Le Blogs de : Tamba Danfakha

J'avais annoncé, sur cette même page mon intention d'éditer un livre blanc sur cette affaire du Prodac. Un livre blanc est un recueil d'informations objectives et d'analyses rigoureux destinés à un public déterminé pour l'amener à prendre une décision ou à se faire une opinion plus proche de la réalité sur un sujet particulier. Ce livre blanc sera, pour moi, un témoignage citoyen fondé, non sur des polémiques ou sur des accusations inutiles, mais sur les faits et sur une analyse lucide qui permettra, je suis sûr, de mieux comprendre ce qui s'est passé au prodac, mais surtout de faire un plaidoyer pour la poursuite de cet important programme de lutte contre le chômage dans notre pays. ENVERS ET CONTRE TOUT. En attendant la parution, incessamment, de ce livre blanc sur le Prodac, je me permets de revenir, encore une fois, sur ce sujet pour amener quelques éclairages. Premièrement, dans le fonds, le Président de la république avait cherché et obtenu, lui même, toutes les informations sur la vraie situation du Prodac depuis ...2016 et il avait pris deux décisions : 1) d'une part il a réhabilité Monsieur Jean Pierre Senghor en signant en sa faveur deux décrets le nommant ministre conseiller et secrétaire exécutif du conseil national à la sécurité alimentaire; d'autre part, le Président de la République avait décidé d’éjecter Monsieur Mame Mbaye Niang du ministère de la jeunesse en le nommant au ministère du tourisme. Dans un contexte de bras de fer entre Monsieur Mame mbaye niang et Monsieur Jean Pierre Senghor ces réponses vigoureuses du Président de la République sont, assez, éloquentes pour comprendre qui est le fautif. 2) il a créé la délégation à l'entrepreneuriat rapide et l'a logé à la présidence de la république pour éviter que ce qui s'est passé entre le coordonnateur du Prodac et son ministre de tutelle ne survienne Les faits incriminés dans le rapport de l'inspection générale des finances que la presse a rendu public, sont, tous sans exceptions, axés autour de l'utilisation faite de l'argent que Locafrique avait mis à la disposition du Prodac pour construire les Domaines agricoles communautaires ou DAC. Sur plus de 18 milliards de francs CFA, déjà, dépensés sur les 25 milliards prévus, Monsieur Jean pierre Senghor n'a "ordonné", contraint et forcé par son ministre, que le décaissement de moins de 5 milliards, le reste ayant été fait par celui qui l'a remplacé. Pourquoi diantre, a-t-on, donc, l'impression, que c'est Monsieur Jean Pierre Senghor qui serait le principal fauteur ? Simplement, parce que le combat mené et perdu contre Monsieur Jean pierre Senghor par Monsieur Mame Mbaye Niang est, encore, une fois ramené sur le tapis. A quels fins ? Pour ma part, je continue de soutenir Monsieur Jean Pierre Senghor et de croire qu'il a été de bonne foi, qu'il avait eu le désir profond de faire quelque chose de bien pour son pays et qu'il ne pouvait pas tuer le bébé qu'il a lui même enfanté. Non, tout le monde n'est pas pourri au Sénégal et Jean Pierre Senghor fait parti de ces patriotes que nous avons le devoir de protéger contre des prédateurs. Car, les vrais prédateurs du prodac sont ceux là mêmes qui ont voulu tirer profit d'une initiative qui n'en était qu'à ses débuts. En effet, à son démarrage effectif, le prodac devait occasionner un investissement public et privé d'au moins 250 milliards de francs CFA. Hélas, des inconscients, affamés et pressés, ont fait exploser le navire à la vue de seulement ...5 milliards de francs CFA pour, ensuite, se jeter à l'eau, oubliant qu'ils ne savaient pas nager.  JEAN PIERRE SENGHOR SIGGIL RELÈVE LA TETE ET CONTINUE DE SERVIR TON PAYS COMME TU SAIS LE FAIRE. LE TEMPS EST LE MEILLEUR DES JUGES