Ainsi leur parla et nous parla un jeune officier de Gendarmerie à Patar

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Ainsi leur parla et nous parla un jeune officier de Gendarmerie à Patar

« Cette situation ne devrait pas continuer. Et pourtant entre aujourd’hui et demain, aucune rupture n’est assurée dans la manière de gouverner le pays, aucun changement positif. Nous sommes meurtris.» « Non, je n’ai pas oublié. De 2005 à 2009 j’étais étudiant comme vous aujourd’hui. Ce que tu dis est vrai. La douleur n’est pas seulement dans vos cœurs. Elle est dans tous les cœurs des citoyens. Aussi nous compatissons ensemble dans la même douleur. Peut-être que ma place et ma tenue, ma fonction et d’autres particularités nous séparent, mais nous sommes tous des humains et des citoyens sénégalais. J’ai passé des nuits aux guichets pour recevoir ma bourse.  Je ne suis pas venu pour vous donner des leçons de morale. C’est tout à fait normal que vous manifestez. Je suis là pour vous encadrer pour que vous jouissiez pleinement de vos droits, sans que cette jouissance n’aliène le droit des autres. Dîtes moi seulement jusqu’où vous souhaiteriez vous rendre dans votre marche, je vous assure un encadrement sécuritaire jusqu’au bout. Je ne suis pas là pour un face à face comme si nous étions des armées ennemies. Non ce n’est pas la raison de ma présence. Protéger vos droits et les droits d’autres citoyens, c’est la seule raison constante et universelle de ma mission »
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