L'Afrique noire est elle condamnee a la pauvrete?

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L'Afrique noire est elle condamnee a la pauvrete?

La pauvrete existe dans tous les pays du monde mais elle est plus dure dans les pays d'afrique noire  qui ont un probleme d'echange commerciaux, de dette et de monopole des ressoueces.  d'apres la francaise Susan George " l'afrique noire qui est la partie la plus pauvre du monde paie 25 000$ chaque minute a ses creanciers du nord. Il serait impossible de construire beaucoup d'ecoles et d'hopitaux, il serait impossible de creer beaucoup d'emplois. Les gens ne comprennent pas qu'en fait c'est le sud qui finance le nord. Si on regarde les mouvements d'argent du nord vers le sud et du sud vers le nord on s'apercoit que le sud finance le nord a hauteur de 200 millards $ par an".

 

Le massacre annuel de dizaines de millions d’être humains par la faim est le scandale de notre siècle. Toutes les cinq secondes, un enfant âgé de moins de dix ans meurt de faim, 37 000 personnes meurent de faim tous les jours et 1 milliard – sur les 7 milliards que nous sommes – sont mutilés par la sous-alimentation permanente… cela sur une planète qui déborde de richesses !

 

La crise financière de 2007/2008 provoquée par le banditisme bancaire a eu notamment deux conséquences.

La première : Les fonds spéculatifs (hedge funds) et les grandes banques ont migré après 2008, délaissant des marchés financiers pour s’orienter vers les marchés des matières premières, notamment celui des matières premières agricoles. Si l’on regarde les trois aliments de base (le maïs, le riz et le blé), qui couvrent 75 % de la consommation mondiale, leurs prix ont explosé. En 18 mois, le prix du maïs a augmenté de 93 %, la tonne de riz est passée de 105 à 1 010 dollars et la tonne de blé meunier a doublé depuis septembre 2010, passant à 271 euros. Cette explosion des prix dégage des profits astronomiques pour les spéculateurs, mais tue dans les bidonvilles des centaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants.

 

Une deuxième conséquence est la ruée des hedge funds et autres spéculateurs sur les terres arables de l’hémisphère sud. Selon la Banque mondiale, l’année dernière, 41 millions d’hectares de terres arables ont été accaparés par des fonds d’investissements et des multinationales uniquement en Afrique. Avec pour résultat, l’expulsion des petits paysans. Ce qu’il faut dénoncer, c’est le rôle de la Banque mondiale, mais aussi celui de la Banque africaine de développement, qui financent ces vols de terre. Pour se justifier, elles ont une théorie pernicieuse qui est de dire que la productivité agricole est très basse en Afrique. Ce qui est vrai. Mais ce n’est pas parce que les paysans africains sont moins compétents ou moins travailleurs que les paysans français. C’est parce que ces pays sont étranglés par leur dette extérieure. Ils n’ont donc pas d’argent pour constituer des réserves en cas de catastrophes ni pour investir dans l’agriculture de subsistance. Il est faux de dire que la solution viendra de la cession des terres aux multinationales.

 

Les principaux ennemis du droit à l’alimentation sont la dizaine de sociétés transcontinentales privées qui dominent presque complètement le marché alimentaire. Elles fixent les prix, contrôlent les stocks et décident qui va vivre ou mourir puisque seul celui qui a de l’argent a accès à la nourriture. Ils font exploser les prix de ces denrées. Dans ces conditions, il est difficile pour les agences d'aide comme le PAM de subvenir aux besoins des populations victimes de sous-alimentation : leurs budgets, déjà sapés par la réduction des contributions des Etats pour cause de rigueur budgétaire, sont réduits à la portion congrue.  Ensuite, le dumping agricole : l'année dernière, les pays de l'OCDE ont versé 349 milliards de dollars à titre de subsides à la production et à l'exportation à leurs paysans. Résultat : sur n'importe quel marché africain, on peut acheter des fruits, des poulets et des légumes français, grecs, portugais, allemands etc.  Enfin, il y a le vol de terres. L'année dernière, dans la seule Afrique noire, 41 millions d'hectares ont été accaparés dans l'opacité la plus totale. Des terres arables soustraites aux paysans locaux par les hedge funds et les fonds souverains, et payés en grande partie par la Banque mondiale, par la Banque européenne d'investissements et par la Banque africaine de développement — des banques publiques, financées par le contribuable.

 

Les paysans africains — ou écuadoriens ou mongols — ne sont pas moins futés, compétents ou travailleurs que leurs homologues français ou italiens. Mais ils manquent de moyens. Pour que la faim cesse, il faut investir dans l'agriculture de subsistance ; désendetter les pays pauvres et les mettre en condition d'acheter des semences, des tracteurs, des engrais, des animaux de traction, investir dans l'irrigation, dans l'ouverture des marchés locaux, etc. avec l'aide de la Banque mondiale, qui est quand-même là pour aider les pauvres, pas les multinationales à s'enrichir, bon sang !

 

Le déséquilibre partial et injuste que pratique l’OCDE dans l’attribution de ses subventions démontre bien le mépris affiché pour les contrées les plus défavorisées. Alors que 24 000 personnes meurent chaque jour de faim sur notre planète, l’OCDE consacre 350 milliards d’euros pour les nations les plus riches dans le domaine agricole et fait l’aumône de 8 milliards d’euros dans le soutien de l’agriculture des pays en voie de développement. Nous nous heurtons là à une problématique de taille en ce qui concerne la répartition budgétaire sensée améliorer les conditions de vie de nos frères en situation d’extrême précarité. Il y a même un acte délibéré à enrichir les plus nantis et à pratiquer la suffocation pour ceux dont le quotidien est déjà un enfer.

 

La pauvrete dans le monde ne peut etre eliminee a moins que les pauvres disent eux meme "on veut la justice pas la charite" Il est vrai que l'afrique possede toutes les richesses agricoles et minieres. Tout pousse en afrique, il suffit de creuser pour trouver de l'or, du petrole, du gaz etc… a tel enseigne on les qualifie de scandale geologique  en raison de l'enormite de ses ressources. 60% des reserves mondiales du cobalte, 90% de platine, 50% de diamant etc…. Alors comment comprendre que l'afrique soit si riche et les africains si pauvres?  les pays africains ne s'en sortiront que s' ils produisent et transforment leurs matieres premieres sur place. les africains doivent travailler leur matiere  grise pour transformer leurs matieres premieres. les pays asiatiques et europeens n'ont rien et tranforment tout alors que l'afrique a tout et ne transforme rien

 

 Mahamadou Aidara

facebook.com / mahamadou aidara

 


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