Le Blogs de : djibril ndiaye

    Le 06 Août à 4:00 du matin heure du Sénégal Modou Ndiaye junior que la terre lui soit légère était au chevet de son grand frère maternel malade au coma Mamadou Ndiaye senior que la terre lui soit légère. L'heure de la prière du fajr avait sonné. Malgré cette situation critique, Modou junior prit congé de son frère malade pour aller à la Mosquée. Modou junior est souvent parmi les premiers de la Mosquée pour appeler les fidèles à la prière. Ce matin du 06 Août était le denier jour pour les deux frères tous du nom de Mamadou Ndiaye. Le plus jeune rencontra un groupe de malfaiteurs qui ont des armes à feu près de la Mosquée ils tirèrent sur lui et il perdit sa vie dans le feu de l'action. Le plus âgé en coma, finalement était rappelé à Dieu le même jour 06 Août 2012. Modou Ndiaye junior est un frère de même père. Nous sommes tous des produits d'une même école coranique à Boulel. Après la maîtrise du coran Modou se rendit à Djamal et plus tard a Saint Louis pour parfaire ses connaissances du coran. Un vrai tidjane, Modou était de taille élancée, avec un teint ni noir ni clair, un front miroitant comme bon tidjane, une figure joviale avec une barbe bien taillée. Après la lecture du coran, Modou aimait lire aussi les khassaids de Cheikh Ahmadou Bamba. C'était là où je l'admirais le plus, grâce à ses connaissances approfondies de l'islam, il savait comment transcender les limites et puiser de l'autre de côté tout en gardant son originalité. Ce comportement se refléter dans sa vie quotidienne. Il était un travailleur qui vivait du produit de son travail. Si Modou vous téléphone c'est pour aider une personne malade où régler les conflits de famille. Après le décès de son père il y'a 20 ans. Modou devient très engagé pour la cause islamique, ses activités tournent autour de la Mosquée. Il devient un Bilal et en même temps remplace l'imam quand il est absent. Modou était un érudit très discret. Ces connaissances ne se mesuraient pas par son comportement, mais à travers ses compagnons. Modou maîtrisa parfaitement la langue sérère après l'école coranique où on ne parlait que le wolof. Modou était mon guide spirituel, il était mon mentor. Il m'a appris à tolérer et à coopérer. Il m'a appris à être humble. Les deux frères maternels qui portaient le même nom avaient des relations amicales très approfondies. Leur amour réciproque n'était pas un secret dans les deux familles. Ils s'entre aidaient dans tous les domaines. Ils sont tous père de famille. Ils ont des filles et des garçons adultes mariés et responsables.      Nous demandons vos prières que la terre les soit légère.   La sécurité des biens et des personnes devient un réel problème à Boulel. Un village à 20 km de Kaffrine sur la route de Mbacke  n'a jamais était aussi dangereux. Tous les villageois en collaboration avec la gendarmerie doivent impérativement résoudre ce problème d'insécurité.    May Allah help them.   Djibril Ndiaye un petit frère et un talibé