Le Nord et Sud, un defi pour le gouvernement du Sénégal

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  • Article ajouté le : 04 Dimanche, 2018 à 20h02
  • Author: Just ndiaye

Le Nord et Sud, un defi pour le gouvernement du Sénégal

Face aux troubles qui secouent le pays en ces jours, le Nord avec l’affaire du pécheur assassiné par l’armée mauritanienne et le Sud par la tuerie des jeunes dans la foret de Casamance, le gouvernement du Sénégal doit prendre des mesures pour assurer la sécurité et la stabilité au Sénégal.

La communication de l’armée Mauritanienne sur la tuerie de ce jeune sénégalais est irresponsable au regard des conséquences que cela pourrait engendrer entre ces deux pays qui si disent frères. Nous savons tous si c’était des pécheurs américains ou européens qui violaient les cotes mauritaniennes, jamais l’armée mauritanienne ne tirerait sur leurs pirogues ou bateaux. Si tuer était la solution qu’il faut affliger un individu entré illégalement dans un pays, combien d’immigrés clandestins seraient mort! Combien de Mauritaniens sont illégalement dans le territoire sénégalais  exerçant des activités dans le commerce dans l’illégalité sans déclarer leur revenu ni payer les impôts, ce qui est une violation totale de la loi sénégalaise. Mais bref, ceci étant, il appartient à l’État du Sénégal de prendre des mesures pour aider les pécheurs sénégalais à avoir des repères au niveau des frontières, pour cela la mise en place d’un système de signalisation en particulier un phare à hauteur de 2 km de avant la frontière avec la Mauritanie s’avère nécessaire. Tout pêcheur dépassant la signalisation du phare, doit savoir qu’il est en train d’entrer  en territoire mauritanienne dans 1 ou 2 km,  et par conséquent devrait retourner s’il n’a pas de licence. En même temps installé au Nord de Saint Louis une position militaire des forces marine pour toute intervention rapide afin de mieux appréhender la situation en cas de confrontation entre pécheurs et armée mauritanienne.  Dans le but de magnifier les relations entre les deux pays, une collaboration avec l’armée sénégalaise et mauritanienne devrait être initiée pour toute poursuite de pécheurs dans la zone sénégalaise, car les deux États doivent s’accorder pour lutter contre la contrebande frontalière.

Pour la Casamance, nos gouvernants doivent changer de stratégie, et poser des actes forts et courageux allant dans le sens à persuader les casamançais en particulier les jolas à mener le combat contre la rébellion; à condamner la rébellion et le MFDC. Que les casamançais assument leur sénégalalité et affirment l’appartenance de la Casamance au Sénégal. Aucun casamançais n’a osé prendre parole contre le MFDC ou contre la rébellion. Le problème de la Casamance ne peut être régler que par les casamançais. Mettre à la tête de l’armée sénégalaise un casamançais ou que des militaires d’origine casamançaises, au nom de la république, puissent participer aux interventions de l’armée au niveau de cette zone (ils ne seront pas considérés comme des étrangers par la population) car il faut éviter que les villageois croient que c’est un combat entre casamançais et non casamançais (car ça leur fait du mal de constater que ce soient des non-casamançais qui tuent leur ressortissants). Et que l’armée sénégalaise soit très républicaines, qu’elle fasse tout son possible pour bien collaborer avec les villageois, et de savoir que l’objectif n’est pas de tuer les rebelles mais de les neutraliser. Et surtout éviter que les casamançais utilisent la rébellion comme fonds de commerce, car tant que le casamançais se dit que c’est à cause de la rébellion que le gouvernement Sénégalais réalise des infrastructures dans leur terroir, la crainte que la rébellion prenne fin est manifeste, d’où l’impératif de les intégrer dans le combat.


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