Le loup n’est pas un animal politique

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Le loup n’est pas un animal politique

Le loup réagit comme toute force extensible et compressible du monde ,mais le loup n’est pas un animal politique.Le loup est conscient de son identité, de son intimité et des états existentiels de son intimité parce qu’il arrive au loup de s’arrêter et de dormir et des moments où le loup se lève pour prendre un chemin et une direction de la nature par un guide intérieur et guide extérieur assurant sa gouvernance, vers un objet signifiant qui lui est nécessaire ou qui lui est au moins utile et qu’il repère, comme par exemple un marigot.  Le loup est conscient de son identité et des autres identités dans le même monde, parce que le loup ne va pas au marigot à n’importe quel moment. Il n’y va pas, puisqu’à distance, il voit dans une portion du miroir de l’univers, la présence d’autres identités qui ne lui sont pas du tout sympathiques et avec lesquels il doit toujours conserver une certaine distance.  Le loup sait que le marigot est aussi est aussi le bien public de ses forces ennemies. Le loup sait parfaitement à quelle heure la gazelle se rend au marigot et à quelle heure le lion s’y rend. Et cela le loup le connait mieux que l’homme parce que l’horloge de la nature est dans l’intimité du loup. Comme l’homme, le loup sait qu’il est séparé de ce qui lui est nécessaire et qu’il doit agir pour l’atteindre, l’immobiliser, en faire sa propriété exclusive ou en prendre sa part et il sait comme l’homme qu’il ne peut pas arriver à son but et à sa fin en se comportant n’importe comment dans son monde. Le loup sait qu’il est mortel et en quel lieu il peut mourir, et il ne veut pas mourir. Ce que le loup ne sait pas de lui et de son monde, c’est qu’il est possible que le marigot disparaisse, s’assèche et les conséquences qui peuvent en découler immédiatement ou plus tard sur sa survie et sa satisfaction. Ce que le loup ne sait pas, c’est qu’il est une force en devenir dans un champ de forces en devenir. Le loup n’agit pas sous la contrainte de la faim pour changer son statut existentiel et ses manières d’être dans le monde, il agit pour ne plus souffrir de la faim et de la soif. Le loup n’agit pas dit Rousseau pour se prémunir d’une faim et d’une soif possible dans un futur proche ou lointain. Le loup n’a pas de poches de réserve en dehors de son ventre et son ventre ne peut jamais contenir plus qu’il ne lui est nécessaires dans la gouvernance de la nature. C’est pourquoi aussi le loup ne peut pas agir pour que le marigot ne disparaisse pas ou ne change pas, ne soit pas pollué ou ponctionné et dévié artificiellement à d’autres fins. Le loup agit ou réagit pour éviter la mort ou la souffrance, comme toute force ayant la propriété de sentir un manque, un écart, une séparation entraînant une rupture d’un équilibre interne et un changement de relation et de rapport avec le monde extérieur. Le loup et réagit pour ne pas mourir et pour ne pas souffrir, mais le loup n’est pas un animal historique, un animal qui fait le bilan de son activité avant et celui des activités des autres forces dans son champ d’apparition, durant et après sa réalisation pour évaluer des gains et des pertes possibles ou effectivement réalisés. Les loups chassent ensemble mais aucun loups ne chasse pour un autre ni pour demain ni pour dominer un autre loup.


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