LES SOURCES DE FINANCEMENT DES RISQUES LIES AUX PROJETS DE CRÉATION D'ENTREPRISES

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  • Article ajouté le : 12 Vendredi, 2019 à 09h04
  • Author: Tamba Danfakha

LES SOURCES DE FINANCEMENT DES RISQUES LIES AUX PROJETS DE CRÉATION D'ENTREPRISES

Lorsque l'on veut lancer un projet de création d'entreprise on réunit, absolument, tous les facteurs d'échec : 

1) inexpérience du promoteur et de ses collaborateurs dans les activités à initier

2) présence de concurrents qui sont, potentiellement, des adversaires redoutables qui pourraient saboter les plans

3) plans, mal ficelés, fondés sur des informations mal maîtrisées par le promoteur

4) imprévisibilité des clients potentiels

Compte tenu de ces constats, l'idéal aurait été que le promoteur finance, d'abord, lui même, ses besoins en fonds d'amorçage pour prouver aux futurs investisseurs sa capacité à fructifier l'argent qui leur serait demandé.

Hélas, dans un pays, comme le Sénégal, où ceux qui ressentent le besoin d'entreprendre sont sans ressources, difficile de mobiliser une épargne personnelle pour amorcer un projet. C'est pourquoi, la plupart des promoteurs font appel aux parents, proches ou à l'état.

Or, l'appel aux investisseurs solidaires (qui financent plus le promoteur que son projet), devient de plus en plus aléatoire du fait de la récurrence des échecs des projets, ainsi, financés.

En effet, les promoteurs, souvent sous assistance économique, sont mal préparés pour utiliser des sommes d'argent aussi importantes qu'ils n'ont, jamais, auparavant, touché de leur vie.

Sans encadrement, sans suivi régulier, la plupart des promoteurs qui bénéficient de l'appui de proches ou des pouvoirs publics et des fonds solidaires conduisent leurs projets à la faillite sans, souvent, avoir aucune nouvelle possibilité de rebondir.

C'est pour palier à cette situation fort, malheureuse, que Kombiko Partner ([email protected]), a conçu un modèle d'accompagnement qui soit profitable aux promoteurs et aux investisseurs solidaires.

Cette démarche innovante est fondée sur 

- la mutualisation des ressources mises à disposition des promoteurs mis en réseau

- la validation, préalable, méthodique des idées de projets

- le suivi évaluation (chaque semaine la trésorerie est contrôlée et chaque trimestre la gestion est auditée)

- la mise sous tutelle de la trésorerie (cosignature des chèques et la domiciliation obligatoire des recettes)

De cette manière, il est possible de minimiser les pertes et de maximiser les profits pour toutes les parties prenantes.

Cette méthode n'exclut pas l'échec,elle mutualise les pertes et les profits et rend crédibles, aux yeux des investisseurs, le promoteur lorsque celui-ci fait faillite de bonne foi !


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