Les adolescents face aux grossesses précoces.

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  • Article ajouté le : 21 Mercredi, 2018 à 10h02
  • Author: alioune dieng

Les adolescents face aux grossesses précoces.

 

4-Les jeunes face aux grossesses précoce et aux avortements clandestins :

 La grossesse précoce est un phénomène qui prend de l’ampleur de jour en jour dans notre société. Et c’est la jeunesse, la tendre jeunesse féminine qui en est principale victime.        

En effet, on entend par grossesse précoce, une grossesse qui survient en bas âge, c’est-à-dire avant 18 ans ; quand, la jeune fille sort à peine de l’enfance ou est encore enfant elle-même. Naturellement, les causes sont multiples, et les conséquences très fâcheuses, d’où l’urgence d’extirper ce mal social. 

4-1- Causes :

Parmi les principales causes, on peut retenir la découverte prématurée de la sexualité, la pauvreté, le manque d’encadrement (conseils) des parents et des aînés, le refus volontaire d’utiliser les moyens modernes de contraception en général et du préservatif en particulier, les partenaires multiples, le vagabondage sexuel, l’ignorance du cycle menstruel etc..           4-2- Conséquences :

       Les conséquences logiques de cette situation sont désastreuses car la jeune fille se trouve dans l’obligation d’interrompre ou d’abandonner ses études scolaires (alors que le garçon en est épargné).

Lors de l’accouchement, le passage du bébé par la voie basse est difficile et risqué. La césarienne est souvent pratiquée. En cas d’accouchement non assisté, la fille peut être sujette à des fistules (déchirures), hémorragies, infections…

La jeune fille va connaître une grossesse difficile, car son organisme n’est pas encore prêt pour supporter une grossesse. Et son squelette est encore en pleine croissance. Dons elle risque d’avoir des troubles de croissance.

Le futur bébé risque de naître prématurément et avoir lui aussi des troubles de croissance. Il risque aussi d’être sujet à une stigmatisation.

Elle risque en plus d’être rejetée par sa famille. Et souvent l’auteur de son état est souvent du même âge que la fille. Donc il n’a pas de moyens financiers pour entretenir la fille.

Délaissée à elle-même, elle subit un stress pouvant aboutir à une dépression, un suicide ou un avortement provoqué.

Dans le pire des cas, on assiste à des avortements clandestins, aux dangers incalculables (infections, stérilité, mort.) On devient mère, donc responsable avant l’âge. 

            Une grossesse précoce et in désiré est souvent la cause d’un avortement provoqué ou clandestin.

           4-3- L’avortement provoqué :

       L’avortement clandestin est une forme d’interruption volontaire de grossesse qui s’effectue avec des produits pharmaceutiques ou traditionnels sans avis médical, donc en cachette. On comprend déjà que cela peut provoquer à moyen et à long termes des dommages considérables.

Avant d’évoquer tous les dangers de l’avortement clandestin chez les femmes en général et chez les jeunes en particulier, brossons d’abord les causes de cet état de fait. Elles peuvent aller de la découverte précoce de l’acte sexuel par les jeunes au refus de l’utilisation des moyens contraceptifs dont le préservatif, la pauvreté.

        Cette situation provoque des dangers incalculables tant pour la jeune fille que pour la société : infection de l’appareil génital, saignement et douleurs atroces, cancer de l’utérus ce qui exigerait son ablation. Au pire des cas, la stérilité définitive voire la mort.

           4-3- Prévention :

       Pour être à l’abri des grossesses précoces, c’est-à-dire pour les éviter, il faudra avant toute chose une prise de conscience collective de notre part en tant que principaux concernés, des parents et des enseignants, sur les énormes dangers de ce phénomène.       En matière d’éducation sexuelle, on devrait de nos jours bannir tout tabou et ne rien, rien cacher aux jeunes (filles), les parents et les enseignants devraient assister les jeunes par les conseils pratiques. Il est aussi impérieux dans le domaine de la sensibilisation, de former des personnels de l’éducation en santé de la reproduction et introduire cette matière dans les établissements scolaires à tous les degrés. Mais avant toute solution, nous les jeunes devons éviter ou refuser les rapports avant un certain âge (20 ans). Dans le cas contraire l’usage de la contraception s’impose. Et le préservatif encore appelé condom ou capote est le plus proche de nous, le plus disponible, le plus facile à utiliser. Il protège les jeunes contre les maladies vénériennes ou sexuellement transmissibles, le SIDA et contre les grossesses précoces ou non désirées.

       Se préserver de la grossesse non désirée, c’est se préserver aussi contre le VIH – SIDA et autres infections sexuellement transmissibles (IST). Eviter le vagabondage. Dans le cas où la grossesse a surpris la jeune fille, il vaut mieux demander l’aide d’un personnel de santé qualifié, au lieu de vouloir avorter en cachette. Attention c’est mortel, très mortel.

 


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