La déesse Constance et le dieu Devenir

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La déesse Constance et le dieu Devenir

Le dieu le plus ancien, le plus présent, le plus proche de l’homme et le plus visible est incontestablement le dieu Devenir.  Il est partout et avec la même autorité dans les réalités physiques et métaphysiques qui composent le grand ensemble qu’on appelle monde ou univers.  Il est craint et en même temps adoré par tous les humains indépendamment des autres divinités qu’ils importent. Parce qu’il est en même temps plein de joies, de biens et ses semences sont remplies de graines du malheur et de la souffrance. En même temps que nous faisons l’expérience heureuse ou amère de la présence du dieu Devenir dans toute l’étendue de notre intimité et dans celle de notre environnement naturel et social, nous faisons l’expérience de la présence et de la proximité de la déesse Constance.  Tous les jours et à tous les instants, le Devenir peut surgir en nous et en dehors de nous, partout,  avec un visage que personne ne lui a jamais connu et que peut-être lui-même ignorait dans la multitude de ses visages enchaînés par nécessité ou par l’art humain dans ses diverses industries philosophique, scientifique, esthétique, spirituelle, religieuse, morale et politique. Si la déesse Constance n’avait rien inscrit dans les choses et dans les êtres de la nature, aucune connaissance rationnelle ne serait concevable pour guider une action rationnelle. Pour cela elle mérite la plus haute adoration  Mais si le Devenir n’était pas maîtrisable, pourquoi la surveillance serait-elle présente dans tous les champs du Devenir ? Et si le Devenir est maîtrisable, n’est-ce pas un droit, et ne serait-ce pas aussi un devoir, une nécessité morale et politique de se demander d’où vient et où va le Devenir ?
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