LES OCCIDENTAUX DEVRAIENT TIRER LES LEÇONS DE LA CRISE LIBYENNE ET ENVISAGER AUTREMENT LA GESTION DE LA CRISE SYRIENNE !!! (DE LA NECESSITE SE DEMOCRATISER LE CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU !!!)

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LES OCCIDENTAUX DEVRAIENT TIRER LES LEÇONS DE LA CRISE LIBYENNE ET ENVISAGER AUTREMENT LA GESTION DE LA CRISE SYRIENNE !!! (DE LA NECESSITE SE DEMOCRATISER LE CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU !!!)

Certes, le Conseil de Sécurité de l’ONU a la noble vocation de régler les conflits dans le monde ; et personne ne doute de la justesse de sa cause, car le fait d’un consensus universel ratifié par tous les pays ; dès lors, ses résolutions ont une légitimité indiscutable et doivent être appliquées par tout le monde ; il lui incombe donc de se donner tous les moyens nécessaires et suffisants pour atteindre cet objectif – Je dis bien suffisant ! En clair, combattre tout belligérant récalcitrant par la riposte la plus appropriée, pouvant aller généralement de l’embargo diplomatique à l’embargo économique ; ce n’est qu’exceptionnellement qu’une intervention armée est nécessaire ; en vérité,  si l’embargo est respecté par tous, il n’est point nécessaire d’user de la force pour contraindre un belligérant récalcitrant à se conformer au droit. Certes, une résolution du Conseil de Sécurité est toujours légitime, mais elle n’est pas forcément équitable ; malheureusement, c’est ce qui s’observe de plus en plus dans la gestion de la plupart des dossiers gérés par l’ONU, du fait de la composition inique du Conseil de Sécurité, des deals ignobles entre les ‘’grandes puissances’’ détentrices du droit de véto et de leurs pressions insoutenables sur les pays pauvres (ou faibles) ; ainsi, les résolutions ne sont plus déterminées par les principes de justice et d’équité, mais par des intérêts économiques ou stratégiques et des états d’âmes. Comment peut-on comprendre l’intervention militaire inopportune et disproportionnée en Libye - un remède administré par la communauté internationale manifestement pire que le mal traité ; en effet, elle a totalement déstabilisé la Libye  et toute la sous-région ; et ce n’était là qu’un précédent dangereux qui ne pouvait qu’augurer un nouveau ‘’printemps’’ - celui des rébellions !!! Et c’est là, à l’évidence, une voie incohérente ; oui, on ne doit pour aucune raison armer une rébellion pour faire tomber un régime légitime, car les dommages seront de très loin plus importants que les maux pour lesquels on se bat. Et c’est dire donc que les ‘’grands de ce monde’’ (les occidentaux) doivent nécessairement revoir leur position sur la gestion de la crise syrienne ; plutôt que d’armer des insurgés ‘’incontrôlables’’ et aux desseins obscurs, ils doivent, par l’entremise incontournable du Conseil de Sécurité, contraindre la Syrie à s’amender et à se conformer aux principes du droit international.

Au vu de tout cela, il est devenu évident que le mode de fonctionnement du Conseil de Sécurité qui a manifestement atteint ses limites doit nécessairement être réformé et démocratisé, conformément à l’exigence de justice et d’équité réclamée par tous les peuples. Et c’est dans cette perspective que doit s’inscrire l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), ce d’autant qu’elle est conforme, dans ses principes, au mécanisme de résolution des conflits préconisé par l’Islam ; oui, le Coran est très explicite :

(6) Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. [La vérification des sources est un préalable fondamental de toute médiation] … . (9) Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis, s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. (10) Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde. (Cor. 49.: 6-10 – Les Appartements - Al-Hujurât)

Bref, l’Islam préconise de combattre solidairement le belligérant récalcitrant avec tous les moyens nécessaires et suffisants, jusqu’à ce qu’il s’amende. C’est dire que les pays musulmans qui sont concernés par cette crise sont les premiers interpellés ; ils doivent donc se garder de tout alignement à une puissance militaire ou idéologique (shiite ou sunnite) et s’engager résolument à l’élaboration  d’une résolution du Conseil de Sécurité juste et équitable, conforme à l’éprit l’Islam qui proscrit formellement toute rébellion armée ; oui, le Hadith est très explicite :

- Abû Dharr rapporte ces propos du Prophète (PSL) : « Quiconque s’éloigne  de la communauté fut-ce d’un empan a d’ores et déjà abandonné l’Islam ». (Abû Dawûd)

- [Propos du Prophète (PSL)] « Je crains pour ma communauté les imâms qui les égareront ! Et si le sabre s’abat sur ma communauté, il ne s’arrêtera plus jusqu’au Jour du Jugement ». (Abû Dawûd ; Ibn Mâja)

- Abû Bakra rapporte ces paroles de l’Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : « Certes il y’aura des troubles ! Pendant ces troubles, celui qui est assis sera meilleur que celui qui est debout ; celui qui est debout, meilleur que celui qui marche ; celui qui marche, meilleur que celui qui court pour y prendre part. Quand ils auront éclaté, que celui qui possède un troupeau de chameaux s’occupe de ses chameaux ; que celui qui possède un troupeau de moutons, s’occupe de ses moutons ; et que celui qui possède une terre, s’occupe de sa terre ! Un homme lui demanda : - Et ceux qui n’ont ni chameaux, ni moutons, ni terre, que feront-ils ? Il répondit : - Qu’ils prennent leur sabre et le cassent contre une pierre, et qu’ils se préservent des troubles, s’ils le peuvent ! Mon Dieu, ai-je bien fait parvenir le message ? Mon Dieu, ai-je bien fait parvenir le message ? Mon Dieu, ai-je bien fait parvenir le message ? Un autre demanda – Et si l’on me force à me ranger du côté de l’un des belligérants et que l’un des combattants me frappe de son sabre ou que je sois tué d’une flèche ? 6 Il devra répondre de son péché et du tien, et sera d’entre les gens du Feu. ». (Muslim)

Au vu de tout cela, il est évident que la solution de la crise syrienne ne peut pas être militaire ; c’est dire donc qu’il faut nécessairement engager un dialogue politique  sans exclusive, en vue d’une réconciliation nationale, en envisageant une amnistie pour les égarés (les insurgés) qui s’amenderont. Oui, la Syrie n’a pas d’avenir avec ces           ‘’djihadistes’’ et autres aventuriers ; et on répétera jamais assez que l’Islam réprouve formellement l’insurrection armée, comme le confirme encore une fois ces deux hadiths d’une importance capitale :

- Awf Ibn Malik (Qu’Allah l’agrée) rapporte : j’ai entendu le Messager d’Allah (PSL) dire : « Les meilleurs de vos chefs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux à l’endroit de qui vous formulez des prières et qui formulent à votre endroit des prières ; les pires de vos chefs sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, ceux que vous maudissez et qui vous maudissent. Il (le rapporteur) dit : nous dîmes : « Ô Messager d’Allah ! Est-ce qu’on les combat par l’épée ? ». Il (le Prophète) répondit : « Non ! Tant qu’ils appliqueront la prière parmi vous ! Tant qu’ils accompliront la prière parmi vous, vous formulez des prières à leur endroit ». (Rapporté par Muslim)

- Le Messager d’Allah (PSL) a dit en ce sens : « Vous aurez des chefs et vous les verrez agir en bien et en mal. Celui qui réprouve (les mauvaises actions) sera considéré comme innocent et non celui qui les suit avec satisfaction. On lui demanda : « Est-ce qu’on les combat par la force (ceux qui agissent en mal) ? ».Il (le Prophète) répondit : « Non ! Tant qu’ils accomplissent la  prière ». Si vous constatez quelque chose de répréhensible chez vos chefs, réprouvez l’action et n’enlevez rien de votre obéissance à leur égard. ». (Rapporté par Muslim)

Et à l’évidence, si les musulmans avaient respecté ces sages principes, il n’y aurait aucun trouble notable dans la Oumma ; malheureusement, ils se sont détournés de l’Islam qui a pourtant proposé une solution à toutes les problématiques (Cor. 25 : 33 – Le Discernement – Al-Furqâne). Prions donc pour que vienne le règne du Mahdi, le ‘’Sauveur de la fin des temps, chargé de restaurer la paix et la justice dans ce monde gangrené par les injustices et iniquités de toutes sortes ! (*)

 

DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar

Pédiatre à Thiès

Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan- Bienfaisance (Thiès).

Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu).

http://sites.google.com/site/missionmahdi/

http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/

http://www.facebook.com/dr.bambandiaye/

 

(*) [Audio et écrit] Elucidation de la problématique du Mahdi [Arguments tirés du Coran et de la Tradition du Prophète (PSL)]. https://sites.google.com/site/missionmahdi/retour_oumar_foutiyou_tall


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