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Vendredi 06 Mars, 2020
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La quête du bonheur est devenue presque vitale dans la société actuelle. Des guides sur comment rester optimiste, comment faire abstraction du négatif ou encore comment atteindre le bonheur ultime affluent sur les étages des librairies et sur le Net.
Mais, d'après Svend Brinkmann, un professeur en psychologie à l'université d'Aalborg au Danemark, vouloir être constamment heureux aurait, à l'inverse, des effets néfastes. C'est ce qu'il appelle « le côté sombre » de « la culture de la positivité » : être heureux n'est pas la réaction appropriée à tous les événements qui nous arrivent, et feindre de l'être peut même causer un désordre émotionnel.
L'exigence de bonheur est problématique
Svend Brinkmann ne blâme cependant pas ceux qui suivent les instructions des guides du bonheur ou qui ont une bonhommie naturelle. C'est quand le bonheur devient une exigence que la situation devient problématique, comme dans certaines professions par exemple, quand le bilan de performance d'un employé se concentre plus sur son évolution positive que sur les difficultés rencontrées.
Il ajoute que « l'idée implicite que tout le monde peut devenir heureux s'il s'en donne les moyens sous-entend que les gens malheureux sont responsables de leur propre infortune ».
Des émotions négatives utiles
Le psychologue précise que les émotions négatives jouent un rôle majeur et nécessaire sur notre approche et compréhension du monde. La culpabilité et la honte sont par exemple essentielles à la morale, la colère est une réaction naturelle face à l'injustice, la tristesse aide à surmonter un drame. « Et la joie est utile aussi, mais pas constamment ».
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