LA PRESIDENCE DE MACKY SALL, UNE CALAMITE POUR LE SENEGAL

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  • Article ajouté le : 29 Mardi, 2015 à 00h12
  • Author: Mouhamadou Ba

LA PRESIDENCE DE MACKY SALL, UNE CALAMITE POUR LE SENEGAL

L’année 2012 n’est pas encore loin pour vouloir oublier les promesses tant tenues à l’ endroit des sénégalais et sénégalaises pour briguer l’office le plus convoite et le plus privilégié de notre cher Sénégal. A peine arrive au palais, Macky Sall se dérobe de ses programmes et promesses de campagne pour trahir l’espoir que tous les sénégalais avaient placé en lui. Nous voulions une justice libre, juste et équitable pour recouvrir les milliards voles du contribuable sénégalais et arrêter les excès d’agissements du régime mais il nous fournit une justice au service de ses vouloirs, dires et* désirs. Il nous arrête exclusivement une seule personne, Karim Wade, l’accuse et le condamne pour détournements de deniers publiques alors que le peuple sénégalais s’attendait à l’arrestation des milliers de personnes qui ont eu a gérer de la façon la plus nébuleuse les affaires de la Cite.

Cette manière inhumaine, cruelle et revancharde du régime aperiste de traquer les biens mal acquis du seul individu accusé n’est pas conforme aux lois judiciaires qui régissent le Sénégal en particulier, et le monde libre en général. Pire, aujourd’hui les sénégalais assistent à des arrestations toutes azimuts, arbitraires, et non fondées de Omar Sarr, député libéral et maire de Dagana, pour avoir simplement proférer des paroles que tout citoyen libre vivant dans un état de droit peut tenir n’importe où et n’importe quand. Ces actes machiavéliques et anti démocratiques posés par ce régime ne sauront être plébiscités par les sénégalais et sénégalaises libres d’esprit, libres de toutes attaches politiques ou libres tout court. Aucun Président ou Homme politique n’a le droit d’imposer ou reproduire aux sénégalais la frénésie libérale des années sombres.

Dans une république respectée et respectable, un procureur de la république pouvait s’épargner le temps d’antenne payé avec l’argent du contribuable pour l’explication des chefs d’accusations contre Omar Sarr aussi fallacieuses, tordues, et effarantes. Il aurait été plus judicieux, salutaire, et pertinent pour le procureur de la république de s’expliquer sur les accusations scandaleuses de Lamine Diack pour élire son poulain, Macky Sall, à la présidence de la république du Sénégal avec de l’argent illicite. Il faut renseigner aux sénégalais s’il est bénit et légal au Sénégal de solliciter des fonds issus de drogues cartels, de la tricherie, de la corruption, de la fra maçonnerie, du copinage et du blanchissement pour les partis politiques et* autres entités indépendantes.

Nous, sénégalais et sénégalaises, demandions la séparation des pouvoirs étatiques pour plus d’indépendance, de surveillance, de supervision, et de contrôle. Nous voyions chacun des trois pouvoirs majeurs être en mesure d’arrêter l’autre pouvoir ou les autres pouvoirs en cas de déviance et d’abus excessif de pouvoir mais il nous serve l’autocratie et la dictature. Nous sommes témoins d’une assemblée nationale, sous l’ère Macky Sall, décriée comme étant la plus nulle, la plus non travailleuse, la plus désordonnée, la plus désorganisée, et la plus compromettante de notre temps. En lieu et place, nous aimerions avoir des députés qui vont à la rencontre du peuple et de leurs problèmes quotidiens pour se faire élire et enfin avoir l’esprit et les mains libres pour représenter le peuple et non le président de la république. Partant de ce fort constat de la séparation des pouvoirs qui garantit le partage du pouvoir entre les différentes institutions de l’état pour  éviter que le pouvoir exécutif s’empare de toutes les prérogatives étatiques et dicte ses lois pour se protéger, protéger son clan et ses alliés ; se privilégier, privilégier son clan et ses alliés ; détruire ses potentiels adversaires pour des échéances en vue. Ce chemin de « Checks and Balances » est* celui à suivre pour nos faibles, instables, et petites démocraties si on peut parler de démocratie dans cette situation aussi confuse au Sénégal. Montesquieu écrivait "Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses*, le pouvoir arrête le pouvoir.”. On ne peut pas se dire ou prétendre d’être une démocratie si on ne s’accorde pas avec les principes fondateurs et protecteurs des grandes démocraties. 

Le développement du Sénégal ne sera possible que si nos institutions sont fortes, libres et justes même si le Plan Sénégal Emergent est ambitieux, il ne le sera que dans un environnement où les citoyens ne sont pas lésés, abandonnés, ou injustement traqués. Maintenant si le régime en place choisit de fonctionner pour le développement sélectif, la gestation à vue, et la satisfaction d’une élite, viendra 2017 l’Index de développement humain sera catastrophique et pire que les 52 places perdues. Il ne pas faut avoir peur de dire que la direction qu’emprunte ce président pour sortir ce pays des ténèbres ne mène nulle part et elle revient en soit. Cela signifie qu’il ne faut pas être surprit si on retourne à la case de départ (vivre dans un eternel recommencement). Concernant le referendum supposé réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans, promesse de campagne du Président Macky Sall, les sénégalais suivent sagement et poliment l’évolution de la situation et les déclarations intempestives par-ci et par-là ne peuvent aucunement faire douter ces milliers de sénégalais affamés de voire enfin cette promesse réalisée et à la passation des choses sérieuses et utiles pour le sénégalais lambda. Prions pour que nos leaders soient guides par la sagesse pour le bien commun.

Lavoixdupeuple

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Mouhamadou Ba                      

                                             


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