« Ne laisse pas les autres décider de ton avenir, refuse de te laisser corrompre, exerce ton devoir de citoyen en votant librement selon ta conscience »

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« Ne laisse pas les autres décider de ton avenir, refuse de te laisser corrompre, exerce ton devoir de citoyen en votant librement selon ta conscience »

Depuis quelques mois, actualité oblige, nous parlons beaucoup des élections, de la candidature aux présidentielles, etc…Bientôt, ce sera la fin du mandat du Président de la République et sans doute aussi des députés qui ont été élus en 2007. Le peuple les a vus à l’épreuve….Maintenant, nous nous préparons à procéder à l’élection du Président de la République, qui sera probablement suivi dans les mois à venir des élections législatives et locales. Ces élections sont des occasions d’apporter le changement dans le pays et pour les populations.

Participer aux élections est un devoir pour chaque citoyen. Ne pas voter, s’abstenir, c’est laisser le choix aux autres personnes de vous engager et de décider de l’avenir du pays sans vous.

Un vote pour choisir les dirigeants du pays est toujours une chance pour le construire. A chacun d’apporter sa contribution. Comme le peuple d’Israël, nous devons nous mobiliser pour implorer la sagesse divine afin de faire un choix non à cause de l’argent, ni du lien du sang mais de la qualité du ou des candidats et de leurs capacités à apporter le changement tant désiré.

Illustration –Parole de Dieu

Mt 22, 21 – SS : « Rendez à César, ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu ». Ceci pour montrer qu’exercer son droit de citoyen n’est pas contradictoire à la foi en Dieu. L’Eglise ne donne pas de consigne de vote mais marche avec le peuple.

Eph 5, 21-SS : L’éducation à la citoyenneté, l’esprit démocratique (participation, liberté, respect de l’autre, sens du bien commun, etc) devrait régner dans la famille, premier lieu où se fait l’éducation à l’esprit démocratique.

Gn 1, 28 – SS : Dieu a confié à tous les hommes la mission de régner sur toute la création et de gouverner la terre. Jésus a fait participer ses apôtres à sa vie et à sa mission, etc.

Conseils – Recommandations

Pour pouvoir voter, chaque citoyen, homme et femme doivent avoir au moins 18 ans. C’est l’âge prévu par la loi sénégalaise. Pour pouvoir voter, l’homme et la femme ayant l’âge de le faire doivent préalablement se faire recenser, c’est-à-dire inscrire leur nom sur la liste électorale. L’inscription faite donne droit à une carte d’électeur. Cette carte est personnelle. Si l’électeur le perd, il n’a pas le droit de voter. Le jour du vote, chacun doit se présenter devant le bureau de vote de sa circonscription muni de sa carte d’électeur pour éviter les difficultés et favoriser la fraude. Car certain perdent leur carte d’électeur et veulent voter quand même en présentant leur pièce d’identité. Une fois les vérifications faites, l’électeur doit voter seul à l’isoloir. Son choix doit être libre et démocratique car l’acte qu’il va poser conditionne l’avenir du pays. Il faut voter selon sa conscience et non comme on nous dit de voter. Personne ne doit obliger à voter par peur, ou pour les besoins d’un jour ou deux (sac de riz, billet de 10.000f ; etc…). Il faut penser à un bonheur durable et non à un bonheur d’un jour ou deux. Il ne faut pas se laisser acheter mais choisir en âme et conscience, un candidat honnête.

Conclusion : Les élections doivent donner au pays les chefs que veut le peuple, d’où l’importance de chaque citoyen à se donner le chef qu’il veut en votant. Il doit par conséquent libérer son choix de tout lien des cadeaux enivrants, de la tribu et de l’ethnie, du fanatisme aveuglant. Un slogan revient souvent, c’est : « prends son argent mais au moment du vote, choisis selon ta conscience ». Ce principe est immoral. Il faut savoir dire non à l’argent sale. Faisons attention à la corruption morale qui souvent, est plus subtile que la corruption matérielle.

Un bon électeur choisit son candidat à partir des critères objectifs et non sentimentaux. Ce n’est pas parce que le candidat est de ma famille, de mon ethnie, de mon Eglise, de ma mosquée que je dois nécessairement le choisir. Je regarde d’abord s’il remplit les critères moraux évoqués et si son programme politique pour le bien commun est crédible et réalisable.

Un bon électeur ne choisit pas un candidat en fonction de ce que ce dernier peut faire pour lui ; mais pour ce qu’il peut faire pour l’ensemble de la population. Il faut faire passer le Bien Commun avant les intérêts personnels. Tous nos malheurs en Afrique viennent du fait que les électeurs et les élus eux-mêmes ne tiennent pas assez compte de ce principe.

 Source: Les Mardis de Brottier. commission épiscopale justice et paix.


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