Pourquoi j’adhère mal au football africain?

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Pourquoi j’adhère mal au football africain?

                                      

 

La coupe d'Afrique des Nations se referme. Pendant un mois, les diverses nations nous ont fait frémir au rythme de leur culture, de leur élan. Et quel finish, ce n'était certes pas le plus beau match de foot, mais, mince, Kopa Barry et sa bande nous ont frémir jusqu'au bout.

Je retiendrai André Ayew, inconsolable, contrastant avec la joie contagieuse des ivoiriens.

Mais quelle image, quel dommage, ces hommes-machines, inébranlable, infatigables, qui n'apparaissent sous leur forme humaine que dans ses moments de douleur.

 

Habitués des scènes de liesse, de ces exploits retentissants, on en oublie que, finalement, ce ne sont avant tout que des êtres humains, mieux, même que des gamins....

 

J'en reviens donc au fait, de pourquoi j'adhère mal au football africain. Dans nos contrées où l'espoir est un repas très prisé, très réclamé. Les footballeurs ont pris la mauvaise habitude d'utiliser les moments où ils sont sous les feux des projecteurs pour montrer les carences et retards qui nous font si peur. Passons par l'éducation, combien d'interviews où Molière se remuerait dans sa tombe.

Passons par la motivation, les acquis, ainsi que les sites nous ont toujours fait état de la nécessité d'être professionnel en toute circonstance. Pour citer nos illustres éducateurs, être proposé, c'est savoir gérer son équilibre personnel, travailler en équipe et responsabiliser ses collaborateurs. Mais que d'exemples, de joueurs ultra personnels sur le terrain dont la seule motivation était de tirer la couverture. J'imagine que même vous devant votre écran, vous vous êtes retrouvés à hurler "fais lui la passe". Pour continuer sur ce facteur d'être professionnel, qui est leur métier, cela passe par responsabiliser ses coéquipiers, gérer la fatigue, faire grandir son équipe. L'exemple de Yaya Tours est très édifiant, un joyau pur, relégué aux tâches défensives, pour le bien de l'équipe, et, le moral des troupes. Intelligent, mais si peu fréquent!!!

Le leadership que l'on recherche tous chez les footballeurs, qui sont l'archétype même de l'alpha passe par donner le meilleur de soi-même. N'aviez-vous pas l'impression que tantôt les joueurs étaient plus préoccupés par leur coupe de cheveux que le match en question. Le leadership passe par la permanence des idées, la communication avec l'entourage ET la recherche permanente du développement personnel.

 

Je suis désolé, Messieurs les footballeurs et entraîneurs, mais au cours de cette coupe d'Afrique, j'ai vu trop d'équipes suffisantes, de la communication désastreuse sur les objectifs et les actions menées.

Je suis peut-être dur, mais à ce petit jeu, le plus armé et le plus discipliné a gagné. Une communication rodée, faite au terme de chaque match, une gestion des égos difficile au début qui a été peaufiner (permanence des idées et développement personnel) et pour finir aptitude à motiver tout en gardant une certaine générosité.

 

Respect au Ghana et à la.Guinée Équatoriale , car en se plongeant un peu dans le détail, cela restait une équipe inexpérimentée, avec des joueurs évoluant dans des championnats de milieu de gamme, mais qui avec la force d'un coach et d'un discours bien marqué à réussi à les faire adhérer.

Climat de sérénité, charisme, motivation, esprit d'équipe, sens du sacrifice, je ne saurais dire qu'elle était la bonne formule, juste dommage que ces exemples restent des exceptions dans le paysage complet......

                                Signé: Cheikh-Ahmet 


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