VIVIANE DEMANDE LE DIVORCE A WADE:Conséquence de l'emprisonnement du Fils.

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  • Article ajouté le : 21 Samedi, 2015 à 01h03
  • Author: baye diouf

VIVIANE DEMANDE LE DIVORCE A WADE:Conséquence de l'emprisonnement du Fils.

VIVIANE DEMANDE LE DIVORCE A WADE: Conséquence de l’emprisonnement du Fils.

 

Les propos de Wade traitant son successeur d’esclave et d’anthropophage sont vraiment horribles.

Mais la question que personne n’a posée dans le Landerneau politico-médiatique du Sénégal est:

quels sont les vrais mobiles de l’intervention musclée et non moins barbare du Pape du Sopi ?

 

Moi,en tant que citoyen de la diaspora sénégalaise je me sens blessé dans ma profonde fierté d’appartenance à cette nation et à cette société. Je me porterai volontiers “partie civile” contre ces propos de Wade. Propos qui a à mon avis outre à nous retourner au moyen-âge pré-colonial et colonial de notre histoire porte atteinte doublement à la fonction présidentielle ( ex et actuel) base de la nation . Pire encore elle porte atteinte à l’émergence sociale de notre pays. Je me sens orphelin dans mon engagement antiraciste et en faveur de la dignité des africains hors du continent.

 

Je reviens à ma question: quels seraient les mobiles profonds de ces propos ? La réponse est ici entrevue dans une perspective purement fictive et toute ressemblance à la réalité serait simplement fortuite.

On aurait parlé d’un amour profond d’un père vers son fils mais à mon avis une telle réponse ne serait pas suffisante pour tout expliquer.

La détermination excessive et affirmée du père prêt à mourir au “jihad” libératoire du fils, méritant ainsi son paradis, le refus absolu de toute décision des juges tendant à condamner le fils et sa volonté de résister par la violence trouverait sa justification en dehors de la simple affection entre un père et son fils. 

Il manque une pièce du puzzle pour comprendre le rapport “trinitaire” de l’ex famille présidentielle:

Le Père, Le Fils et La Mère. Et là le rôle déterminant de la Mère permettrait-il de comprendre l’irrationalité suicidaire du Père?

Selon nos antennes orientées vers une capitale royale du pays de Jeanne d’Arc, la Mère aurait tancé tout dernièrement le Père avant de quitter Ndakaru en ces termes:

“ Abou, j’ai tout fait pour toi et pour ton pauvre pays: j’ai abandonné ma situation stable et enviable pour te suivre dans ce coin éloigné de la Civilisation. J’ai porté la lumière et la santé même dans les coins inconnus de ce patelin et jusque dans le pays des floups sauvages. J’ai risqué de perdre tous mes biens et richesses financières en te suivant dans ton bled. J’ai risqué ma vie en te défendant bec et ongles.Quand on t’a accusé de meurtre d’une haute personnalité , j’a mis toutes mes forces pour te faire libérer et comble du bonheur et de ma détermination je t’ai encadré en te portant aux fonctions suprêmes de ce put… de pays. Et  malgré tous ces sacrifices on veut me punir en me privant de Celui qui est la raison de ma vie et de mon engagement, Mon Fils. Non Abou, je ne l’accepterai pour rien au monde et il faut que l’histoire se répète comme pour ton cas il faut que mon Fils quitte Rebeuss pour se retrouver sa vraie place dans les lambris dorés du Palais de l’Avenue Roume. Je me sépare de toi et retourne auprès de ma chère petite-famille. Reste ici, bats toi ici et je ne veux point te voir tant que mon fils reste persécuté  par ces barbares mangeurs de bébés.Mon Fils a pris la nationalité de votre pays dans le but de vous diriger et rien d’autre.”

 

Ces propos me font penser à un questionnement existentiel lié à la problématique des couples mixtes. Un ami me demandait pourquoi dans les couples mixtes les époux divorçaient avant la retraite? C’est là aussi toute la complexité des rapports de la culture occidentale à celle africaine.

C’est la difficulté de la confrontation entre “la raison et l’émotion” que définissait Senghor . Définition rejetée par Cheikh Anta et mise sous le compte du complexe d’infériorité des africains et celui de supériorité des occidentaux. Oui Senghor et Wade sont profondément contemporains de la colonisation , Cheikh Anta Diop aussi. Ils ont eu tous les 3 des femmes blanches occidentales. Chacun  a défini son existence  par rapport à ce poids et à sa manière.

 

Voilà les propos qui auraient profondément touché le Père. Ils sont les propos de la Mère qui à travers le Père a eu comme objectif principal de porter le Fils dans les sphères étoilées de ce petit pays. La Mère aurait tout préparer dès les premiers jours de leur arrivée dans le palais.

Les compagnons ,faux fils et autres concurrents potentiels du Fils ont été éliminés un à un. Le Fils, timide et sans l’aura du Père et de la mère a été formé et initié jusqu’à arriver à planer au dessus du ciel et de la terre. Il restait peu mais le Grand Dieu en a décidé autrement. Pour la mère ce ne serait que fatalement partie remise. On comprend maintenant pourquoi le Père tenait déjà ses propos “ Je dirai à ta Mère… “  et par la même occasion toutes les autres actions et paroles à la limite de l’irrationnel. Et le Père aurait décidé de se rebeller malgré son âge avancé et au risque de sa vie et ses fidèles sont prêts au sacrifice.. Le jeu en vaut la chandelle ?

C’est vrai que la Raison a des raisons que la raison ne peut comprendre. Il semble que ce postulat serait la voie de Etres Supérieurs.  

La dernière question maintenant est : faut-il sauver le soldat Maquis ou saura t-il faire face tout seul ?

La réponse se trouve dans la solidité et dans les faiblesses d’un système qui a besoin de profondes mutations.


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