Macky SALL, SONKO et moi vous avions soutenu quand WADE vous combattait en 2008

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Macky SALL, SONKO et moi vous avions soutenu quand WADE vous combattait en 2008

Devrions-nous avoir des regrets de  vous avoir soutenu lorsque WADE vous combattait ? Vous soutenir était un devoir pour nous, Sonko et moi. Comme beaucoup de Sénégalais, nous ne comprenions pas l’attitude de WADE. De même, aujourd’hui, nous ne comprenons pas votre acharnement sur les personnes probes qui représentent nos institutions.

Dites-nous, Cher « tang shine » président, quel crime SONKO a-t-il vraiment commis ? Pouvez-vous nous dire, en jurant sur le Saint-Coran, puisqu’il nous semble que vous êtes un musulman, que Mme Nafi NGOM KEITA a commis une faute morale en dénonçant les actes déviants de vos « proches » et en les rappelant à l’ordre ?

Nous commençons à avoir peur de vous, non, je veux dire à avoir peur pour vous, monsieur le Président. Monsieur le Président, demain vous parait lointain et pourtant il est si proche.

Vous risquez d’être le premier Chef d’Etat à n’avoir qu’un seul mandat, vous que tout le Peuple avait adoubé  pour « abattre » l’ancien « monarque-républicain » Abdoulaye WADE.

Votre petit frère, Aliou SALL, Président des « Collectivités Locales », se lance dans une arrogance coutumière étant donné qu’il se croit, aujourd’hui et demain, à l’abri de toute poursuite. Il me rappelle Karim WADE. Mais Karim, lui, était très respectueux. Nous avions averti son père.

Monsieur le Président, prenez souvent le temps de lire Le Sociologue Rebelle. Vous verrez que ce patriote, à l’image de SONKO, a été un lanceur d’alerte.

« EL Presidente », nous entendons dire que le pouvoir rend fou. Nous n’avons jamais partagé cette idée de l’effet délétère du pouvoir. Pour nous, l’homme qui cherche à accéder au pouvoir est déjà assez fou.

 

Cher Macky SALL, nous vous demandons, au Nom d’ALLAH, au noms de vos défunts parents, de prioriser l’intérêt général, l’intérêt du Peuple, d’oublier un peu votre « sang » et votre parti. Oubliez surtout cette « coalition » BBY. Les dinosaures qui la dirigent n’ont pas l’âme propre. Ils vous souilleront comme ils se souillent à chaque minute qu’ils cherchent à s’éterniser au pouvoir. Ce sont des mortels, des indésirables, des dealers politiques. Ils méritent la prison comme ces dealers de drogue.

Nous disons tout ça parce que nous vous aimons. C’est vrai que tout le monde n’a pas même manière d’exprimer les sentiments. Vos proches vous disent que vous êtes le meilleur, le plus intelligent d’entre les Sénégalais. Ainsi, manifestent-ils leur amour à votre égard. Ces gens-là ne vous aident pas.

Monsieur Le président, nous sommes prêts à tout oublier, prêts à vous pardonner. Pardonnez-nous également.

Nous osons espérer que vous ne nous en voudrez pas de vous exprimer autrement notre amour. Respectez votre peuple et vous serez respecté. Tel est le seul conseil que nous vous donnons.

 

En espérant que vous réhabiliterez SONKO

 

Car si vous ne le faites pas, soyez sûr, qu’après vous, il sera non seulement réhabilité, mais aussi indemnisé et nommé ministre de la République par votre successeur. Ce jour-là, nous en sommes certain, un brin de honte viendra caressé affreusement votre cœur.

 

Monsieur le Président, pour le temps qui vous reste encore au pouvoir, nous vous souhaitons tout le bonheur et toute la lucidité du monde.

 

Le Sociologue Rebelle

Très amer !

Note de 2009 du Sociologue Rebelle, après le Gamou de Sérigne Cheikh : "Le tripatouillage des institutions, fondé sur « je ne sais » quel principe, qui a paralysé pendant des mois notre Parlement et conduit à l’éviction de la présidence de l’Assemblée nationale l’ancien député libéral Macky SALL, autrefois fardé de propos thuriféraires par Abdoulaye WADE, a été une tératologie de plus qui s’est greffée à notre démocratie"


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