LE SENEGAL TOUJOURS A LA RECHERCHE D'UNE VRAI ALTERNANCE

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  • Article ajouté le : 26 Lundi, 2012 à 04h29
  • Author: Mouhamadou Ba

LE SENEGAL TOUJOURS A LA RECHERCHE D'UNE VRAI ALTERNANCE

Ce jour devient un jour mémorable et identique de ce  que les sénégalais ont connu quand Abdou Diouf passait le témoin à son successeur Me. Abdoulaye Wade: un jour à l’air de joie, à l’air de libération et à l’air de recommencement. Le Sénégal vient enfin de clore le chapitre Abdoulaye Wade et de se projeter dans un avenir qui se fera dans la sérénité, la transparence dans la gestion des deniers publiques si deniers restent encore, et l’Etat de droit. Alors que les sénégalais ont mille et une raison de célébrer le départ de « Gorgui », ma personne éprouve beaucoup de peine qu’à chaque fois que ces présidents sortent et partent vivre ailleurs, nous lâchons un grand « OUF » signe de décompressement, de vengeance et de punition contre la personne de Wade réussies, et de projection vers des lendemains meilleurs. Il faudrait que les futurs présidents, à commencer par Macky Sall et aux autres qui viendront, s’investissent énormément sur le terrain au cote du peuple pour que l’élection présidentielle ne soit pas un « bowling point » moment où les électeurs n’ont qu’un seul choix, un contre tous, et finalement un vainqueur potentiel contre un « underdog ». Ces présidents sortant n’aident pas du tout à l’éclosion et au renforcement de la démocratie Sénégalaise pour le simple fait que leurs candidatures sont pour la plupart contestables mais également elles bloquent toute tentative de variances pour essayer d’autres candidats qui nous offrirons des programmes beaucoup plus détaillées à la place des génériques et plus sérieux. Si les nouveaux élus du pays veulent s’inscrire dans la continuité et non faire du « Tangalaat » c’est-à-dire reprendre les mêmes années, le même parcours et les mêmes erreurs, ils doivent dès à présent poser les jalons d’un esprit positif d’aller en avant. Il y’a douze ans, les enfants qui fêtaient Abdoulaye Wade lors de sa nomination de président sont les mêmes, devenus majeurs aujourd’hui, ont en votant massivement et utilement poussé le président sortant à reconnaitre sa défaite très tôt. Cette célébration du peuple montre réellement le long chemin qu’il a à parcourir pour se hisser au sommet des peuples que respectent ses leaders. Ce serait naïf de croire que Macky va changer le Sénégal en un jour avec tous les challenges en jeu mais il a le pouvoir de mettre sur place des piliers de bonne gouvernance que tout gouvernement a besoin pour confirmer sa bonne volonté et son sens de l’éthique. Qui plus est, Macky Sall est le vainqueur de l’élection présidentielle de 2012, tout le monde le félicite pour cela mais en même temps attire son attention sur ces enfants qui sont plus heureux, optimistes et innocents que les adultes et qui auront leurs intérêts à faire valoir les campagnes à venir. Le Sénégal ne sera plus un pays de « teranga » pour les accrocheurs de pouvoir, les voleurs de la république et les grands violateurs de constitution mais un pays où la tension politique sera stabilisée et rendue au néant par des dirigeants qui se bâteront corps et ames sur le terrain et non sur les modifications de la constitution et des réalisations qui ne sont pas destinees pour servir le citoyen moyen.

Le Sénégal peut maintenant se réjouir et faire le héros de la sous-région en particulier et de l’Afrique en général en ce jour d’élection Où le président sortant Maitre Abdoulaye Wade vient de lui redonner son rang de pays phare en matiere de  démocratie malgré les évènements pré-électorales. Les sénégalais ont souvent l’habitude de manifester la sagesse et la grandeur de leur nation sur le podium démocratique mais en réclamant un statut où vont-ils mettre les morts, les blessés et les prisonniers politiques? Quand le Sénégal se trouve dans une zone de turbulence démocratique qu’il partage avec des pays comme la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, et le Mali dont tout le monde connait leurs passées mais également leurs présents démocratiques, le Sénégal a de fortes raisons de se procurer un processus démocratique moribond, inachevé et troublant. La diplomatie sénégalaise sera toujours à la rescousse de ces pays qui sont loin de créer une révolution démocratique à cause de conflits intérieurs, de coup d’Etat et de violations des droits de l’homme. Le Sénégal a largement les ressources humaines, les expertises adéquates et les institutions fortes pour rejoindre les grandes démocraties du monde au lieu de s’attarder à vouloir guider un peloton de pays qui n’aspirent pas à la démocratie, le Mali est là pour le confirmer. La démocratie est un tout, un package qui englobe toutes les facettes de la bonne gouvernance. les pays qui ont des régimes de démocratie stable comme le Sénégal doivent sécuriser les acquis du processus électoral déjà en place, corriger les imperfections sur la formulation de certaines lois électorales mais surtout et avant tout rendre les textes accessibles que par élection référendaire. Une fois au pouvoir, les leaders de ces pays ont tendance à mettre en avant des politiques partisanes que de rester sur une logique conservatrice et protectrice de leurs constitutions. Le tempo est donné à tout président qui serait tenté de reproduire le même code de conduite, la même lâcheté et le même mépris que son prédécesseur envers le peuple Sénégalais. La bonne conduite des affaires du peuple doit être l’affaire de chaque sénégalais pas seulement des autorités en place et cela débutera tout d’abord du bon maintien des affaires qu’il a en charge qu’elles lui appartiennent ou appartiennent à l’Etat. Au-delà du vote et d’élire un président de la république, l’action citoyenne doit contribuer à l’éradication de la corruption dont seul le peuple a l’obligation de combattre pour éviter d’avoir une part mesquine du gâteau qui n’est rien d’autre que la célébration comme celle qu’il a connu en 2000 et aujourd’hui même 2012. Il n’y a pas besoin d’aller chercher des experts à la planète Mars pour diagnostiquer les maux des Sénégalais habitants les  quartiers pauvres, il suffit tout simplement de se promener en dehors des quartiers résidentiels pour se faire une idée des plans d’actions urgentes et nécessaires. L’élection présidentielle s’est passée sans heurt et ni sabotage mais il faut regretter le taux de participation des sénégalais qui est très explicatif des promesses non tenue, la manque de confiance envers les politiciens et la visualisation de trop des appartenances qui nuisent plus qu’elles construisent. Le Sénégal appartient aux Sénégalais et aussi bien des biens qu’il procure à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays donc en aucun cas les deniers publics devraient aller ou être octroyés à des personnes et familles religieuses. Le pouvoir temporaire doit avoir une démarche responsable et de cohabitation révisée vis-à-vis du pouvoir spirituel mais également se frayer un code de conduite exceptionnel et transparent au vu et au su de tout le peuple. Le président de la république peut appartenir à la religion, confrérie et autre culte de son choix mais cette appartenance ne devrait en aucun moment faire souffrir le bon déroulement des affaires de l’Etat. Il est temps que les dirigeants renversent les financements illicites et les tendances portées sur les marabouts qui sont déjà des milliardaires pour ramener la base à un niveau de vie acceptable et reconnu par les unités de mesures internationales. Tous les sénégalais ensembles pour bâtir un Sénégal émergent sur tous les plans. 

Lavoixdupeuple

Mouhamadou S. Ba

Mhmd­[email protected]

      

                                                  


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