Pourquoi sommes-nous si, souvent, déçus par les gens ?

Blogs
  • Article ajouté le : 13 Vendredi, 2016 à 01h05
  • Author: Tamba Danfakha

Pourquoi sommes-nous si, souvent, déçus par les gens ?

Pourquoi, très souvent, vivons-nous avec la conviction que l'enfer c'est l'autre, comme le disait si férocement, mai ssi lucidement, le philosophe français Jean Paul sartre.
La raison est simple : nous tentons, à tort, de faire plaisir aux autres en oubliant de nous faire plaisir à nous mêmes !

La confiance aux autres n'est pas donnée pour toujours, il est, souhaitable, qu'elle dure, mais le constat c'est que, bien souvent, elle s’effrite avec le temps.

Mais ce n'est pas perdre confiance en quelqu'un qui conduit à la déception, c'est l'idée que l'autre est infaillible, qu'il sera, toujours à la hauteur de nos attentes et le fait de constater, un jour, qu'il n'en est rien.

Dès lors si les gens vous déçoivent c'est, tout simplement, parce que vous aviez, auparavant, construit votre confiance autour de leurs personnes et non autour de votre personne.

Si vous faites quelque chose pour quelqu'un pour vous faire plaisir, à vous et non à lui, quelque soit son comportement futur, fait d'ingratitudes par exemple, vous ne devez pas regretter votre geste, puisque vous l'avez fait non pour lui mais pour vous !

Mais c'est, peut être, là que se pose le problème : quand on ne se connait pas, soi même, que l'on ne sait pas pourquoi on n'aime pas ou que l'on aime telle chose plutôt que telle autre, que l'on ne sait pas pourquoi on prend telle décision plutôt que telle autre, on avance à l'aveuglette et on se fait mal doublement dans sa relation aux autres : on perd du temps à faire avec les autres des choses sans lendemains ou aux résultats incertains et dérisoires et on se prive, dans le futur, de plusieurs expériences de liens aux autres par peur d'être, à nouveau, déçu.

C'est le plus sûr moyen de rater sa vie, pire d'en faire un enfer.

D'où cette sagesse qu'un vieux Gambien m'a, généreusement, gratifiée, un jour sur une pirogue au retour d'une journée difficile de pêche aux sardines : "aime les autres selon qui tu es et non selon ce que tu crois que les autres sont ou seront.

C'est le plus sûr moyen de ne pas perdre foi en eux, de ne pas desespérer d'eux et, par ricocher, de toi même"


Cette entrée a été publiée dans Politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Alerter

Vous pouvez lire aussi

Commentez cet article

Pseudo *

Votre commentaire :

Pseudo *

Mon commentaire *