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Les amis, ces autres dans nous et qui nous portent avec la même reconnaissance et le même amour. Aristote ou alors Platon, peu importe, estime comme chacun peut l’expérimenter en lui, que l’homme est un animal qui cherche non seulement à connaître de son monde ce qui est connu de tous, mais aussi ce qui est caché provisoirement, mais surtout un animal qui cherche à se connaître. Pour arriver à cette fin dit le philosophe chacune et chacun doit compter sur la présence et la proximité d’une ou d’un ami qui nous sent, qui nous entends, qui nous voit même à distance quand l’œil d’aucune caméra ne peut plus nous détecter et nous capturer, un amitié duquel aucune distance physique ne peut séparer, parce se trouvant intégralement en nous ou par une part significative en lui et nous contenant pareillement. C’est cet autre de nous-mêmes, en dehors de nous et dans notre intimité qui selon le philosophe, nous aide à arriver à notre propre identité. Celui ou celle-là est loin d’être un flatteur. Il nous dit la vérité, sans violence, à sa manière, nous regardant dans les yeux et nous le regardant avec toute notre colère destructrice en se demandant pour il peut se permettre. Et puis, nous découvrons qu’il est nécessaire qu’il existe au moins un qui puisse se permettre autant que nul autre ne saurait revendiqué comme part de notre existence, pas même l’Etat ou le Ministère de l’intérieur toujours à la surface de corps qu’ils surveillance ignorant tout de leurs âmes.