n’offrent pas la même solidité que les pièces d origines. Les mécaniciens préfèrent toujours acheter une pièce d occasion venant de France qu’une pièce neuve venant de Chine ou du Nigeria.
On voit souvent dans les parcs automobiles des véhicules qui viennent des états unis ou du canada.La majorité de ces véhicules ont subit des accidents et devaient se retrouver dans une casse Américaine ou Canadienne dans l attente d un broyage, mais des commerçants sans scrupules les importent, les retapent et les mettent a la vente dans des parcs automobiles. Certains de ces véhicules ont perdu des fonctions liées à la sécurité telles que les airbags, abs etc.L états devrait aussi a ce niveau prendre ses responsabilités et interdire l importation des véhicules accidentés.
L état du conducteur
La responsabilité du conducteur est souvent engagé dans la majorité des accidents.il faut revoir la méthode d obtentions du permis de conduire. Une grande partie des autos école apprennent aux élèves à déplacer une voiture plutôt qu’ a la conduire. Avez-vous déjà vu une voiture d autos école sur l autoroute ?conduire en ville est différent de conduire sur l autoroute.les autos école doivent initier leurs élèves a la conduite sur autoroute. Sur l autoroute personne ne respecte les distances de freinage, et l utilisation des feux de détresse en cas de ralentissement ce qui est la principale cause des carambolages.les autos école apprennent- il au élèves la conduite à tenir en cas d éclatement d éclatement d un pneu ? Les conducteurs savent- ils comment évaluer la vitesse du véhicule en face avant d effectuer un dépassement sur une voie a double sens ? La nuit, savent-ils quand utiliser les feux de route ou les feux de croisement ?savent ils faire la différence entre une voie d accélérations et un voie de décélération ?savent-ils comment évaluer la distance de sécurité en se basant sur le marquage au sol ? Savent-ils vraiment à quoi servent les voies de détresse ?
Supprimer le facteur accidentogene état de la route est possible, supprimer le facteur état du véhicule est possible, par contre supprimer le facteur état du conducteur ne sera pas une mince affaire et nécessitera un engagement fort et sans réserve de l état. En urgence il faut appliquer la tolérance zéro à tous les contrevenants et penser a de nouvelles sanctions comme par exemple des confiscations de véhicules sur des durées allant d une semaine a six mois .La ville de Diamniadio est assez grande pour accueillir des parcs de confiscation. Si on ajoute a cette confiscation une forte amende pécuniaire, les automobilistes indisciplinés, anarchistes, sans courtoisie ni civisme, vont très vite s assagir.
L état devrait aussi inclure dans le programme scolaire des cours de code de la route pour que les conducteurs de demain soient meilleurs que les conducteurs d aujourd’hui.En attendant, si rien est fait, le gouvernement peut commencer a construire des hôpitaux de soins
d urgence et des cimetières sur la bordure de nos routes.
Alioune DIOP
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