Lettre ouverte au President Macky Sall pour des milliers d\ emplois, inspirée de la bonne parole du saint de Diacksao...

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Lettre ouverte au President Macky Sall pour des milliers d\ emplois, inspirée de la bonne parole du saint de Diacksao...

Monsieur le President, Ainsi qu il me sera toujours possible de puiser dans la bonne parole du Saint de Diacksao [Ma Abdou], je le ferai. Je le ferai pour que la paix sociale s installe... Pour que l emploi en soit le moteur... Pour que la nation en tire profit. Dans cette approche de promotion et de developpement de l’emploi, autour du concept « SENEGAL TRAVAILLE », il me semble obligatoire voire urgent et prioritaire de mettre fin aux « stages à durée indéterminée » souvent assujettis d’abus pour les jeunes filles, sans que personne ne bronche. Cette pratique est illégale en référence au code du travail en général, notamment quand il s’agit de « postes clés ». Aussi, un « minimum d’insertion » (montant alloué par l’Etat) mérite d’être créé pour les jeunes chômeurs, à côté de la « bourse familiale ». D’autant plus qu’il manque au Sénégal un dispositif d’insertion et de réinsertion à travers un REEL FONDS accessible aux jeunes et moins jeunes qui n’ont pas de garanties. Ce disant, il me semble necessaire de ressusciter la Délégation à l’Insertion, à la Réinsertion et à l’emploi (DIRE), créée à la suite de la fermeture de la BNDS, de la SOFISEDIT, de la SONAGA et de la SONABANQUE. A l’epoque, le Trésor donnait par chèque BCEAO 10 millions le mardi et 15 millions le vendredi, soit 100 millions FCFA par mois. En fonction de la demande, le montant pouvait être doublé. L’argent était déposé dans les comptes fils de la DIRE ouverts dans les banques de la place. L’argent non utilisé était rémunéré à 10%. Toute demande d’un sénégalais ayant une profession et un projet ou un projet tout court, était éligible. Dans tous les cas le projet doit être rentable, le promoteur ne doit pas avoir de dettes auprès des banques (son encours crédit est vérifié); il ne peut sortir du territoire sans autorisation, il doit porter le projet; il doit signer un contrat enregistré assujetti de traites bancaires en nombre d’exemplaires réglementaires. La DIRE encadre les promoteurs dans la réalisation des études de projets. Le décaissement fait l’objet d’un chèque signé par le Ministre de la DIRE et contresigné par le Chef de projet (Khady Diagne, conseillère en organisation, sous Djibril Ngom, Délégué DIRE) pour autoriser le décaissement; la deuxième signature signifie que tous les pré- requis sont contrôlés et satisfaits. Et la Banque met l’argent à la disposition du promoteur sur la base du plan de financement. La structure est morte de sa belle mort quand les responsables qui ont succédé à la première équipe dirigeante ont supprimé les procédures tout en retirant eux mêmes l’argent pour le remettre directement aux promoteurs. J’en reparle parce que pensant qu’un un fonds similaire doit exister pour financer les diplômés qui veulent ouvrir leur cabinet juridique, médical, ou de pharmacie, etc. ainsi que ceux qui ont une profession, ou un savoir faire leur permettant de se mettre à leur compte… J’en reparle parce que estimant qu’il est possible de financer des kiosques aux jeunes et moins jeunes pour la promotion de produits locaux (riz, fruits, légumes, viande, fleurs, etc.). On produit pour vendre : un kiosque, un quartier en commençant par Rufisque. L’Etat pourrait donner un montant symbolique. J’ai enfin un « Plaidoyer pour une caravane de voyageurs et de marchandises » qui quadrille les 14 régions du pays. C’est de cela que les sénégalais ont besoin pour que les ambulants deviennent des grossistes et détaillants de produits locaux; qu’aucun travailleur ne soit obligé de résider à Dakar; que les entreprises prospèrent; que Ziguinchor et St louis deviennent des pôles économiques; qu’aucune région ne soit plus enclavée; que le transfert de la capitale puisse se faire. Car, Dakar qui étouffe est saturé… Personne n’y peut rien. Si ce n’est cette « caravane qui ne s’arrete jamais »… Cette caravane de l’émergence qui renforcera les relations familiales…et qui fera émerger la paix sociale, comme disait Ma Abdou… Vive le « SENEGAL TRAVAILLE ».
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