Litige foncier à Tivaouane peulh : l’Institut Mozdahir international gagne son procès

Blogs
  • Article ajouté le : 20 Samedi, 2015 à 10h06
  • Author: chiite senegal

Litige foncier à Tivaouane peulh : l’Institut Mozdahir international gagne son procès

Accusé d’expropriation foncière, l’Institut Mozdahir international  a gagné son procès contre le Collectif  des attributaires et propriétaires de Tivaouane Peul.  Le verdict est tombé hier, déboutant ainsi ledit Collectif qui accusait le président de l’institut, Chérif Muhammad Aly Aïdara  d’avoir fait main basse sur  près  de 50 ha.

Le collectif des attributaires et propriétaires de Tivaouane Peul qui avait trainé l’Institut Mozdahir international en justice, pour expropriation foncière,  a été débouté. Dame justice a confirmé hier que l’Institut est détenteur légal du terrain d’une superficie de 47 ha 95 a 04 ca portant le titre foncier No 6814R suis à Tivaoune Peulh.

Face à la presse hier, le président de l’institut, Chérif Muhammad Aly Aïdara est revenu sur les conditions d’acquisition du terrain, objet du litige foncier supposé appartenir à  de petits épargnants. «Conformément à sa vocation d’organisation non gouvernementale ayant pour but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du Sénégal, notamment, dans le domaine de l’éducation, de la santé et du développement intégral, l’Institut Mozdahir international (I.M.I) a eu le projet de construire, à Tivaouane-Peul-Niaga, depuis le règne d’Abdou Diouf, un complexe socio-éducatif d’un coût de plusieurs milliards.

 

Dans le cadre de la réalisation du projet, notre structure a sollicité et obtenu de l’Etat du Sénégal un bail sur un terrain d’une superficie de 47 ha 95 a 04 ca portant le titre foncier No 6814Ré», a révélé Mr Aidara. Ainsi, pour pouvoir jouir de son droit au bail et conformément à la réglementation en vigueur, l’Institut effectué toutes les démarches nécessaires en vue de se procurer des pièces administratives nécessaires en la matière, précise-t-il.

  «C’est ainsi qu’en plus du bail qui nous a été délivré par la commission de Contrôle des Opérations domaniales sur injonction de me Abdoulaye Wade, nous avons pu disposer des états de droits réels et de l’autorisation de construire», confie-t-il. Avant d’ajouter que toutes les procédures réglementaires en matière foncière ont été suivies et peuvent être attestées par des documents en bonne et due forme.

«Ce n’est donc pas le caractère légal et légitime de ses actions qui peut lui être dénié», poursuit Chérif Muhammad Aly Aïdara. Selon toujours le président, l’Institut Mozdahir international n’a pas une vocation commerciale et n’est pas le bras armé des prédateurs fonciers prompts à vendre les terrains d’autrui dans des conditions illégales. Il a une vocation sociale qui l’a amené à mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire national, des actions multiformes qui ont fini d’impacter positivement sur le quotidien des populations sénégalaises. 

D’ailleurs pour  vulgariser les actions hautement sociales de l’Institut, les adeptes du président Aidara  organisent dimanche à Keur Massar une grande conférence  au cours de laquelle ils vont lui témoigner de sa solidarité pour le peuple sénégalais. 


Cette entrée a été publiée dans Politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Alerter

Commentez cet article

Pseudo *

Votre commentaire :

Pseudo *

Mon commentaire *