CHANTIERS DE LA 3EME REPUBLIQUE : Chantiers et NOUVELLE CAPITALE

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  • Article ajouté le : 12 Jeudi, 2012 à 15h43
  • Author: Charles Thiam

CHANTIERS DE LA 3EME REPUBLIQUE : Chantiers et NOUVELLE CAPITALE

Ibrahima TALL, Digne fils du Sénégal à Ciboure 

Chantiers de la 3ème République : Chantiers et Nouvelle Capitale

Depuis le Lundi 2 Avril 2012, par la Grâce de DIEU, la Volonté Souveraine du Peuple Sénégalais et la Force du Destin, M. Macky SALL a prêté serment d’assumer la charge de 4ème Président de la République du Sénégal, notre pays, notre nation. Ce qui est sûr, c’est qu’il entame un long marathon, course contre la montre dans la stabilisation du pays avant d’entamer une normalisation voire la reconstruction nationale dont tout le monde  rêve et en espère l’aboutissement. Parmi les chantiers du TABAXAAT  NATIONAL, j’en cite quelques uns :

Restaurer l’Etat et un état de droit :

Toute la corruption dont on parle ne doit pas nous faire oublier que c’est une constitution qui régit le Sénégal. Son toilettage se pose avec acuité, au vu de ce qui s’est passé ces quelques 30 dernières années : en effet il serait injuste d’oublier ou d’occulter volontairement la gestion calamiteuse du PS de 1983 à 2000, qui nous a valu l’élection de Me WADE, le pouvoir quasi mafieux du PDS/CAP21 et ce que nous avons dû subir jusqu’en 2012.

Cependant, tout ne doit pas être permis : l’application des textes et lois garantissant le bon fonctionnement de l’Etat doivent en être la priorité. La refonte du fichier des titulaires de papiers et permis spéciaux, les conditions d’attribution et de détention desdits documents doivent faire l’objet d’une attention toute particulière. L’administration ne devra pas être le parent pauvre de ce toilettage à très grande eau. Le clientélisme politico-religieux doit disparaître de la sphère de décision étatique. La sécurité ne doit pas être en reste, avec la situation en Casamance, la région de Tambacounda, la boucle du Fleuve Sénégal, toutes ces histoires macabres et de mœurs qui font de plus en plus la une des journaux, de même que la criminalité importante dans les centres urbains.

Le sacrifice des Martyrs de l’Alternance 2012 ne doit pas rester vain : identifier les commanditaires, les exécutants et que justice leur soient rendu. Les honneurs de la République aussi.

Stabiliser la société :

Le panier de la ménagère sénégalaise, qui était devenu  plus que triste à voir, tant le prix des denrées de 1ère nécessité avaient augmenté, est à restaurer, étant un des baromètres les plus visibles de la stabilité du Sénégal…

Un acte fort sera la baisse substantielle, pour ne pas dire importante du prix du riz, du mil, de l’huile, du sucre, du lait, du poisson, de la viande, du gaz, de l’essence à la pompe et autres produits qui sont nécessaire au quotidien des Sénégalais.

Les hôpitaux, centres de soins, établissements médicaux et autres personnel médical, les Prestations Familiales, les PMI,  l’IPRES mériteront énormément d’attention.

Le transport passera aussi par la poursuite des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures existantes : la rénovation du parc automobile public comme privé, la restauration du transport ferroviaire avec la création des lignes Dakar-Tamba-Ziguinchor, ligne qui contournera la Gambie en permettant de désenclaver définitivement le Grand Sud, et une ligne St-Louis-Matam-Kidira : ce sera une source de travail pour le pays et l’opportunité inouïe pour capitaliser les synergies dont notre pays dispose déjà et a, aujourd’hui, besoin.

 Redonner espoir au Peuple et surtout aux jeunes :

Le voyage forme la jeunesse : cet adage est plus que jamais d’actualité. Tous ces boursiers bloqués au pays juste parce que  nos partenaires économiques, la France en 1er, leur ferment les portes sans aucune raison, sinon celle de la position de force. Cela devra être inversé d’une manière ou d’une autre. Les universités du pays doivent avoir un plan de réhabilitation spécial : personnellement, je propose la création d’une Université des Sciences de la Terre à Kédougou, au vu des potentialités de la région naturelle du Sénégal Oriental, zone naturelle qui doit devenir un des poumons économiques du Sénégal...

L’éducation Nationale bénéficiera de ce plan aussi, en souhaitant déjà que cette année blanche qui se profile ne soit bientôt qu’un vague souvenir. Les classes surchargées, la dure condition des enseignants et vacataires, la systématisation du privé à la place de l’enseignement public sont entre autres des chantiers prioritaires dans le cadre de la refonte du système scolaire. Ce qui est insupportable l’est tout simplement.   

Par rapport à l’immigration clandestine, je propose la création d’une Commission de Recensement et pour la Recherche les disparus de l’Immigration : nul ne peut ignorer les dures conditions de vie qui sont le lot des immigrés en situation irrégulière : certains ne souhaitent qu’une chose rentrer au Pays.

La situation actuelle en Lybie, suite à la rébellion contre le régime du Colonel Kadhafi, maintenant au Mali et les bribes de nouvelles que nous avons des différents centres de rétention en Grèce, Italie, Portugal, Turquie, Espagne et en France montrent l’urgence de cette démarche. Sans oublier les Canaries, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte….

Nos représentations diplomatiques, consulaires doivent être mandatés pour une représentation  effective des ressortissants sénégalais, que certaines images d’expulsion inhumaines disparaissent du petit écran.

La Casamance

C’est l’épine dans le pied du géant Sénégalais. Nous ne pouvons parler du Sénégal de demain sans la Casamance, partie intégrante et importante de la République. Depuis le 18 décembre 1982 où la Gouvernance de la ville de Ziguinchor a été attaquée, cette région a souffert et continue de souffrir énormément de ce conflit auquel il faut mettre fin définitivement. Revenir sur les causes et les responsabilités, d’autres le feront mieux que moi.

La signature d’un cessez le feu définitif sera le 1er acte : la personnalité du Président Macky SALL et sa légitimité populaire en garantiront la teneur en souhaitant que le MFDC arrive à ne parler que d’une seule et même voix, Atika , Aile extérieure, Cadres, Sages et Aile Politique

La mise en place d’une commission Vérité et Réconciliation sera l’acte fondateur de cette nouvelle démarche, commission qui sera codirigée avec surtout le concours effectif des autorités coutumières casamançaises.

Le désarmement et le cantonnement des forces du MFDC est un préalable indiscutable : cela permettra d’avoir une visibilité sur la plus que nuisible présence de coupeurs de route, aujourd’hui en Casamance.

Leur réinsertion dans la société sera pilotée par ladite Commission. Le redéploiement des forces armées nationales se fera ainsi plus facilement. L’étape finale sera une transformation effective du MFDC en parti politique afin que la question de l’indépendance ou non de la Casamance puisse faire l’objet d’un référendum à organiser dans des délais acceptables, consultation dont le résultat ne souffrira d’aucune contestation.

La nouvelle capitale :

Géographiquement, c’est la commune rurale de Patakour, à la lisière du Djolof et du Saloum qui est idéalement placée pour accueillir la future capitale que j’appelle de toutes mes forces. Ce chantier serait certes titanesque.

Raisonnablement, Kaolack est la candidate idéale et elle en a tous les atouts nécessaires :

Son port en eaux profondes même si l’accès devra subir d’important dragages, l’aéroport qui peut et doit être modernisé, son réseau routier et ferroviaire que l’on peut rendre plus performant, le bassin sylvo-agricole qui l’entoure, l’hydrographie de cette région, les opportunités de conchyliculture, les salines, le carrefour commercial que sa position centrale lui offre déjà, les sources énergétiques qu’elle offre avec l’insolation permanente, tout cela joue en sa faveur pour le transfert de la capitale.

Après Saint Louis et Dakar, Kaolack, la réflexion est lancée.

Pour finir, je suis de ceux qui souhaitent que l’Aéroport International de NDIASS change de parrain et porte le nom de Cheikh Abdoul Aziz Sy Dabakh RA. Pour l’importance que revêt ce projet, le nom vaut son importance.

D’autant plus que le texture du projet devrait subir un lifting : en effet ce devrait devenir un hub, intégrant les activités agro-industrielles du plateau du Diobass, le projet de port de Rufisque-Bargny et le fait que la métropole Dakaroise s’étend jusque là désormais.

Comme je le disais plus haut, la réflexion est lancée…Vive le Sénégal.



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