DIEUREDIEUF LILYAN KESTELOOT

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DIEUREDIEUF LILYAN KESTELOOT

L'Afrique, le Sénégal, la communauté des intellectuels négro-africains, tous doivent un hommage appuyé à MME KESTELOOT. L'IFAN où elle a travaillé jusqu'au soir de sa vie devrait à titre posthume être baptisé de son nom. Cette dame a consacré sa vie à montrer l'Afrique dans ce qu'elle avait de meilleur à offrir au reste du monde. Dans la lignée des Théodore Monod et Claude Levi strauss, mais plus pragmatique et accessible encore et en parfaite intelligence avec l'élite intellectuelle africaine, elle a contribué à révéler leur génie créateur et à ouvrir les yeux de l'occident sur une autre réalité de notre continent que celle galvaudée par les colons missionnaires et aventuriers comme Joseph Conrad dans voyage au bout de la nuit, sur certains clichés stéréotypés d'un nègre immature, sans culture, lubrique, loufoque et sans civilisation. MME KESTELOOT figure au panthéon des combattantes pour la libération de l'Homme Noir et l'indépendance de l'Afrique. Elle a fait mieux et plus fort que Harriet Beecher Stowe pour l'éveil d'une conscience occidentale mise devant ses responsabilités face au sort qui était fait à l'Afrique avec sa complicité active ou passive ; son oeuvre aura contribué à déclencher d'une mobilisation historique pour la liberté de tous les peuples, à commencer par ceux d'Afrique. Le dialogue des cultures lui doit une fière chandelle, tant elle aura contribué à rendre accessible ce qui semblait de notre culture ésotérique à ses concitoyens et qui motiva cette boutade de Picasso : "L'art nègre, je ne connais pas! "Nous, étudiants du département de lettres modernes de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar te disons : "gaatié ngalaama KESTELOOT"
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