Attaquer les plats d’un restaurant pour manger sans payer n’est pas un délit

Blogs

Attaquer les plats d’un restaurant pour manger sans payer n’est pas un délit

La nature est le premier et le plus grand RESTAURANT du monde ouvert 24 heures sur 24 à tous les êtres qui vivent, qui respirent, qui mangent, qui boivent. Combien l’homme paye-t-il pour la quantité d’air qu’il consomme par jour dans le restaurant de la nature jamais fermé par elle et que l’homme cherche toujours à fermer à son semblable ? Ce lièvre que le chasseur poursuit dans la nature, de quel droit tient-il cette activité qui vise à tuer l’autre vie dans le même contenant ?

Au commencement, Dieu posa dans la nature toutes les conditions nécessaires ou les premières conditions universellement nécessaires pour que chaque existant qui n’est pas encore rassasié puisse trouver ce qui lui fait défaut et qui est nécessaire à sa satisfaction.

Le plus ancien et le plus fondamental des droits des êtres vivants, est le droit de manger et de boire de toutes choses dans la nature qui fait partie de son capital naturel personnel et collectif.

Priver à un humain de son repas quotidien nécessaire et universellement reconnu et de quelque manière, c’et s’opposer à un droit antérieur à l’établissement de toute société et ce sont ces genres de droits qu’on appelle droits universels de l’homme : « Méfiez-vous des usurpateurs dit Rousseau dans le contrat social, les fruits du monde, ceux de la nature et ceux de la société sont produits pour tous et par tous. » Le droit le plus anciens des droits universels de l’homme et même des animaux, est de manger et de boire à sa faim et à sa soif.

Refuser de payer à un étudiant sa bourse qui lui permet de manger, de boire, de se soigner, de fumer, de photocopier, de se déplacer, d’acheter des livres, c’et s’opposer à la poursuite de sa fin et à l’accomplissement de son devoir d’étudiant. Et en s’opposant à l’accomplissement d’un étudiant, on ne s’oppose pas seulement à la réalisation d’une personnalité, d’une identité particulière, mais à la réalisation d’une force dans les forces de la nation qui peuvent ne pas se restaurer ou se remplacer. C’est une atteinte à la sécurité et la survie de l’Etat parce qu’il ne peut pas exister d’Etat sûr sans université sûre.

Attaquer n’importe quel restaurant public ou privé pour manger quand on a faim dans une société normale est un acte de légitime défense pour empêcher à la portion de la vie qu’on porte de mourir dans l’immense richesse du monde sortant de la nature et du travail de l’homme.

Dans ces cas de mort dans les campus universitaires au Sénégal, les étudiants sont les victimes irrécusables et non transformables en bourreaux ou en agresseurs par ce dangereux pouvoir de la philosophie dont parle Camus, à renverser tout ordre et de mettre un ordre réel ou apparent, extérieur ou interne dans ce qui ressemble à un chaos.

Je ne connais pas le bourreau. Si tout le monde l'ignorance, il ne peut pas s'ignorer.

Ce qu'il importe pour nous autres, ce n'est pas de déterminer seulement qui a tué qui. Ce qui est essentiel, c'est POURQUOI et efficacité et quelle limite dans le temps et dans l'espace comme solution d'un problème?

 


Cette entrée a été publiée dans Politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Alerter

Vous pouvez lire aussi

Commentez cet article

Pseudo *

Votre commentaire :

Pseudo *

Mon commentaire *