Macron après Trump : « L’avenir de ces pays cimetières d’espoirs déçus ne viendra ni du ciel ni de la France»

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Macron après Trump : « L’avenir de ces pays cimetières d’espoirs déçus ne viendra ni du ciel ni de la France»

Emmanuel Macron selon SENEWEB : Il s’agit dans cette rencontre pour la « reconstitution du partenariat mondial pour l’éducation » et dans d’autres, de « Redonner un avenir à tout un continent et, avec lui, sa jeunesse et sa population et à faire que le Sahara ne soit plus un cimetière d’espoirs déçus. Et quand ce n’est pas le Sahara, c’est la Méditerranée. »

Mais, nous savons tous que  « L’avenir de ces pays cimetières d’espoirs déçus ne viendra ni du ciel ni de la France».

Cela signifie que « l’avenir » de l’homme et celui de la société humaine dans le Devenir universel ne tombent pas intégralement du ciel et ne sortent pas intégralement de la terre des hommes. La nature est le lieu et la source du capital universel du Devenir universel. La nature qui est en dehors de l’homme et la partie de la nature dans la constitution de l’organisme humanisable dans les pouvoirs d’action de ce système naturel ouverts de forces extensibles et compressibles durant leurs activités et leurs mouvements.

Tout ce qui existe est en soi une certaine force extensible et compressible ou constante. Le destin de toute force est d’agir dans un champ de forces. Les forces du Devenir universel sont partout et s’activent dans la nature et parmi les hommes.

En principe tout ce qui existe a un avenir, si par avenir, on entend le déplacement de la même réalité dans une étendue spatiale et temporelle entraînant des modification légères ou profondes dans sa matière, dans son organisation, dans sa structure, dans sa marche, dans son évolution, dans son état existentiel et permettant de la comparer à elle-même et de considérer les changement comme des résultats traduisant une perte ou un gain individuel ou collectif.

La force de la nature en dehors de l’homme et la force de la nature constituant l’organisme naturel humanisable, est la condition, le moyen, la cause matérielle nécessaire du Devenir universel, mais elle n’est pas l’élément déterminant les états particuliers et séparables du devenir déjà réalisés ou à venir, réalisables, qu’on appelle les avenirs. Ce n’est pas la force qui distingue le chat du chien, mais la manière, l’organisation, l’activité de la force dans le chat et dans le chien au sein du même monde. Karl Marx enseigne que c’est le milieu qui détermine la conscience et toutes les activités de l’homme. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut que la force soit présente dans un champ de forces hétérogènes pour agir, puisque partout où la physique parle de force, elle en parle dans sa rencontre avec une autre force qu’elle appelle la réaction.  Ce n’est pas leurs forces dans la nature et ce n’est pas force en dehors de leur qui fait la différence entre les animaux et ce n’est pas elle qui fait la différence entre les humanisables. Ce qui produit les humains particuliers dans l’humanisables, c’est l’activité de la force humaine dans ses champs d’apparition. C’est leurs pouvoirs d’action et d’influence sur la totalité du réel ou au moins sur une portion du réel qui fait la différence entre les gaz, les minéraux, les végétaux, les microbes, les virus, les vents, les animaux, entre les hommes, entre les sociétés, entre les peuples, entre les Etats, entre les gouvernements. Les différences entre les matières, entre les organisations, entre les structures et entre les fonctionnements ou la physiologie dans les organismes naturels ou artificiels, se répercutent toujours dans ce pouvoir d’action et d’influence ; chaque modification de la matière ou de la structure d’un organisme dans la matière est traduite par un accroissement ou par un affaiblissement de son pouvoir d’action et d’influence.

Il est admis dans les sciences de l’homme et dans celles de la société depuis le XIXème siècle, par le behaviourisme, par l’existentialisme et par le marxisme et le culturalisme, que le devenir historique social, personnel, morale, éthique, économique, scientifique et politique de l’homme et du monde est une gigantesque œuvre à construire, et dont on se demande encore si sa conception et sa réalisation peuvent avoir une fin ou non, si ce devenir doit suivre une orientation et poursuivre un objet signifiant positif universellement désiré par tous les humains ou si au contraire, aucune idée d’une histoire universelle unique n’est soutenable, ou alors  invraisemblable dans l’ordre actuel visible du monde, si cette unité historique, morale, économique, politique du genre humain est nécessaire ou au moins utile à quelque chose, s’il s’agit d’une utopie philosophique dont on pourrait se passer sans rien craindre de perdre de signifiant.

Si donc il y a des sociétés, « des pays de merde » et « des pays cimetières d’espoirs déçus » c’est donc parce que dans ces groupements sociaux, les forces humaines et les forces naturelles du devenir historique collectif et celles du devenir historique personnel, sont corrompues, usées, égarées, épuisées par et dans des activités de merdre et hautement criminogènes ou alors par une longue passivité, une long immobilisme, un profond état de veille prolongé.

L’avenir de ces « pays cimetières d’espoirs déçus » ne viendra pas du ciel et ce que le ciel n’a pas donné à l’homme c’est à l’homme de l’inventer ou de le rechercher dans ce que la nature lui a caché et qu’il doit atteindre par le travail physique ou intellectuel pour considérer sa valeur. L’avenir ne vient pas du ciel et ne sort pas intégralement de la terre, mais le ciel et la terre contiennent tous les à venir possibles, désirables et redoutables dans la nature et surtout dans les forces du devenir historique humain.


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