Nous savons que nous pouvons perdre ces élections, donc nous allons les gagner

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Nous savons que nous pouvons perdre ces élections, donc nous allons les gagner

La conscience des limites internes et des limites externes dans les choses et dans les êtres vivants, dans leur environnement, et la volonté de les conserver ou de les dépasser,  marquent la naissance de l'homme en tant qu'animal historique et politique.

Ce réveil du chef de guerre et de dialogue du parti, entre le parti et le parti, entre  le parti et avec les autres forces en dehors de lui,  est une bonne chose pour son camp et un danger pour les autres: pour gagner démocratiquement des élections, il faut raisonner par l'absurde en supposant qu'on peut les perdre.

Prendre conscience et reconnaître que dans la démocratie chaque citoyen électeur est une force, savoir que la politique est la gestion des conflits et des coopérations des forces dans le même contenant. Savoir identifier des limites réversibles et des limites irréversibles ou non encore réversibles. Savoir quelles sont les limites à renverser et les limites à conserver, bien avant les questions des moyens, des manières, des temps et des lieux et de la profondeur de leur dépassement, de leur renversement ou de leur conservation.

Je crois que ce diagnostic est parmi les urgences de l’homme politique qui sait qu’il peut perdre des élections et qui veut les gagner dans la démocratie,  en dehors de toute violence exercée par les mots, par les armes, par la puissance administrative et policière, par la puissance de l’argent dans les champs de la pauvreté et des souffrances humaine.


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