Parlons de chutes de cheveux et des solutions à envisager

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Parlons de chutes de cheveux et des solutions à envisager

Alopécie : l'hérédité, le principal responsable

Les causes secondaires de l'alopécie

LES HORMONES 

Les hormones fluctuent tout au long de notre vie et peuvent influencer la santé de nos cheveux. Ainsi il est fréquent qu'à la ménopause, après un accouchement, après la prise d'un traitement contraceptif ou substitutif ou encore dans le cas d'un dérèglement thyroïdien, que les hormones femelles diminuent brutalement. Les hormones mâles, appelées hormones androgènes, prennent alors le dessus, on parle dans ce cas d'alopécie androgénique. Mais, il n'est pas nécessaire que la production d'hormones change pour déclencher une alopécie : il peut également s'agir d'une hypersensibilité du follicule héritée, on parlera alors d'alopécie hyperandrogénique. Ce dernier trouble touche les hommes dans 70% des cas.

LE STRESS

Là encore les hormones entrent en jeu. Déréglées par un stress important, les glandes surrénales vont accroître significativement la production d'hormones androgènes (hormones mâles) et perturber le fonctionnement du follicule chez les individus sensibilisés par l'hérédité. L'alopécie consécutive au stress ne peut se manifester que sur un terrain favorable. L'importance de la chute dépendra du type de stress. Alors que le stress de la vie de tous les jours entraîne des conséquences néfastes à long terme sur la santé générale de la chevelure, un stress brutal et important provoque une chute importante jusqu'à 4 mois après l'événement.

LA CHIMIOTHÉRAPIE

Avant tout, il est nécessaire de préciser que toute chimiothérapie n'entraîne pas obligatoirement la chute des cheveux et que le déclenchement ou non d'une alopécie dépendra du protocole utilisé. A savoir également, les réactions au traitement varient d'une personne à une autre, en fonction du terrain et de sa sensibilité aux toxines. Les cheveux se mettent généralement à repousser un mois après la fin de la chimiothérapie, au rythme d'un centimètre par mois.

LA PELADE

Maladie auto-immune, imprévisible et se déclarant soudainement, la pelade touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle se manifeste par l'apparition d'une ou plusieurs plaques rondes, les follicules se mettent en pause et les cheveux ne repoussent plus. Les causes de la pelade sont encore mal connues (on soupçonne toutefois un stress important de jouer un rôle de déclencheur), et s'il est possible de stimuler la repousse du cheveu par des traitements appropriés, les médecins sont incapables de prévoir le déclenchement de la maladie ni d'anticiper une éventuelle rechute.

LES CARENCES ALIMENTAIRES

La carence alimentaire la plus souvent impliquée dans l'alopécie concerne la carence en fer. Sans fer, le sang ne peut être correctement oxygéné et le cheveu devient alors terne et cassant. Les femmes sont les sujets les plus à risque car elles perdent parfois une quantité importante de fer au cours des règles et ne compensent pas suffisamment par l'alimentation. Il n'est pas toujours évident de repérer une alopécie reliée à une carence ferrique, la chute étant progressive et non localisée. Ce sont généralement d'autres symptômes (fatigue, pâleur, ...) qui mettent sur la voie les patients concernés.

Alopécie cicatricielle.

L’alopécie peut être causée par une lésion définitive du cuir chevelu en raison d’une maladie ou d’une infection de la peau (lupus, psoriasis, lichen plan, etc.). Les réactions inflammatoires qui se produisent dans la peau peuvent détruire les follicules pileux. La teigne, une infection à champignons du cuir chevelu, est la cause la plus fréquente d’alopécie chez les enfants. Cependant, chez eux, il y a repousse dans la plupart des cas ;

Teigne.

La teigne, une infection à champignons du cuir chevelu, est la cause la plus fréquente d’alopécie chez les enfants. Cependant, chez eux, il y a repousse dans la plupart des cas ;

Pour prévenir la perte des cheveux, il est conseillé de :

Limiter les teintures capillaires, les gels et laques, les shampooings secs ; Utiliser un shampooing doux ; Adopter une alimentation riche en fer, en cuivre, en silicium, en acides gras, en zinc et en vitamine B.

ON MODIFIE SES HABITUDES

On évite de traumatiser ses cheveux. Pas de tractions, qui facilitent la chute : brossage excessif, tressage serré ou brushing trop tiré. Certaines colorations et les décolorations sont agressives pour le cuir chevelu. On teste la colo végétale, plus respectueuse... • On arrête la cigarette (ou on la diminue). Le tabac a un effet négatif sur la pousse et favorise la chute en endom­mageant le génome capillaire. • On essaye d'avoir un rythme de vie plus sain. En dormant suffisamment, en faisant du sport toutes les semaines. L'exercice favorise l'oxygénation des cellules impliquées dans la croissance des cheveux. • On fait un massage du cuir chevelu une à deux fois par semaine. Avant le shampooing pour stimuler la microcirculation à ce niveau, en utilisant éventuellement un mélange d'huiles essentielles  Mais sans excès : on évite toute friction trop vigoureuse!

 

 


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Anonyme - #1

Super Article????

le Jeudi 11 Janvier, 2018 à 20:44:35RépondreAlerter

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