« Qu’est-ce qui explique l’écart dans l’évolution de la baisse du taux de l’excision entre la Guinée et le Sénégal ? »

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« Qu’est-ce qui explique l’écart dans l’évolution de la baisse du taux de l’excision entre la Guinée et le Sénégal ? »

C’est une question posée par un journaliste de France24 à une militante guinéenne des Droits de la Femme et engagée à « sauver les jeunes filles de l’excision. » à l'occasion de la Journée internationale de la Femme.

De la même manière, inversement, on pourrait se demander pourquoi il y a moins de talibés mendiants dans les rues de la Guinée qu’au Sénégal malgré la volonté internationale et apparemment nationale dans la bouche de l’autorité politique sénégalaise ?

Est-il possible que tous les humains possibles soient réductibles à un seul humain concret historiquement réalisé? Pour quelle nécessité l'homme devrait-il partout ressembler à l'homme dans ses vérités, dans ses valeurs, dans ses comportements,  dans les raisons, les moyens et les finalités de son action alors que la nature n'a point inscrit en l'homme un code d'action universel irréversible? Quelle est l'origine de l'homogénéisation progressive du monde et quels sont les facteurs internes et les conditions externes qui rendent ce rapprochement entre les hommes et les socétés et les gouvernements de l'homme en dehors de la nature de plus en plus proches les uns des autres? L'Idée kantienne d'une histoire universelle de l'homme d'un point de vue cosmopolitique imprimée de l'extérieur est-elles encore discutable? Cependant, cette orientation de l'extérieur notamment par le pouvoir de la physique selon Fukuyama est-elle seulement le résultat de la domination d'un homme particuler parmi l'essaim des hommes possibles dans un individu du genre humain et dans l'humanité? La dernière société mondiale? Le dernier homme? Des immortels en dehors des temps et des lieux du devenir révolutionnaire?


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