Le Blogs de : LeSociologue Rebelle

Un, elle est loin d’être une déesse.

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Deux, elle se bat vraiment dans la musique, mais elle est loin d’être une artiste confirmée. Voix, zéro. Technique de rap, que du plagiat, mais s’améliore.

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Trois, déesse affirme qu’elle est talibé baay, mais fait la honte de toute la Umma islamique, tout le contraire de Baay Niass.

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Quatre, son entourage l’utilise, profite d’elle vu qu’elle est orpheline, sa mère ayant perdu la vie dans le naufrage du « Bateau le Diola ». Ne faites pas d’elle, ô hommes cruels, une prostituée. Elle mérite mieux que ça. C’est une brave femme qui se bat dans ce monde infesté de requins cancéreux, ces assoiffés de sexe qui rôdent autour d'elle. Ils se reconnaîtront.

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Cinq, déesse major a besoin d’aide, toutes ces frasques sont des appels à l’aide. Elle vit un besoin extrême de reconnaissance. Elle veut se faire un nom. Elle souffre de ne pas y parvenir autrement. Elle veut vivre de sa musique, payer ses fringues, "son appartement", avoir un contrat, se produire sur scène, être invitée sur tous les plateaux-télé. Nous devons l'aider pour qu'elle réussisse dignement. Pour l'heure, espérons que son arrestation la dissuadera de recommencer.

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Ceux qui ont affirmé que tous les artistes la soutiennent sont des menteurs. Et ce n'est pas parce qu'on est artiste, ma chère "déesse", qu'on peut se permettre de tout faire ou s'habiller n'importe comment. Chaque société a ses codes vestimentaires. C'est la colonisation mentale qui pousse beaucoup d'entre nous à nous habiller comme des "salops-piinw" ou des salopes.

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Cette artiste, déesse major, en quête de repères est la mauvaise conscience de Y’en a marre (excusez-moi, je veux dire de l'un de ses mentors, membre de ce mouvement), celle qui révèle, au fond, le protoplasme de certains membres de ce mouvement, très acerbes, reconnaissons-le, mais également très confondus de plus en plus par un certain nombre de faits.

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Vous n’êtes pas, Y’en a marre, ce que vous nous dites, mais ce que nous pensons désormais de vous. Alors, parce que je vous aime bien, je vous demande de faire très attention ! Vos mécènes peuvent se retourner un jour contre vous. Je les connais bien et je sais ce qu’il font un peu partout sur un grand nombre de territoires. Ils attendront que vous soyez un peu vieux pour vous achever, ternir tout votre engagement.

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Sénégalais, Sénégalaises, des « déesse major » y’en a plein dans ce pays, voire pires même. Alors essayons ensemble de redresser la pente, sinon la belle pirogue sénégalaise risque de chavirer dans du sable.

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Vous constaterez que je n’écris pas les intiales « déesse major » en lettres majuscules : elle incarne le diable certes, mais elle n’est pas une diablesse. En plus quand on se comporte comme elle le fait, porter le nom très "artistique" de "diablesse" serait plus approprié que "déesse". Sur le plan mystique, quand on se fait appeller Dieu ou déesse, on finit toujours mal. Car Dieu est Jaloux. Il n'a pas d'égal. Rappelons le verset : "Il n'a point engendré/ Et n'a point été engendré". Alors, le premier acte majeur que devra poser "déesse major", si elle est vraiment une croyante, c'est de ne plus accepter de se faire appeler "déesse". Souvenir : Senghor n'a jamais habité dans sa belle maison qu'il avait bâtisée "Les dents de la mer". La symbolique mystique des noms agit favorablement ou défavorablement sur ceux et celles qui les portent.

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Je ne peux pas en dire plus !

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Prions pour elle et sa défunte mère !

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Le sociologue Rebelle

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Très amer !

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University of Bayla

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Bonus : Mbong-Ndong traite les animateurs de Goorjigéen : http://mactko.seneweb.com/mbong-ndong-insulte-les-animateurs-du-senegal-avant-de-creuser-leur-tombe-laquo-ce-sont-des-goorjigeen-raquo_b_270.html

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