Le Blogs de : Mouhamadou Ba

Les sénégalais savaient déjà que l’enfant prodige de Thiès allait faire son ”Comeback” mais pas de sitôt avec un setting des plus bas. Un homme qui était le numéro deux et l’architecte des premières années de présidence de celui que les sénégalais tiennent comme responsable de tous les disputes financieres que le Sénégal est jamais connu depuis son indépendance des Sept milliards de Taiwan aux biens mal acquis en passant par le protocole de Reubeuss. Chacun de ces fragrants délits porte la signature d’hommes et de femmes sous l’aile protectrice libérale qui en connaissent beaucoup plus que ce qu’ils racontent aux sénégalais. Ces détourneurs et faussaires de deniers publiques s’observent, se respectent et partagent la doctrine libérale qui n’est pas gage  des faits qui leurs sont reprochés. Ils se sont tous sucrés pendant des années où la mère de l’enfant malade est bouleversé et inquiet de la santé de son enfant, le père de famille n’arrive plus à assurer la dépense quotidienne, les enfants des pauvres ne passent plus les heures requises pour réussir une bonne année à l’école à cause des grèves montées de toutes pièces par les syndicats qui sont eux-mêmes les domaines et les armes meurtrières des différents partis politiques au Sénégal. Avec une situation aussi criarde que vivaient les sénégalais et qu’ils continuent de vivre le Maire de Thiès s’adresse aux Sénégalais en leur tenant un langage bourgeois et hors du commun : Il dit à cause de ses amis, ses enfants ont pu avoir des cadeaux de Noel et il en pleure, il parle des choses sans importance du quotidien sénégalais. Monsieur le Maire pour votre information, au Sénégal 95%  d’enfants n’ont pas toujours d’une façon continue la chance d’avoir des cadeaux pendant les fêtes de noël et célébrations d’anniversaires.

Resté une année loin des projecteurs médiatiques, Idrissa Seck revient dans une interview débridée, haineuse, et calculée non pas pour parler des clauses englouties dans l’accord du protocole de Reubeuss signé entre lui et son mentor, des sources de sa fortune, des chantiers de Thiès, de l’argent qu’il a distribué aux magistrats au palais de la république moment pendant lequel il faisait décharger ces derniers pour des raisons complètement inouïes et chanteuses mais il opte de faire le bilan du régime actuel et la genèse de la tentative de son exécution politique. Ses propos ont montré la haine qu’il voue à l’endroit de Macky Sall qui est lui-même la machine utilisée par le ”pope libéral”, Abdoulaye Wade pour démonter son fils adoptif Idrissa Seck. L’interview d’Idrissa Seck laisse beaucoup de non-dits en l’air et du vide comme par exemple sur la question de la dévolution monarchique du fils biologique où il dit être le premier à le dénoncer à ses risques et périls mais se serait-il opposer si Abdoulaye Wade l’avait choisi comme successeur ? Ce qui est sûr et certain est que les belligérances ont débuté après qu’Idrissa Seck sentit que son mentor avait d’autres plans en tête différents de ceux qu’ils avaient partagés tout au long de leur cheminement et de leur combat politique. Idrissa Seck est connu par les sénégalais pour son manque de compassions à leur égard et ceci prouvé par sa grande absence durant les moments où tout le peuple en un seul homme avait besoin de tous les citoyens en général et des acteurs politiques de sa trempe en particulier. On peut se défouler sur des journalistes et reporters qui éprouvent d’énormes difficultés à formuler des questions raisonnables et cohérentes mais le Sénégal ne manque pas de gens qui sont au diapason de toute stratégie et manipulation politique. Cet homme sans vergogne et ni humilité et retenu qui se dit né pour être un jour le Président de la république du Sénégal a encore repris son bâton pèlerin pour duper les sénégalais avec une langue trompeuse et pétrie de mauvaise foi. Les versets coraniques utilisés par ce Monsieur ne sauraient impérativement faire de lui un bon Président, un homme honnête, un homme libre de toute accusation, et un homme blanc comme neige.

La sortie d’Idrissa Seck est synonyme de provocation et de déclaration de guerre envers le nouveau régime qui est resté statique et morose depuis son avènement. La vision qu’il a proposée pour la création d’emplois et autres politiques de développements pourtant il ne l’a jamais soumis pour régler une bonne fois pour toute la précarité sociale et économique que vivent les Thiessois. Avec cette interview truquée, Idrissa Seck est en train de chercher une confrontation qui fera de lui une victime, un oppressé, et finalement un vrai opposant qui le propulsera au-devant pour diriger les affaires de l’état. Si Idrissa Seck veut vraiment devenir le prochain président de la république du Sénégal, il doit batailler intelligemment, fermement et hargneusement afin de reconquérir la confiance des sénégalais qu’il continue de perdre à force de croire qu’il est le plus doué et eloquent de tous ses derniers comme le faisait son père adoptif.  Il doit se débarrasser de ses préjugés et idées reçues selon lesquels le poste de chef d’état est dans son destin et commencer dorénavant à être utile aux sénégalais et non pas attendre qu’il soit aux affaires pour le faire. Macky Sall n’est pas sans savoir que son unique challenger pour les élections à venir n’est personne d’autre qu’Idrissa Seck et donc il va s’activer par conséquent pour apporter la riposte mais les sénégalais souhaitent que cette dernière soit mesurée, douce, et pas aller jusqu’à faire de lui un héros préfabriqué. Les sénégalais ne voteront plus pour des candidats à la recherche de noms, de gloires, et de promotions mais celui ou celle qui ira jusque dans les détails de la réalisation de leurs programmes et du financement de ces programmes.

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Mouhamadou Ba

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