Macky & Sénégal : L’impératif du « NON » au référendum du 20 mars 2016

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  • Article ajouté le : 07 Lundi, 2016 à 09h03
  • Author: Just ndiaye

Macky & Sénégal : L’impératif du « NON » au référendum du 20 mars 2016

Edward Snowden disait : «Être patriotique ce n’est pas aimer son gouvernement mais aimer son pays»

C’est avec mépris et désolation que le peuple sénégalais a assisté, durant la période 2007-2012, les dérives du président Abdoulaye Wade qui, pourtant, était animé de bonnes intentions au début de sa présidence. Mais comme « Tout pouvoir sans contrôle rend fou », la « folie » du pouvoir  a poussé Wade à croire que son fils était le meilleur et le plus intelligent parmi les millions et dignes fils du Sénégal, la « folie » du pouvoir l’a poussé à croire que son fils pourrait être maire de Dakar, et même le succéder à la tête de ce pays, cette même « folie » l’a poussé à croire qu’une modification de notre la constitution était possible afin de lui permettre de remporter les élections présidentielles avec moins 50% des suffrages exprimés. C’est le même cas de « folie » que nous avons constaté au Niger avec Baba Tandian, en Côte d’Ivoire avec Gbagbo, au Burkina avec Blaise Comparé,  etc….

Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser jusqu'à ce qu'il trouve des limites.
Citation de Montesquieu; De l'esprit des lois (1748). Seule le peuple constitue une véritable force pour contraindre un homme au pouvoir à faire des dérives. Le peuple doit rester souder comme un seul homme pour faire obstacles aux premiers signes de dérives du pouvoir car « Louy raam ci niakk be la djem ». « Dis-moi quel peuple tu as, je te dirai quelle Nation tu as ». Un peuple encourageant le mensonge ou le reniement, est synonyme d’une nation sans valeurs, sans vertu et si les anti-valeurs s’installent dans la société, alors la société sera d'elle-même incitée à se laisser glisser sur la pente de la régression, et du désordre. Cher citoyens, nous avons le devoir de défendre les principes qui sont chers à notre patrie constituant la véritable colonne vertébrale de notre nation (Diom, Kersa, fouleu, deug, etc…).

 La victoire du « non » est la victoire du peuple contre l’homme politique.  Étudiants, cadres, ouvriers, fonctionnaires, doivent se mobiliser et contacter parents et amis à la maison, dans le quartier, aux villages, pour un impératif du « non » afin que le pouvoir reste entre les mains du peuple; voilà le véritable enjeu de ce vote du 20 Mars 2016. Cautionner le vote du « oui », c’est cautionner le reniement, le mensonge, et encourager nos gouvernants à nous mentir; c’est ouvrir la boite à pandore au mensonge général et à la corruption dans notre société.  Si le premier des sénégalais se lance dans le mensonge, que fera alors, le simple fonctionnaire? Un tel reniement ne saurait être toléré par le peuple sénégalais; car Macky par son comportement, a discrédité le Sénégal, sa parole n’a plus de valeur sur le plan national et international

 A quoi sert une révision constitutionnelle, si la confiance entre les gouvernants et les gouvernés s’est totalement détériorée. Les constitutions des grandes nations n’ont jamais été rédigées sur la base de mensonge mais plutôt sur la base de valeurs et vertu. L’homme qui se renie ne peut pas être à la source d’un fondement d’une nation, il ne peut pas être la source de la rédaction d’une constitution pour un peuple. Soyons républicains chers compatriotes et non politiciens.

 Surtout ne pas se laisser tromper à l’idée selon laquelle « il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ». Le « NON » est une sanction au reniement de l’homme politique, au mensonge au sommet de l’Etat par la plus haute autorité du pays. Après la victoire du « NON », les 15 points de la révision constitutionnelle ainsi que les autres propositions de la CNRI, non prises en compte par Macky, pourront être débattues et votées à l’assemblée nationale. La réduction du mandat pourrait également être votée à l’assemblée, d’autant plus que le conseil constitutionnel n’a jamais déclaré anticonstitutionnelle la modification de la durée du mandat effectuée par voie parlementaire en 2008.

 Aimer le Sénégal, c’est le protéger contre le gouvernement, le protéger contre l’Homme politique.

Que Dieu bénisse le SENEGAL.


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