DIC APPAREIL D'INTIMIDATION DES REGIMES AU SENEGAL

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  • Article ajouté le : 27 Lundi, 2013 à 21h49
  • Author: Mouhamadou Ba

DIC APPAREIL D'INTIMIDATION DES REGIMES AU SENEGAL

L’Etat du Sénégal a encore enregistré un coup dur après la publication du rapport annuel de l’organisation américaine, Amnesty Internationale qui classe le Sénégal au même rang que quand Maitre Wade était au pouvoir. Ce rapport crée un malaise au cœur de l’appareil étatique qui dans son action de vouloir faire croire aux sénégalais non avertis qu’il y’a belle et bien rupture, c’était sans compter sur des organisations comme Amnesty International qui veillent sur les grands violateurs des droits de l’homme. Les Droits de l’Homme sont fondamentaux pour les grandes démocraties et à préserver pour la grandeur et le respect des personnes qui se sont battues énergétiquement  et héroïquement pour les défendre, je veux nommer le jeune Mamadou Diop et pairs. Les sénégalais ne se sont pas débarrassés du régime précédent, avec la plus belle facture, pour encore subir la cravache de la division d’investigation criminelle sous les auspices des dirigeants actuels. Etre le Président d’un état ne veut pas dire être à l’abri de toute critique, insulte, offense ou opposition d’autant plus si ce Président est le chef d’un parti politique. Les gens qui attaquent le Président de la république du Sénégal ont une politique de déstabilisation de l’état sensée faire sortir l’état de ses gonds et afin pousser ce dernier à feindre de jouer son rôle de gardien des lois qui régissent la démocratie sénégalaise. 

La division d’investigation criminelle et autres institutions ou divisions sécuritaires ne doivent pas être uniquement en place pour surveiller et écouter ce qui est dit du Président de la république pour enfin procéder à des arrestations partisanes, mesquines, et anti démocratique. Il faudrait qu’on épargne les sénégalais de ces pratiques purement politiques et qui n’honorent pas la constitution sénégalaise. La mission de la DIC doit être beaucoup plus sérieuse, variee, orientée, et victorieuse que ce qu’elle s’est toujours assignée depuis maintenant cinquante bonnes annees, le gendarme ou le chien méchant de l’état. Les dirigeants politiques qui ne veulent pas être atteints de quelque façon que ce soit ne devaient jamais s’inviter dans l’arène politique. En politique tous les coups sont valables à moins que ça ne soient des coups qui peuvent mettre en danger la sécurité du Président de la république, celle de ses alliés ou des citoyens sénégalais. Maintenant, cela n’écarte pas qu’au Sénégal et partout ailleurs dans le monde les leaders politiques, qu’ils soient vieux ou jeunes, hommes ou femmes, hommes au pouvoir ou opposants politiques doivent être des modèles de sociétés qui incarnent des valeurs propres, connues, et transferables. Ces erreurs répétitives de ce régime en manque de vitesse sur ses méthodes de communications, d’intégrations ou de suppressions de programmes, d’applications immédiates de la promulgation des prix de premières nécessités, d’insertions de programmes venus de tierce personne laissent des doutes dans la tête de la majorité des sénégalais.

Le Sénégal, un pays gravement à haut risque sécuritaire, ne peut pas se permettre de faire dévier ses ressources d’investigations criminelles vers des foyers de tensions à ordre politiques et pas du tout nécessaires. Ce serait vraiment indécent, grave, et injuste que notre police nationale s’invertit à temps plein à s’occuper de faits divers au lieu de protéger les populations sur l’ensemble du territoire national contre les agressions, les crimes, les viols, les vols de tout genre, et les harcèlements. L’état du Sénégal dans son action de faire respecter les institutions et de veiller à la bonne conduite de la constitution sénégalaise a intérêt à libérer la division d’investigation criminelle. Personne ne peut parler du respect des lois et offense au président de la république quand ces mêmes lois utilisees par la division d'investigation criminelle violent les libertés individuelles et les libertés d’expressions qui sont protégées par la constitution sénégalaise. Le régime actuel doit rester totalement à l’écart de toute activité ou procédure traditionnellement connue comme tirs de lance des régimes précédents contre leurs adversaires potentiels. L’état doit conserver une image propre et transcendante dans le domaine du respect des droits de l’homme. Les institutions étatiques ne doivent aucunement avoir comme vocation de nourrir des programmes de vengeances mais de faire du Sénégal un état de droit où personne n’est au-dessus de la loi.

Mhmd­[email protected]

Lavoixdupeuple

Mouhamadou Ba      

 


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Diine - #1

Une Belle Contribution

le Mardi 28 Mai, 2013 à 23:13:36RépondreAlerter

Ag - #2

Mr. Ba Encore Une Fois Vous L'avez Touche Du Doigt. Les Arrestations Au Delit D'offense Au Chef De L'etat Doivent Etre Abolies Au Senegal. En Democratie, L'on Ne Doit Pas Arreter Quelqu'un Pour Un Soi Disant Delit Aussi Farfelu Que Ca. Le Senegal Doit Depasser Ce Stade. En Outre, C'est Rendre Sympathetique Aux Senegalais Des Gens Qui Autrement Ne Signifient Rien Pour Les Senegalais. La Preuve Est Que Nous Les Avons Degommes Lors Des Dernieres Elections Presidentielles Et Legislatives. L'effet De Cette Arrestation N'est Autre Que De Nous Faire Reculer Dans Nos Acquis Democratiques, Mais Aussi D'aliener Une Bonne Partie De L'opinion Publique Contre Le Gouvernement Actuel A Macky Sall, Liberez Ce Pauvre Type Et Essayez De Travailler A Satisfaire La Demande Sociale. Depuis Que Vous Etes La (un An Et Demi), Vous N'avez Rien Fait Pour Cela. Et Comme Dis Kocc Barma " Tchin Sou Naree Nekh, Sou Bakhee Khegne".

le Mercredi 29 Mai, 2013 à 21:09:32RépondreAlerter

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