Ibrahima,haggar Et Sarah : Idrissa Seck ....
Mercredi 23 Mai, 2018
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La Justice est le ciment du fondement de toute nation. Le commun vouloir de bien vivre ensemble n’est durable que s’il est adossé, garanti et protégé par la Justice, une Justice forte et crédible. Or chaque jour, depuis bientôt une dizaine d’années, des pans entiers du système judiciaire tombent en discrédit sous les yeux du peuple au nom duquel le droit est censé être dit. Un complot contre la Justice est ourdi par des ennemis de la nation sénégalaise qui pensent tirer profit d’un chaos qui cependant n’épargnera personne.
Porter presse est devenu plus efficace que porter plainte auprès de l’autorité judicaire. Des avocats régulièrement inscrits aux barreaux le confirment en préférant une bonne conférence de presse au détriment d’une excellente plaidoirie devant le tribunal. Parler d’un détenu, même de façon indirecte, à travers les médias et les réseaux sociaux semblent influencer immanquablement sur son sort et favoriser une issue heureuse à son procès ou lui attirer un bon aménagement de peine.
Jusque-là, l’autorité de la chose jugée n’était menacée que par des chapelets et autres incantations mystiques et voilà que le système des nations unis sort de son chapeau un Groupe capable de pulvériser par un simple avis une décision de justice confirmée par la Cours suprême. Des citoyens nantis de leur immunité sociale vont pousser l’injure jusqu’à médiatiser en toute impunité des échos de ces voix qui disent que nos Magistrats dans l’exercice de leur sacerdoce ne savent pas dire le droit encore moins convenablement administrer notre Justice.
Des faits presque anodins sont posés au quotidien pour démontrer que la Justice est sous ordre et qu’elle ne s’applique qu’aux pauvres, les pauvres économiques et sociaux qui ne sont pas sous la protection de lobbies et de réseaux. En ne remontant pas plus loin que la loi EZZAN, l’amnistie de personnes condamnées définitifs pour crime de sang ou de mœurs, la Liberté provisoire et toutes les aménagements de peines pour des personnes poursuivies pour crimes économiques ou de sang aggravés, trafique de drogue et de viols, toute raison de douter sur l’impartialité de notre Justice est presque écartée. S’y ajoute la Clinique-Prison cinq étoiles réservée exclusivement aux grands délinquants et criminels estampillés VIP. Ces détenus bien réseautés s’en sortent toujours à la faveur d’une liberté provisoire pour raison de santé évoluant inexorablement vers une liberté définitive sans jugement.
La Justice sénégalaise est sous influence de pressions et d’interventions inimaginables qui ne viennent pas que du pouvoir exécutif ou législatif. Le Magistrat sénégalais ne peut avoir plus de pouvoir que ce que le peuple lui donne. Or les sénégalais admettent volontiers que certains d’entre eux, une minorité heureusement, ne sont pas des justiciables. Ces fils et filles de la néo-noblesse maraboutique, politique et économique peuvent être entendus mais jamais déférés devant un Procureur de la république encore moins sanctionnés par une condamnation dans un lieu de détention pénitentiaire.
Quand toutes ces impressions seront confirmées par la libération de tous les détenus VIP, alors chaque communauté se dotera de ses propres lois, de ses moyens propres de Police et de Justice pour échapper à la tyrannie de ceux qui se croient les plus forts et les plus malins.
Tous ceux qui évoqueront le nom de Ndiadiane NDIAYE et de tous ses descendants, Ndiaye6e jeeri et Ndiay6e waalo, sans leur donner leur qualité d’Altesse Royale seront condamnés à cents coups de fouet en public. Une milice se chargera de veiller à l’application de cette disposition
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