Le Blogs de : baye diouf

eC'E LA FAREMO

ITALIE-CINEMA: UN REALISATEUR SNEGALAIS S'INSPIRE DE LA MAFIA POUR SON PREMIER FILM.

"On y arrivera." C'est le titre d'un nouveau téléfilm entièrement autoproduit par un groupe d'amis sénégalais et italiens et réalisé par Aliou Diallo de Joloftv.com/Dvisionpro. Dans le trailer du film on reconnait les rappeurs sénégalais MC Doukha et Mast Pee mais aussi le soussigné, votre serviteur Baye Diouf.

Le projet se compose d’un court-métrage en italien produit par une équipe multi-ethnique pour faire ressortir la réalité dans laquelle  vivent les immigrés en Italie. Les acteurs ont été choisis en fonction de leur expérience de vie qui est proche des événements du film et interprétent celà avec passion . Le film est divisé en 13 épisodes, dont chacun a une durée de 26 minutes. Terrain Amour, haine et la criminalité sont les mots clés de ce film. “Nous allons le faire” est l’histoire de deux personnages: Sara, une université d’une bonne famille et Mast Pee, un migrant avec un passé difficile. Leur amour sera entravée par les préjugés de la famille de la jeune fille contre les jeunes Sénégalais. En toile de fond , l’histoire tourmentée des deux ,développe différents épisodes qui mettent en évidence différentes façons de migration. En direct: les gangs de illégalité métropolitaine et le difficile chemin de l’intégration. Un film Le film, en italien avec sous-titres en wolof (la langue la plus parlée au Sénégal), est divisé en 13 épisodes, chacun d’une durée de 26 minutes.

Ce travail d'acteurs et de réalisateurs de sénégalais se trouvant en dehors des frontières nationales devrait servir surtout aux groupes de TV de notre pays.Et à travers un précédent article je publais déjà ce spot de doublage du film de Will Smith en wolof réalisé par de jeunes sénégalais d'Espagne.

http://bayediouf.seneweb.com/video-will-smith-l-acteur-americain-parle-wolof-dans-l-un-de-ses-films-regardez_b_133.html

La valorisation de la diaspora ne doit pas se situer seulement sur les envois d'argent mais il est temps aussi de mettre en valeur le vécu,les expériences et les compétences des émigrés dans les activités culturelles et économiques de pays.

L'apartheid national envers les émigrés existe. Et il appartient aux émigrés de mener la bataille.

A l'heure du numérique, les jeunes de la diaspora représentent une manne à tenir beaucoup en considération.