Le Blogs de : Cheikhou Aidara

Les tracasseries routières sur le corridor Dakar-Burkina inquiètent beaucoup le président du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Moustapha Cissé Lô. Et face à cette situation, le député sénégalais compte présenter aux Chefs d’Etats africains une résolution sur la lutte contre ces ennuis dans l’espace de la Cedeao.

«Je vais faire tous les corridors. C’est la première fois qu’un président de Parlement prend cette initiative validée. En voiture, je ferais la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, la Côte-D’ivoire, la frontière du Burkina Faso, au Niger, jusqu’au Bénin, pour voir ce qui se passe», a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que le Parlement de la Cedeao a reçu beaucoup de plainte sur cette affaire.

Cissé Lô a soutenu que «les services de sécurité qui sont sur place continuent de faire des raquettes qui entravent la libre circulation des personnes et des biens». Un phénomène sur lequel il invite toutes les presses à en parler. Car, détaille-t-il, «ce sont des questions essentielles».

A l’en croire, ces services de sécurité demandent 1 000 ou 2 000 francs Cfa à chaque poste de contrôle, pour les Sénégalais qui entrent dans le territoire malien ou burkinabè. Ce qui est «extrêmement grave», pour lui.

C’est pourquoi, il a décidé de descendre sur le terrain, avec les journalistes, et interpellé les chauffeurs, pour savoir ce qu’on leur demande. Et enfin, «faire une résolution à l’attention des Chefs d’Etats pour qu’ils prennent des mesures et laisser les gens circuler librement», a-t-il soutenu dans les ondes de la Radio Sénégal internationale (Rsi), en marge de la réouverture de la gare routière de Mbacké.