FAIRE DE MACKY SALL 1 MANDAT PRESIDENT

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  • Article ajouté le : 24 Mercredi, 2016 à 05h02
  • Author: Mouhamadou Ba

FAIRE DE MACKY SALL 1 MANDAT PRESIDENT

Les sénégalais savent bien que leur démocratie est loin d’être cette ” grande démocratie” comme souvent décrite, criée ou encensée par les politiques, les allies, et la communauté internationale. Vu les nombreux foyers de tensions existant en Afrique et le retard presque de beaucoup de pays à embrasser le model démocratique légué par l’occident qui sont souvent tentés par des coups d’état, amènent le Sénégal à être en tête du peloton des pays avec un ratio de stabilités moyennes. Ce qui veut dire qu’il existe toujours au Sénégal des actions politiques et légales loin d’être solutionner complètement et pouvant faire balancer ce pays dans des violences de pré-élections, pré-referendum, ou campagnes électorales d’une magnitude désastreuse. Cette violence, le Sénégal l’a connue en 2012 avec des morts, des enlèvements, et des emprisonnements arbitraires. A chaque fois que l’arène politique est émaillée par de telles indésirables violences conduisant aux pertes de vies humaines et à l’outrage de droits individuels ou collectifs, subséquemment les principes démocratiques sont attaqués et mis a terre, et les juridictions supérieures démunies dans leurs rôles de dire le droit ou d’user de leurs droits de saisine pour prévenir de tels actes.

Le conseil constitutionnel a rendu une décision ou un avis, ou les deux à la fois, dans tous les cas les sénégalais ont été bernés du déroulement de la consultation entre les différentes branches étatiques. Si Monsieur le président de la république voulait réellement ramener son mandat de sept  à cinq ans, il pouvait l’obtenir avec le plus grand des traitements ou manières que notre démocratie n’a jamais eu à témoigner. Monsieur Macky Sall a raté le train de l’histoire en détruisant notre rêve, notre espoir, et notre confiance pour sa gourmandise de rester aux affaires de la cité pour une durée inconnue. D’une part, il n’est jamais facile de compter sur des leaders politiques qui ne tiennent pas leurs promesses ou paroles mais d’autre part très libre de les sanctionner, de les débouter, et de les oublier en usant de notre carte d’électeur pour recommencer tout à nouveau des lors que Macky Sall n’est pas l’homme de la situation qu’il continue de clamer qu’il l’est. C’est toujours une perte énorme et un gâchis monumental dans le temps et dans l’espace de devoir revenir sur des décisions juridiques males rédigées, comprises, ou interprétées pour installer un environnement politique et sociétal belliqueux, malade, et sans issue ou avenir. 

Le forfait de Macky Sall est troublant et sans précédent dans le sens qu’il rejette le combat citoyen sénégalais, tel que les sénégalais l’ont vécus, mené sur l’ensemble du territoire national mais également dans la diaspora et qui l’a permit d’être à la commande des affaires de la cité. Les sénégalais méritaient vraiment le respect et non l’irrévérence, la vérité et non le mensonge, l’assistance et non l’abandon, et la compassion et non le mépris. Il est de notre devoir de se débarrasser d’hommes politiques, pour des raisons sataniques, pollueurs de notre existence et celle des générations à venir. Les sénégalais doivent s’assurer que leurs progénitures n’aient pas à vivre ou expérimenter ces multiples et intentionnelles démences institutionnelles. En élisant un président qui a le courage et la volonté politique de mettre sur place une constitution solide, forte, et verrouillée à l’image de notre peuple, de notre histoire et de notre projet, participera à la consolidation et stabilité de notre démocratie en tant que nation libre. Les grandes démocraties se référent souvent aux pères fondateurs de leurs nations n’ont pas par leurs longévités ou leurs présidences mais uniquement pour leurs actions et décisions politiques qu’ils aient eu à sponsoriser lesquelles ont participées à la grandeur de leurs institutions que personne ne peut réfuter ou questionner. Il est inacceptable que des questions et reformes aussi urgentes et obligatoires comme par exemple la séparation des pouvoirs, le financement des partis politiques, et le mode de désignation des députés qui doit passer du nominatif à l’électif, ne soient pas inclus dans l’actuel projet de révision de la constitution du président Macky Sall. Les politiques sont responsables de leurs propres actes et ne sauraient mérités un pardon ou une deuxième chance en ces moments pénibles. Vive le Sénégal, Vive la république, et Vive le ‘’NON” !            

Lavoixdupeuple

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Mouhamadou Ba                       


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