Ibrahima,haggar Et Sarah : Idrissa Seck ....
Mercredi 23 Mai, 2018
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L’avenir n’est plus assuré car le futur de la nation, sa jeunesse, serait en train de se faire harakiri dans un présent de décadences morales, de contre-valeurs et de conduites déviantes à risque extrêmes. Le sentiment le mieux partagé est la perdition de la société sénégalaise qui serait en proie à une a-culturation néfaste importée de l’occident, le coupable idéal, via les réseaux sociaux. Tous crient que « Ce n’est pas de chez-nous ça, ces pratiques nous sont complètement étrangères. » un stéréotype vertueux qui ne correspond en rien au mode de vie de nombreux parents et de leurs enfants dans nos villes et villages.
Trois jeunes filles ivres dans une place publique à Liberté V, un groupe de jeunes nudistes dakarois s’adonnant au Bombass à la plage, une bande de jeunes filles et garçons de Diourbel ivres mort à la police ; les faits divers se suivent et se ressemblent sur l’ensemble du territoire national, comme si nos enfants rivalisent à nous faire peur. Nos garnements appuient là où le malaise est le plus effroyable provoquant une panique morale et une indignation collective sans précédant.
Comme toujours, notre part de responsabilité est vite noyée dans une généralisation abstraite et somme toute trop facile pour nous déculpabiliser. Ces enfants sont les nôtres. Fruits de notre société malade de ses politiciens, des ses religieux et de son système éducatif. Invective, injures, coups de poings, vestes déchirées à l’assemblée nationale, imams pédophiles et violeurs à Touba, transhumances politiques et apologie de l’immorale politique, l’affairisme syndical, prolifération des Agences pour le non-emploi des jeunes. Nos enfants nous rejettent à la figure cet héritage que nous voulons leur léguer, package et bonus inclus.
Et nous devons les écouter et décoder leurs messages. Car si leurs comportements heurtent tant notre moralité et nos représentations socioculturelles, c’est pour signifier que nous sommes bien conscients de notre faute collective. Fuite de responsabilité parentale, manque d’éducation des jeunes, absence de repères, tout est de la carence des adultes. Et c’est bien au lendemain du clash indigne de chiffonniers de nos députés à l’Assemblée Nationale et d’autres évènements de ce genre que nos enfants lancent leurs SOS de provocation.
En échos à nos écarts de conduites, nos fils et filles réagissent car ils se nourrissent des mamelles au lait altéré par les OGM de notre vécu quotidien. Il y a bien pour les jeunes dans l’image du Sénégal, que renvoient parents et décideurs, de quoi explorer au-delà de l’ivresse et de la provocation pour se laisser mourir dans un coma libérateur.
Le sursaut pour l'avenir que nos enfant inventent pour nous est à tirer de la bonne leçon des pratiques de ces groupuscules de jeunes marginaux en quête de sensations nouvelles et de rites de passages atypiques. Ainsi nous pourrons sauvegarder et fortifier tous les autres jeunes, filles et garçons polis, obéissants, bons élèves, dans les écoles, les mosquées, les églises, dans les associations de bénévoles au secours des autres, qui sont plus nombreux d’ailleurs….
Mercredi 23 Mai, 2018
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