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L'Assemblée Nationale Sénégalaise dépense au moins 273 millions Fcfa par mois sans compter les autres avantages ; quand le taux de pauvreté au Sénégal est estimé à 46,7% et que la majorité des sénégalais ne mange plus convenablement.

273 millions, soit (1 500 000Fcfa*150 députés) + 8 000 000Fcfa (salaire du Président de l’Assemblée) + 40 000 000Fcfa(fonds politiques de son Président)

Ce bilan ne mentionne pas les logements de fonction gratuits, d'autres dirigeants dans lesquels on allume des micro-ondes, climatiseurs, chauffe eau sans payer l'électricité, alors que le forgeron de la province, le mécanicien … peinent à trouver et/ou à payer leur loyer mensuel. Bref les plus grands consommateurs d’électricité ne paient pas tandis qu'ils sont mieux payés.

Comment pouvons-nous faire subir de telles injustices à nos peuples si nous les aimons? Ou tout simplement si nous pensons à DIEU et à notre prochain.

Certains de nos dirigeants confondent-ils les verbes se servir et servir?

Quand le citoyen de la banlieue achète le matin, une cuillère de patte dentifrice à 25Fcfa, le député perçoit 1,5 million par mois. Qu’en est-il du ministre, DG, sénateur ... ? Ils sont sollicités par les citoyens nous dira t-on...  Nous répondons : donne les, les moyens de pêcher et ne les jette plus des grains de mil à picorer... 

Quand le paysan cherche 5 000 Fcfa(10$) pour acheter un sac de semences d’arachides, le Président de l'Assemblée perçoit 8millions Fcfa/mois(16 667$) et gère discrètement 40 millions(83 333$)/mois. Pauvres braves PAYSAN(e)S, je comprends votre condition…, je suis des vôtres.

Ce même paysan la bas, relégué au second plan qu'on ridiculise subtilement dans les rôles de pièces théâtrales ou tout simplement qu’on traite insoucieusement de ‘’kaw kaw’’ dans la vie courante... Et pourtant, qu’ils sont pétris de bonnes valeurs et d’humanisme ces courageux et braves villageois.

Et pourtant, tous les pays qui se sont ‘’développés’’ ont compris qu'ils devaient valoriser leur agriculture, soutenir le monde rural et promouvoir la consommation locale.

Aucun pays ne pourrait se développer en reniant ses propres produits, ses propres symboles identitaires (ses langues, sa peau(dépigmentation), cheveux(achat de cheveux d'autrui ou de plastiques), phobie de ce qui vient de l'intérieur...). Si nous ne valorisons pas ce qui nous appartient, qui le va le valoriser à notre place?

Nos villageois et nos cultures, symbolisent le contraire du modèle capitaliste et de l’individualisme qui montrent leur limite avec les crises sociales dans les grandes métropoles du monde et les plans d’austérité européens. D’où la nécessité de redéfinir de nouveaux paradigmes du développement qui ne doit pas se résumer aux succès matériel et technologique mais aussi ; au bien être social, au sens des valeurs familiales et surtout de la FOI.

Les peuples qui ont tué la FOI dans leurs nations créent sans s’en rendre compte, des tireurs de foules, des dépeceurs et/ou des antidépresseurs… Et le plus grand taux de mortalité dans certains de ces pays est souvent lié au suicide.

Copie : Communauté, leaders politiques, mouvements, dirigeants du régime actuel.

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