A PROPOS DE MONSIEUR ASSANE DIOUF ET DE NOUS AUTRES.

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A PROPOS DE MONSIEUR ASSANE DIOUF ET DE NOUS AUTRES.

A propos de monsieur Assane Diouf et de nous autres.

 

Beaucoup de citoyens sénégalais s’offusquent des insultes de notre compatriote monsieur Assane Diouf et jubilent de son expulsion des États-Unis. Ils se réjouissent de son sort peu enviable pour une personne éloignée du pays depuis 17 ans dans le dessein de subvenir aux besoins de sa famille et qui retrouve le pays de la Teranga à la suite d’une dénonciation abjecte, lâche à tous points de vue des autorités de la République pour raison terroriste.

Le gouvernement du Sénégal était ébranlé et le reste encore par les saillies incendiaires  de monsieur Assane Diouf et n’a pas su faire preuve de responsabilité voire de lucidité en manœuvrant de manière sordide avec des personnalités tapis à l’ombre pour lui porter un immense tort et par voie de conséquence l’éloigner de ses enfants nés sur le sol américain et de ses activités.

Notre compatriote quoique l’on puisse penser de lui, ne mérite pas d’être accusé de terroriste, source de tous ses déboires du moment. Les autorités de la République ont perdu le nord et voulaient à tout prix faire taire ses saillies incendiaires en se faisant la risée des réseaux sociaux.

En effet, beaucoup de citoyens sénégalais se livrent avec joie depuis les intimidations des autorités de la République, son arrestation par le FBI et son expulsion du sol américain pour porter des attaques virulentes voire relayer les propos de notre compatriote monsieur Assane Diouf.  En activant l’expulsion de ce dernier, le gouvernement du Sénégal a réussi à en laps de temps la prouesse de faire le lit d’un nouveau phénomène d’activisme politique voire citoyen orienté principalement sur la carte de la provocation, des insultes abjectes et un désaveu manifeste.

Prenons garde de ne pas nous tromper sur la recrudescence des insultes publiques dans les réseaux sociaux. La société sénégalaise est mise à nu. Notre pays s’éloigne inexorablement du legs de nos illustres prédécesseurs. Toute la nation sénégalaise a observé le silence des momies sur de ces dérives de langage depuis très longtemps à quelques rares exceptions. Notre compatriote Assane Diouf est un produit de la société sénégalaise. Ne nous leurrons pas sur le nivellement de nos valeurs traditionnelles. La société sénégalaise est foncièrement hypocrite.

De nombreux sénégalais s’indignent aujourd’hui des insultes publiques de notre compatriote Assane Diouf et pourtant le célèbre chroniqueur d’alors monsieur Souleymane Jules Diop, en homme plus instruit et journaliste, s’est permis sous les applaudissements voire les encouragements de nos autorités gouvernementales actuelles de tenir des propos orduriers à l’encontre de l’ancien président maître Abdoulaye Wade et de certains guides religieux pour jeter le discrédit sur eux. Cette violence symbolique de monsieur Souleymane Jules Diop a ouvert la boîte de pandore à toutes les insanités d’aujourd’hui. Pour services rendus au combat du déshonneur, au nivellement de nos valeurs, monsieur Souleymane Jules Diop est nommé ministre de la République par son Excellence le président Macky Sall.

Les attaques abjectes et lâches du célèbre chroniqueur Souleymane Jules Diop sont tolérées et pourtant les stigmates de son combat outrancier sont hélas vivaces dans nos mémoires.  Même si les insultes publiques de monsieur Assane Diouf sont condamnables et méprisables, c’est juste la rançon de leurs turpitudes d’hier.

Par ailleurs, les attaques et les insultes de monsieur Moustapha Cissé Lô sont monnaie courante au pays de la Teranga. Il ne se prive jamais de proférer des insanités  publiques à l’encontre de certains marabouts de Touba et qui est plus, il n’a pas épargné le président de la République en l’abreuvant d’insultes de père et de mère. Pourtant, il occupe des fonctions au sein de nos institutions républicaines. Le procureur de la République n’a nullement estimé que les propos orduriers du politicien de l’APR, constituaient une offense à l’encontre du chef de monsieur Macky.

Venir maintenant s’offusquer des saillies incendiaires de notre compatriote monsieur Assane Diouf pour irrévérence manifeste au président de la République monsieur Macky Sall , révèle simplement le degré d’hypocrisie de la société sénégalaise.

Où étiez vous lorsque le chroniqueur Souleymane Jules Diop et d’autres responsables politiques à l’instar du député Moustapha Cissé Lo insultaient publiquement nos guides religieux en toute impunité ?

Où étiez vous lorsque le président de la République monsieur Macky Sall en nègre de service attitré de la France, accompagné  de ses obligés du moment,  participe à Paris à la manifestation en faveur de Charlie Hebdo, des insulteurs avérés du prophète Mohamed ( PSL )  et en faveur de la liberté d’expression notamment le droit au blasphème cher au pays de Marianne ?

Aujourd’hui, vous mobilisez toute la République et les sbires du président Macky Sall pour s’attaquer à un citoyen sénégalais qui s’est autorisé depuis les États-Unis  à proférer des insanités ciblées à diverses personnalités.

Votre gestion clanique du pouvoir et irresponsable est plus dangereuse que les insultes de notre compatriote monsieur Assane Diouf. Votre gestion calamiteuse de nos ressources publiques et de votre incurie voire de votre inféodation à l’ancienne puissance coloniale la France heurtent la conscience de n’importe quel citoyen épris de justice sociale, d’éthique et de protection  de nos valeurs. Les citoyens sénégalais ne comprennent pas et n’acceptent pas que le Sénégal soit la chasse gardée de la France, qui s’appuie par ailleurs sur un homme, le chef de l’Etat monsieur Macky Sall pour reconquérir économiquement notre pays. Tous les secteurs clés de l’économie sénégalaise sont entre les mains de l’ancienne puissance coloniale et même des pays dans la voie de l’émergence comme le Maroc bénéficient de traitements de faveur au détriment de notre secteur privé national.

La gestion clanique voire familiale du pouvoir constitue une provocation pour le peuple meurtri plus d’une fois par vos renoncements à la gouvernance sobre et vertueuse de nos ressources publiques.  Les scandales se multiplient et les auteurs de pillage systématique et de détournement de nos deniers publics de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar sont impunis par une justice sélective, qui ne cesse pas de harceler les opposants du régime liberticide de son Excellence le président Macky Sall.

La gestion desastreuse de nos maigres deniers publics est plus dangereuse que les insultes de monsieur Assane Diouf. Vous dilapidez nos ressources publique alors qu'au même moment tous les secteurs clés de la vie nationale sont au rouge. L'école sénégalaise est moribonde et ne parvient plus à assurer un enseignement de qualité ou à tout le moins à contribuer à une socialisation endogène réussie et porteuse de développement économique et social. Nos hôpitaux sont devenus des mouroirs et le président de la République se permet de lancer des projets non structurants pour la viabilité de l'économie nationale. Votre incurie frappe de plein fouet le visage des classes sociales les plus défavorisées.

La gestion du régime  de monsieur Macky Sall rend les citoyens vulnérables au pouvoir de l'argent et in fine  favorise la cupidité,  la bassesse morale et gangrène le tissu social. 

Au plus,  avec tous ces actes de défiance et de violence à l’encontre du peuple souverain, vous refusez toute contestation de l’action gouvernementale et que vous évoquez à suffisance le trouble à l’ordre public pour interdire toute volonté de manifestation du peuple voire de l’opposition.

Trop c’est trop. La terreur ne passera pas au Sénégal.  Vous perdez votre temps et votre énergie. La lutte pour votre départ salutaire à la tête du Sénégal a sonné. Beaucoup de nos compatriotes n’ont pas le langage de notre compatriote monsieur Assane Diouf pour vous clouer au pilori et de vous empêcher de dormir sereinement.  Toutefois, nous continuerons à mener le combat pour une justice indépendante et pour la protection des intérêts intrinsèques du peuple sénégalais en conscientisant davantage nos compatriotes sur vos manquements à l’éthique voire à l’opacité de la gestion de nos ressources énergétiques et/ou de nos deniers publics.

Ce dernier pouvait en toute responsabilité dénoncer votre incurie et votre faiblesse manifeste devant la protection voire la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation sans vous insulter de père et de mère. Notre compatriote se porte du tort en tant que musulman. Il doit faire preuve d’amende honorable en regrettant profondément ses insultes répétées sur des personnes qui ne sont plus de ce monde, de demander pardon au Seigneur des mondes et de formuler des prières pour ces âmes le restant de ses jours. C’est le seul conseil que je puisse donner à mon compatriote monsieur Assane Diouf et que mon Seigneur le protège contre les forces du mal.

Et pour le reste, monsieur Assane Diouf a posé avec acuité la question des libertés publiques au Sénégal à la face du monde en dénonçant avec vigueur la volonté manifeste des autorités de la République de faire la promotion des dérives liberticides.

Avec ses propres moyens de  persuasion, il a dénoncé les magouilles de nos autorités publiques sur l’argent du contribuable sénégalais et a mis le doigt sur les travers de monsieur Bethio Thioune voire le danger qu’il représente pour la communauté des fidèles de Cheikhoul Khadim et au-delà sur la sécurité du pays avec sa milice de thiantacounes.

Malgré les propos insolents et les insultes incendiaires, notre compatriote Assane Diouf court de grands risques au Sénégal. Sa vie est menacée par la milice de thiantacounes aux ordres et manipulés par monsieur Béthio Thioune , un gourou et de surcroît un piètre amuseur public bariolé d’un mysticisme factice.

Le fait que notre compatriote monsieur Assane Diouf soit remis en liberté par le procureur de la République, n’exempte en rien les autorités publiques sénégalaises de  l’avoir lâchement  dénoncé aux services du FBI pour terrorisme. Elles ont le devoir de le protéger et d’assurer sa sécurité contre toutes ces personnes qu’il a dénoncées avec vigueur et qui vont profiter de la situation délétère du pays pour se venger voire attenter à sa vie.

L’Etat du Sénégal sera entièrement tenu responsable de toutes les violences physiques ou menaces exercées à l’encontre de notre compatriote monsieur Assane Diouf.

Notre compatriote monsieur Assane Diouf n’est pas un terroriste. L’Etat du Sénégal a l’obligation de le protéger de ses nombreux ennemis à cause de sa politique machiavélique, sadique et revanchard à son encontre.

Le complot de l’Etat du Sénégal contre notre compatriote monsieur Assane Diouf n’a pas entièrement réussi. En effet, la volonté des affidés du président de la République est de lui faire payer chèrement son irrévérence. Personne ne pouvait s’attendre à ce qu’il soit remis en liberté après seulement quelques heures de détention à cause de l’utilisation sordide de tous les leviers du pouvoir sénégal en vue de son extradition.

Dites nous monsieur le procureur Serigne Bassirou Gueye,  pourquoi toutes les lourdes charges de terrorisme, d’apologie du terrorisme, de trouble à l’ordre public, d’offense au chef de l'Etat retenues contre notre compatriote ont été abandonnées ? Pourquoi ce coup de théâtre? Est ce que sa libération n’est pas ordonnée par le département d’Etat américain?

Le peuple sénégalais a le droit de savoir sur les conditions de la libération de notre compatriote Assane Diouf.

Toutefois, aucun citoyen honnête et responsable ne peut comprendre et accepter que notre compatriote monsieur Assane Diouf soit maintenu dans les liens de la détention pour injures au chef de l’Etat son Excellence monsieur Macky Sall  alors qu’au même moment madame Penda Ba, une sympathisante de l’APR hume l’air de la liberté après sa sortie abjecte, méprisante, lâche et source de tensions voire de conflits sur toute la communauté Wolof. Le cas de madame Penda Ba constitue la jurisprudence en matière d’insultes publiques.

C’est la justice partisane et sélective du pouvoir de monsieur Macky Sall qui est le véritable mal au Sénégal. A terme, elle risque de saper l’unité et la cohésion sociale.

Monsieur le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, vous ne devez pas servir de bras armé au pouvoir de monsieur Macky Sall en vue de priver de liberté à toutes les personnes qui dénoncent avec raison ses dérives liberticides et sa gestion opaque de nos ressources publiques. Il est de votre devoir de mettre en avant les intérêts du peuple et non de suivre à tue tête les injonctions du Roi de la cour de Benno Bokk Yakaar.

Le respect de votre serment de justice sincère voire équitable pour le peuple et la crainte du Seigneur des mondes doivent être le fondement de votre action judiciaire. Ces deux exigences doivent vous conduire à prendre vos responsabilités en toute conscience et refuser d’exécuter les volontés sournoises de certaines de nos autorités publiques.

 

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Anonyme - #1

Assana

le Dimanche 03 Septembre, 2017 à 01:09:39RépondreAlerter

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