TRISTE SCÈNE POLITIQUE SÉNÉGALAISE

Blogs

TRISTE SCÈNE POLITIQUE SÉNÉGALAISE

"L'absurde, c'est quand la raison lucide constate ses limites". Au Sénégal nous avons bu jusqu'à la lie le calice de la chienlit politique qui se débat dans un débat fétide de caniveau où les mots volent au bas de la ceinture. Arguments ad hominem dénonciations délations médisances flagorneries deals combinazzione ignominieux traquenards politiciens complots ourdis perfidement sur fonds de polémiques sans autres objets que de salir la réputation des uns et des autres de hâter leur disgrâce ou de provoquer leur descente aux enfers  sont le lot quotidien d'insanités débiles de forfaitures et de félonies servies à l'opinion publique sénégalaise. Son silence assourdissant renseigne à suffisance sur son profond ressentiment. Et sa dévastation morale infinie. Elle apprécie. Elle juge. Et elle sanctionnera. Très bientôt.

Faut-il en rire ou en pleurer ? Ce qui me sidère est que ces comportements sont contagieux. Notre génération qui très bientôt devra prendre ses responsabilités pour conduire aux destinées de ce pays est malheureusement contaminée par ce virus dont la capacité d'infestation en fait une épidémie dont le spectre est décuplé par l'ambition démesurée des uns et des autres non pas de réussir, mais de parvenir rapidement à des positions de privilèges, pour faire valoir leurs cupides et éhontées capacités de prévarication. Dommage. De la citoyenneté responsable et de l'engagement patriotique, il n'est plus question. Personne ne se demande plus maintenant qu'est-ce qu'elle peut faire pour son pays. Et dès lors que chacun se préoccupe d'extraire son propre sort de notre destin commun, ne soyons pas étonnés que notre société soit si extravertie, et que les relations humaines deviennent un jeu de dupes. Le Sénégal n'est pas loin d'une dégénérescence totale si nous continuons dans cette voie. Nul ne pourra dire qu'il n'a pas été prévenu.


Cette entrée a été publiée dans Politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Alerter

Vous pouvez lire aussi

Commentez cet article

Pseudo *

Votre commentaire :

Pseudo *

Mon commentaire *