« Refuse toutes formes de Violence ! Œuvre pour une campagne électorale et des élections apaisées »

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« Refuse toutes formes de Violence ! Œuvre pour une campagne électorale et des élections apaisées »

Consciente de sa mission et de son rôle dans l’édification d’une société juste qui anticipe, dans l’aujourd’hui, le Royaume de Dieu, l’Eglise catholique s’engage à proposer aux chrétiens, aux croyants de diverses confessions et à tous les hommes et toutes les femmes habités par le désir du droit, de la justice et de la paix, des principes et des moyens qui sous- tendent l’action non-violente en cette période préélectorale.

Il nous faut favoriser un climat de « NON VIOLENCE » et de PAIX avant, pendant et après les élections. Car les élections ne sont pas une fin en soi :

·        Elles sont un moyen non violent d’accéder au pouvoir.

·        Elles sont un chemin pour la paix, la réconciliation, la construction d’un Sénégal où il fait bon vivre en frères et sœurs.

·        Elles sont une balise pour le cycle d’alternance au pouvoir.

 

Pour sortir du climat de violence et de tension, les sénégalais doivent chasser la violence en eux et autour d’eux pendant tout ce processus.

La violence est déshumanisante car elle nie toute grandeur d’âme et d’esprit et toute culture politique et démocratique. Elle avilit et profane la dignité des personnes, et ternit l’image du pays.

Dans une élection, il y a de vrais enjeux de démocratie. En effet, fondée sur le respect des droits de la personne et des peuples, la démocratie ne peut pas s’accommoder avec la violence. Elle n’est possible que dans un climat de non-violence.

 

Parole de Dieu

Jn 13,34 : « Aimez-vous les uns les autres… »

Mt 7,12. : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse… »

 

Réflexion 

(Comment se manifeste la violence en période électorale)

La politique est un des lieux où peut se déchaîner la violence de l'être humain. Chaque fois que l’être humain reçoit une charge de gouverner ses semblables, il est soumis à une grande tentation de se prendre pour un être extraordinaire. Une fausse idée de supériorité sur ses semblables peut l’habite et lui faire considérer le pouvoir qu’il exerce comme absolument plus important que tout, y compris la vie des autres.

La violence commence par toute action qui nie la dignité humaine d’un autre en le considérant comme objet ou comme un être insignifiant. L’insulte ou les injures, la calomnie, la diffamation, le mensonge, etc… qui détruisent la réputation de l’autre participent de la violence. Elle se manifeste également dans le mépris, le chantage, l’humiliation, mais aussi dans les formes de domination et d’exploitation qui réduisent l’autre à un moyen d’accession au pouvoir.

Pour sortir de cette expression violente qui est à l’opposé de l’aspiration du peuple, il nous faudrait plutôt apprendre à lire les programmes politiques des candidats, à discerner dans leurs discours politiques ce qui est crédible et réalisable dans le temps limité de leur mandat.

CONSEILS POUR DEVENIR NON VIOLENT DURANT CE PROCESSUS ELECTORAL

(Quelle solution, quelle proposition pour que les citoyens sénégalais aient un comportement qui favorise la paix en cette période ?)

Chacun doit apprendre à boire à sa propre source. Toute la démarche est fondée sur le respect des Droits de l’homme. Pour cultiver une spiritualité de la non-violence active il faut :

apprendre à reconnaître et à respecter « le sacré » « ce qui est de Dieu » en toute personne humaine, y compris nous-mêmes, et en tout élément de la création. accepter profondément d’être « ce que je suis », avec tous mes dons et ma richesse, avec toutes mes limites, mes erreurs, mes manques et mes faiblesses, et me rendre compte que Dieu m’accepte. Vivre dans la vérité de ce que je suis, sans fierté excessive, avec moins d’illusions et de fausses attentes. Reconnaître que ce que je n’apprécie pas, et peut-être même ce que je déteste chez un autre vient de ma difficulté à admettre cette même réalité en moi. Reconnaître ma propre violence et commencer à y renoncer, ce qui se produit lorsque je contrôle mes paroles, mes gestes, mes réactions. Renoncer au dualisme, à la mentalité « nous-eux ». Cela nous divise en« bon et méchants » et nous conduit à diaboliser l’adversaire. C’est la racine de la conduite autoritaire et exclusive. Ce qui engendre le tribalisme et est cause des conflits. Regarder en face la peur et la traiter avec amour, et non seulement avec courage Comprendre et accepter que le Sénégal nouveau se poursuit et se construit toujours avec les autres. Ce n’est jamais un acte individuel. Cela demande patience et capacité à réfléchir et travailler ensemble. Nous considérer comme faisant partie de la même nation et que si le pays se détruit ou brûle, nous nous détruisons avec. Nous faisons un tout.

Conclusion

Il y a donc différents moyens non violents pour éviter l’escalade de la violence.  Dans cette campagne électorale, les adversaires doivent être respectés en tant que personnes. Il ne s’agit ni de les mépriser, ni de leur faire perdre face, ni d’ignorer leurs droits éventuels et leur part de vérité.


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Mouhamedfs - #1

Je Suis D'accord Avec Toi Fred Sur Les Efforts Personnels Pour Eviter Toute Forme De Violence. Ce Que J'ajoute A Ton Texte Et Que Les Hommes Qui Animent Les Organisations Ont Besoin De Donner A Celles-ci Une Strategie De Conquete Non Violente. Nous Pouvons Et Devons Nous Organiser Pour Des Elections Apaisees Et Regulieres. La Question Sur La Candidature De Wade Peut Etre Traitee Avec La Meme Volonte D'oeuvrer Pour Le Senegal Sans Verser Dans La Violence.

le Mercredi 18 Janvier, 2012 à 17:25:49RépondreAlerter

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